On est le 13 janvier quand je commence cet article. Sachant que je me suis promis de ne pas modifier ce bout d’intro, je suis sacrément curieux de savoir quand est-ce qu’il va actually être publié. Non parce que, bon, le 13 janvier ça va, c’est encore vachement au début de l’année, donc utiliser ceci comme prétexte pour reparler d’une traite d’animes vus en 2015 ça a encore du sens. Mais à tout les coups je vais finir ceci genre quoi, le 24 mars :D ? À ce moment là ce sera sacrément MEH, parce qu'accessoirement la première saison d’animes de 2016 touchera à sa fin. Donc cépatérible. Allez. Challenge accepted.

Du coup voilà. Ce bout d’intro restera tel quel (ou presque), screenshot à l’appui, maintenant il s’agit de jouer le jeu. Sachant que j’ai un autre article sur le feu et surtout sachant qu'IRL je suis submergé de préoccupations prioritaires en ce moment. Sauvez moi.

EDIT 24/03/2016 : W E L P il me reste au moins 15% de l’article à écrire et toute la mise en page à faire (faut pas croire, c'est beaucoup). Je suis officiellement pitoyable 8) Envoyez de l’aide.


Entrez, enlevez vos chaussures et mettez-vous à l’aise, on en a pour un petit moment ici ~

Bref, ça fait déjà beaucoup de blabla pour pas grand chose, mais fort heureusement je pense que j’aurai pas besoin d’introduire le sujet beaucoup plus que ça (on y croit (non)) car il me paraît suffisamment explicite. En gros, en 2015 j’ai bouffé des animes, plein (d’où le titre subtile ho ho ho), et vu que la nouvelle année vient de commencer je profite de ce prétexte pour en reparler vite fait. Rien de bien exceptionnel en soi, et il y a fort à parier que les titres présentés en dessous vous soient familiers (à supposer même que vous ne les ayez pas déjà vus), étant donné que je suis excessivement à la bourre et que la majorité des gens qui voulaient faire un bilan anime l’ont déjà fait.
Mais j’y tiens. Généralement, en matière d’animes je m’exprime surtout sur Twitter, sans vraiment approfondir ni rien (parce que je pense que Twitter n’est ***vraiment pas*** adapté à ça) ; là du coup le but du jeu c’est de se poser deux minutes sur les titres qui ont su laisser une marque suffisamment forte dans mon esprit pour que je m’en souvienne aujourd’hui encore. Parce que si je les faisais tous, ça ferai un truc comme 40 anime à défricher et, welp, croyez-moi, vous ne le voulez pas. Moi non plus. Du coup c’est pas les *meilleurs* -y’a eu plein de séries méga biens que je mentionnerai pas ici-, c’est juste les séries qui -après tout ce temps- m’évoquent encore quelque chose de fort (positivement ou pas ha ha), pour une raison ou pour une autre. Sachant bien sur que je vous raconterai tout ceci sous-le-prisme-de-mon-point-de-vue-extrêmement-subjectif, et, bon, il vaut ce qu’il vaut :D. Je regarde plein d’animes en ce moment donc je commence à connaître un p’tit peu ~ Mais seulement un p’tit peu.
Maintenant que c’est dit, on peut y aller o/


Donc en toute logique pour causer d’animes de l’année 2015 on commence par la saison... d’automne 2014. Parce qu’en fait le truc c’est qu’il y a 2-3 titres dont je voudrais causer mais qui rentrent pas dans cette fenêtre qu’est l’année 2015. Mais vu qu’ici c’est chez moi, YOLO je fais ce que je veux ~ Cette fois d’ailleurs je vais pas vous faire le coup du
“ooouuuiiii nooooon maaaiiis j’ai vraaaaaiiiiiment essayé d’être succinct maaaaiiiiis, j’avais des mots au bout des doigts, donc-en-fin-de-compte-c’est-un-pavé, désopasdéso”.

Y’a juste. Pas moyen.

C’est une cascade de mots, parce que même si je vais pas tout aborder ici, j’ai quand même maté pas loin de 40 animes l’an dernier (je vais être honnête, je pensais pas que c’était autant (même si dans le tas y'en a genre un tiers que j'ai drop)), DONC même si je fais qu’un petit paragraphe par anime, bah ça fait quand même 40 petits paragraphes ° 3°~


Il va vous en falloir de la détermination pour venir à bout de tout ceci è_é

Mais de toute façon vous me connaissez : je vais *pas* me contenter d’un petit paragraphe par titre.

À noter aussi qu’étant donné mon inaptitude à faire preuve de la moindre forme d’objectivité (?), j’utilise un système de notation assez bizarre avec des étoiles. Genre, au lieu de donner une note chiffrée qui quantifierait la qualité d’une série, je note plutôt avec des étoiles (de 1 à 5) qui illustrent mon appréciation du titre en question dans son ensemble et à quel point je le recommande. C’pas compliqué hein, typiquement :

★★★★★ – Grave bieng, quasiment tout du long, j’ai bien pris mon pied. Fortement recommandé o/
★★★★ – Fort chouette, avec des hauts et des moins hauts, mais dans l’ensemble bien cool. Assez recommandé !
★★★ – Sympa dans l’ensemble mais pas exceptionnel, avec des moments très perplexitude, voire p’t’être parfois chiants. Pas nécessairement recommandé, mais divertissant.
★★ – Pas bien folichon, ou alors très moyen/médiocre. Souvent c’est les génériques qui me poussent à pas drop, mais 9 fois sur 10 je regrette d’avoir pris le temps de regarder en entier.
★ – Drop.

Après bon, c’est très général. Je préciserai ce qu’il en est au cas par cas. Parce qu’un anime objectivement pas terrible peut avoir 4 étoiles ou plus si pour des raisons X ou Y j’ai bien accroché, malgré le milliard de problèmes qu’il a. Et inversement relatif proportionnel et équivalent. Avec de la chance vous trouverez même un truc qui vous bottera.

(ce fut, une fois de plus, une grosse intro).



AUTOMNE 2014



Shingeki no Bahamut : Genesis



Ce que j’en retiendrais : “FAVAROOOOOOOOO”

J’allais dire un truc du genre "first but not best" mais en fait c’est moche et ça transmet pas du tout l’idée que je veux donc laissez tomber, oubliez ça.
Shingeki no Bahamut (a.k.a Rage of Bahamut Genesis) est un anime de 12 épisodes (n’ayant absolument rien à voir avec Shingeki no Kyôjin, a.k.a Attack on Titan) issu du jeu de carte en ligne éponyme (il en pullule une quantité hallucinante sur l’internet ™  japonais j’ai l’impression), et ça vous fait une belle jambe de savoir ça puisqu’à priori le plot est original.
Shingeki no Bahamut : Genesis (que je vais maintenant abréger en SnB:G) se déroule dans un univers fantasy-médiéval, où le redoutable Bahamut a failli détruire tout ce qui peut l’être. Les dieux et les démons se sont alors alliés pour le sceller, chaque "camp" ayant un bout de la clé qui maintiens le sceau. Le but du jeu étant bien sur que les deux bouts ne soient jamais rassemblés, le cas échéant Bahamut sera de sortie. Ce qui serai PROBLÉMATIQUE. Je-sais-plus-combien d’années plus tard, un bout de la clé est volé.

*dun dun dun*

Bon en fait je réalise quelque chose que je savais déjà depuis une demi éternité : je suis nul quand il s’agit de faire des synopsis. Donc je pense que pour la suite je ferai un effort pour ne pas en faire (ça allègera ce billet qui risque d’être fort long).
Version courte. Shingeki no Bahamut : Genesis c’était très bien.

Version longue. Shingeki no Bahamut : Genesis était effectivement très cool, ça remonte un peu donc c’est plus hyper frais dans ma tête, mais j’ai pas le souvenir d’avoir trouvé quoi que ce soit de meh dans ces 12 épisodes. C’est un super récit d’aventure au plot actually fichtrement chouette, qui mélange avec habilité des légendes mythologique (ceci ne veut sans doute rien dire mais bon) et des faits réels de l’histoire, dans un univers tantôt chatoyant tantôt très sombre. L’anime propose des persos qui peuvent se vanter d’être vraiment funs, charismatiques, pas clichés et -surtout- pas over powered. Ce qui donne pas mal de très chouettes scènes d’action plein de bonnes idées où concrètement les affrontements se jouent non pas sur la force brute mais vraiment sur "ok comment je fais pour prendre l’avantage sur mon adversaire". Et fichtre c’est sacrément cool. À plus forte raison quand c’est appuyé par une animation aussi au poil. Je suis pas un spécialiste en matière d’animation mais perso je l’ai retenu comme clairement un des bons anime de 2014 en termes d’animation (sous entendu, parmi ceux que j’ai vu) ; y’a sérieusement quelques passages visuellement très beaux, et dans l’ensemble on est dans la moyenne haute de ce que j’ai l’habitude de mater (par contre, masse de CG (=> Computer Graphics, basiquement de l’animation en modélisation 3D (qui s’intègre rarement bien))). Je dis oui aussi pour le character-design (que l’on doit à Naoyuki Onda), les décors et les doublages. Mention spéciale d'ailleurs à Inoue Go -incarnant Kaisar- et ses "FAVAROOOOO" qui viennent du fond du coeur (Kaisar est un perso réellement déterminé, ce qui est cool).

Je sais pas trop quoi dire d’autre alors juste je finirai sur l’OST. Alors. Globalement l’OST je ne m’en souviens pas MAIS j’ai noté sur mon pense bête qu’elle est bieng. Notez par ailleurs que je ne retiens genre absolument jamais l’OST d‘un anime sauf quand elle transcende l’univers (celle de Kill La Kill par exemple). Concernant les génériques d’ouverture et de fin, ils sont bons. Ou plutôt. Hmmm, l’ending est chouette sans plus. Par contre EXiSTENCE, du groupe SiM, qui sert d’opening à SnB:G *est* un titre qui déchire bien ouais, et visuellement cet OP n’est pas en reste et nous balance des superbes plans. Très bon opening, j’en redemande.
BREF. Il serai temps que je m’arrête pour cet anime là, sachant qu’il en un paquet d’autres derrière... on risque de pas s’en sortir :DDD


Shingeki no Bahamut : Genesis - ★★★★★ - Mention "Petit coup de coeur"

TLDR : J’ai grave kiffé, allez-y les yeux fer-... *grands ouverts* parce que c’est joli, bien rythmé, fichtrement drôle et assez prenant. Et puis j’ai genre jamais vu une Jeanne d’Arc aussi badass que dans Shingeki no Bahamut (et dieu sait que depuis ma tendre enfance "Jeanne d’Arc" a une connotation très négative (la probabilité que les 2 personnes qui savent pourquoi passent par ici, se souviennent de ce détail, *et* m’identifient est sans doute inférieure à celle de gagner à Euro Million… conclusion : cette anecdote vous fait une belle jambe (lire Blue Screen of Life vous fera des jambes god tier à force hein))). Shingeki no Bahamut : Genesis, c’est très le oui.



Cross Ange : Tenshi to Ryû no Rondo.



Ce que j’en retiendrai : définitivement ce passage là (et le 1er OP (surtout le 1er OP en fait)).

Bon c’est bien parce que Cross Ange c’était vraiment nul donc j’ai pas super envie de traîner dessus. En gros c’est un anime dégoulinant de fanservice avec des femmes en petite tenues qui pilotent des mecha appelés Valvrave Para-Mail pour combattre les grodragon pabô qui attaquent les humains. Les demoiselles en question sont des "Norma", c’est à dire des gens qui ont la particularité de ne pas pouvoir manipuler le "Mana". Les Norma subissent un racisme et un rejet unanime assez à vomir de la part des humains, et sont envoyés à Arzenal pour apprendre à buter des dragons. Ou se faire buter. Angelise, une noble, découvre le jour de je-sais-plus-trop-quelle-cérémonie-importante qu’elle est une Norma.

Donc. Cross Ange a un milliard de problèmes je trouve, mais la chose n’a pas l’air d’avoir été pensé comme autre chose qu’un simple divertissement basique au possible DOOOONC ne nous y attardons pas trop.
C’est pas joli, c’est bourré de CG pas discrets, c’est pas du tout -du tout- crédible sur un milliard de points, c’est dégoulinant de fanserv ecchi (et parfois de vraiment mauvais goût), c’est plein de persos très quelconques (certains sont assez désolants), j'ai trouvé le sound design (les batailles en particulier) suffisamment moyen pour actually l'entendre (il ne """s’intègre""" pas bien à l'image), et y’a aussi un fort souci de rythme j’ai trouvé MAIS vu que le plot est clairement pas ce qui importe dans Cross Ange, on va dire que j’ai rien remarqué.
En gros j’ai regardé juste *pour la science* et ma conclusion est sans appel : regrets regrets regrets.

PAR CONTRE. J’ai adoré le premier opening : Kindan no Resistance, de Nana Mizuki. En fait, pendant les 12 premiers épisodes, le truc qui me maintenait accroché à Cross Ange c’était réellement seulement l’opening (vous ne le saviez peut-être pas mais j’ai souvent un très fort attachement pour les génériques, on en reparlera plus au calme un autre jour). J’aime énormément Kindan no Resistance, je crois que l’utilisation de flûte et les sonorités "celtes" de l’arrangement du bousin y sont pour beaucoup. Mais dans l’ensemble c’est un titre super péchu que Nana Mizuki sublime assez par son chant.
Conséquence, j’ai été grave deg quand ils ont changé l’opening à la moitié de l’anime, pour un titre bien plus mou et qui -visuellement- reprend aux deux tiers des plans issus du premier OP ha ha.

Du coup, vous ne le saviez peut être pas mais je bosse depuis genre un an et demi (holy shit le temps passe) sur un arrangement piano de Kindan no Resistance. Parce que vraiment ça a été un coup de coeur.

Cross Ange : Tenshi to Ryû no Rondo - ★★ - Mention "Euh… le premier opening est bien"

TLDR : Oubliez ça. C’est un p’tit peu comme Valrave (que j’ai pas eu le courage de terminer (désolé ERU ERUFU), avec une quintuple dose de boobs et sans le côté WTF drôle à côté de la plaque. Parce que, bon, Valrave avait quand même le mérite d’être fabuleux et drôle. Très négativement, mais fabuleux et drôle quand même. Cross Ange c’était juste chiant. Truc amusant d’ailleurs, c’est avec Valvrave que j’ai eu mon premier coup de coeur Nana Mizuki-esque en termes d’opening ; Kakumei Dualism, chanté en duo avec TM Révolution. Opening qui a aussi fortement contribué à ce que je regarde la série. Ca fait beaucoup de coïncidences.



Gundam : G no Reconquista



Concrètement Gundam j’y connaît *vraiment pas grand chose*. On m’a offert une maquette d’un Gundam à monter soi-même quand j’étais gosse, ce qui m’avait grave botté, mais à l’époque j’avais pas la moindre fichtre idée d’où ça pouvait venir et c’était une demi décennie trop tôt pour que l’idée de chercher l’origine ne m’effleure l’esprit. Du coup j’ai absolument aucun attachement à cette série qui semble avoir un assez large public parmi les amateurs de mecha (entres autres (non je devine bien que Gundam c’est pas juste des grorobos)). Le truc c’est que j’ai l’impression que -un peu à la manière de la saga Fate- il y a un demi-million d’animes issus de Gundam, et ça continue de sortir.
Alors bon. Aussi fort mon attachement à ma maquette soit-il (elle a disparu dans de mystérieuses circonstances il y a de cela un bon moment déjà soi dit en passant), j’ai jamais réellement eu l’envie d’en savoir plus sur Gundam d’une quelconque manière que ce soit.

Par contre quand j’ai appris pour la diffusion de Gundam : G no Reconquista, j’ai pas hésité bien longtemps avant de décider que j’allais regarder, pour la simple et bonne raison que l’opening est une chanson de GARNiDELiA : Blazing. On retombe sur cette histoire d’attachement aux openings, toussa toussa, la boucle est bouclée, on en reparlera. Retenez juste que je me suis dit que ce serai une bonne occasion d’éventuellement découvrir Gundam.
Sauf que ça n’a pas pris et j’ai abandonné à l’épisode 4. J’étais pas le seul à être resté ultra perplexe sur ces 4 premiers épisodes, pendant lesquels j’ai trouvé que rien ne marchait. Je me souviens notamment que c’était super confus, on comprenait pas grand chose, le rythme c’était pas mieux et les personnages n’arrangeaient mais alors pas du tout la chose. Manque de bol, il paraît qu’après l’épisode 4 ça s’améliorait pas mal, mais trop tard, déjà drop. Parce que ces quatre épisodes là, ça n’allait *tellement* pas.

Même Cross Ange (pourtant super médiocre) je suis allé au bout (non sans peine), en grande partie parce que le premier l’opening me bottait grave. Mais là non, Blazing sauve absolument keudal car en fin de compte c’est sans doute un des titres de GARNiDELiA que j’aime le moins. J’adore GARNiDELiA hein (on en reparlera plus longuement prochainement), mais ils ont fait plein de chansons qui me plaisent pas ou très peu ; Blazing est genre dans l’équivalent des abysses de cette liste.

Gundam G no Reconquista - ★ - Mention "Drop au 4e épisode"

TLDR : Rien à sauver pour moi dans G no Reconquista, du coup bah, je découvrirait Gundam à une autre occasion.



HIVER 2015



Koufuku Graffiti


Ce que j’en retiendrai : mes repas en compagnie de Ryou

Koufuku Graffiti ou Isshoni eating with Ryou a.k.a Gourmet Girl Graffiti est un anime du studio SHAFT, adapté à la base d’un 4-koma. Et ça parle de bouffe. Mais genre. LA BOUFFE. Très clairement l’intérêt neumbeur ouane de Koufuku Graffiti c’est les victuailles. Je sais pas si ça vaut la peine que j’essaie de faire un synopsis car concrètement il n’y a pas grand chose à expliquer. L’anime ne brille pas par son scénario ni ses plot twists (on est dans du tranches de vie de toute façon), mais sur sa capacité à nous filer une dalle de ouf avec les recettes de cuisine de Ryou, magnifiées par une animation et un sound design 100% foodporn-esque.
Y’a un certain nombre de raisons pour lesquelles -quand bien même c’est pas *exceptionnel* comme anime- je vous recommande fortement de donner sa chance à Koufuku Graffiti. Genre :

Ryou qui mange.

Je sais pas. C’est assez quelque chose. Ryou kiffe manger, et elle a trop raison, manger cétrobien, j’approuve avec véhémence #TeamDalleux. Mais disons que Ryou a une manière assez GOLD de faire savoir que quelque chose est goûtu. L’anime étant très focalisé sur le foodporn, il y a une emphase de malade pendant les scènes de repas. Et Ryou en particulier... je veux pas gâcher la surprise mais svp essayez de manger en même temps qu’elle, je vous promet que c’est une expérience absolument unique qui va décupler l’impression que l’anime va vous laisser.
Après, Koufuku Graffiti c’est pas 24 minutes à regarder des persos manger. C’est aussi Shiina, la best girl de la série, c’est aussi Tsuyuko la super maid de mon screenshot, c’est aussi super beau parce que SHAFT (les premières secondes de chaque épisodes sont à chaque fois un eyegasm), et impec niveau animation parce que SHAFT (featuring le SHAFT headtilt ofc), et du coup c’est méga screenshot et gif material. Et Koufuku Graffiti c’est aussi s’attendre à ce que le riff de guitare de DATABASE (la chanson de MAN WITH A MISSION, qui sert d'opening à Log Horizon oui oui) parte quand Ryou fait ses courses (comprendront qui pourront (mais faut regarder l’anime pour ça :>)). C’est aussi un opening et un ending plutôt chouettes, et les previews les plus chou de l’univers (celui pour l’épisode 5 -> ♥). Et sinon c’est globalement du slice of life (+ les soucis qui vont bien du coup) avec *un* épisode où il y a du fanserv mais on s’en fou parce que c’est tellement pas ce qui caractérise la série que concrètement pointer ceci du doigt c’est du chipotage.


Koufuku Graffiti - ★★★★ - Mention "vous devriez vraiment le regarder en mangeant".

TLDR : Non sérieux. Regardez le en mangeant.



TATOE Kantai Collection



Ce que j’en retiendrai : Poi poi poi T A T O E

LE DESSERT (après Koufuku Graffiti, la boucle est bouclée, toussa).

Kantai Collection, ou Kancolle, est à l’origine un jeu japonais sur navigateur de type """"jeu de cartes"""", dont le but est de mettre au point la meilleure flotte de navire militaire, ou un truc du genre (actually j’y joue pas). À la base du moins ; lesdits navires étant des personnifications féminines de grands bâtiments de guerre de l’histoire militaire du Japon, j’ai cru comprendre qu’il y a des interactions possibles entre les persos, avec le plot et avec le joueur (genre on peut se marier à un pers- un bateau). Niveau gameplay ça m’est apparu assez chouette (mais j’y ai jamais joué hein), l’OST a l’air d’avoir des éléments TROP COOL (cette piste putain), le waifu material est immense (implying : internet pullule de fanarts) et bon, j’entends assez dire que le Japon est un pays où le nationalisme est pas moindre donc mettre en scène des navires de guerre ça brosse dans le bon sens du poil. DU COUP, le jeu a assez vite remporté un énorme succès. D’ailleurs, bien que non traduit -à ma connaissance- de nombreux joueurs non japanophones y jouent régulièrement. Parce que bon, y’a quand même des wiki et autres outils qui permettent de fissurer un peu ce mur de la langue runique. BREF. Kancolle ça cartonne, c’est au moins Pazudora-tier (pour rappel, Pazudora a un succès pas moindre, et je vous explique le pourquoi du comment ici), et en fait non c’est sans doute beaucoup plus que ça (c'est juste que je voulais link mon article sur Pazudora (Tee-hee °u°)). Perso, avant l’anime, je connaissais Kancolle que par sa commu créative qui fait des fanarts méga bien sur Pixiv, DeviantArt et tout autre site permettant de partager plus ou moins bien des créations de fans.

Du coup quand l’anime a été annoncé ça a été la GROSSE HYPE. Hype qui s’est accompagnée d’un peu de perplexitude quand on a su que les scènes d’action seraient majoritairement animées en CG (au final le résultat est honorable je trouve d'ailleurs). La diffusion du trailer a donné naissance à un meme rigolo (dont voici mon humble participation), ce qui a sans doute participé à maintenir l’attente de l’anime.
Je ne saurai dire si le synopsis est inspiré d’évènements précis dans le jeu mais en gros la série suit principalement Fubuki, un destroyer venant à peine d’intégrer la flotte, et met en scène un certain nombre de navires parmi les plus populaires comme Kongou, Shimakaze, Kaga et Akagi, dans leur lutte contre les abyssal (les méchants).

Alors, l’anime Kancolle ne brille très clairement pas par son scénario ni ses twists (et pourtant il y avait un peu de matière) mais restait sympa dans l’ensemble. La plupart du temps la mise en scène des batailles fonctionnent décemment, j'y ai souvent eu quelques frissons perso. Dommage que la fin soit aussi décevante (j’en ai vu des animes dont la fin est perplexitude mais là y’a du level (ceci dit c’est pas la pire de cet article)). Ça reste néanmoins une série fort distrayante mais un peu trop moe à mon goût, avec du fanserv mais pas à outrance, des épisodes funs, d’autres (trop peu je trouve) vachement plus sérieux, des chouettes instants d'animation et du bon gif material (remarquez l’importance que j’accorde à ce point là).

Mais j’ai cru comprendre que l’anime s’appréciait beaucoup plus pour ceux qui ont actually joué au jeu, ce qui ne surprendra personne. Il me paraît évident qu’à de multiples reprises l’anime a du faire référence à des mécaniques ou subtilités du jeu que Monsieur ou Madame Tout-le-monde ne percevrai pas comme telles (typiquement, à coup sûr les bateaux qui se restaurent dans des bains ça y est in-game (le truc qui accélère la récupération aussi)). Mais ce n’est pas un élément problématique pour les néophytes je pense, car à part des références ici et là je n’ai pas l’impression d’avoir manqué des éléments intéressants de l’anime parce que je ne joue pas au jeu. Maintenant, bon, en soi l’anime Kancolle ça vole pas méga haut de toute façon (normal, c’est des navires (bon y’a des porte-avions quand même)).


PAR CONTRE ses génériques, holy tatoe.


Il est assez peu fréquent que j’apprécie fortement *tous* les génériques d’un anime (bon c’est logiquement plus facile quand il n’y en a que deux). Je suis pas difficile en génériques, mais avoir des coups de coeur pour tout ceux d’une même série, chez moi c’est pas tout les jours. C’est le cas de Kancolle. Les génériques de Kancolle sont absolument formidables, ce qui me fait revenir dans cette situation désagréable qui est que j’en pense un bien fou mais je suis nul quand il s’agit de décrire ce que j’aime (en l’occurrence, la musique). Ce sont deux titres ultra péchus qui brillent grave par leur composition et leur arrangement. En particulier, l’ending, Fubuki (chanté par Shiena Nishizawa) se différencie assez de ce à quoi je suis habitué en termes de génériques d’anime ; d’une part parce qu’on est pas dans une chanson calme ou apaisée -comme c’est régulièrement le cas dans les ending-, ici on est clairement dans un titre rythmé et épique, et d’autre part -et surtout- pour son ton extrêmement solennel. L’ending est en fait l’élément de l’anime qui me rappelle le plus que Kancolle, à l’origine, ça tourne autour de navires de guerre ; parce que Fubuki a des sonorités résolument guerrières, qui ont clairement pour but de lui donner un air un peu militaire. La composition même du titre va dans ce sens, et son arrangement rend l’effet vraiment marqué, avec un petit ensemble de cordes frottées (dont un violon soliste), l’utilisation d’un tambour d’orchestre en supplément de la batterie, et surtout y’a ces cuivres. Souvent mis assez en avant dans la chanson, les cuivres en eux même contribuent beaucoup à donner ce côté solennel je trouve. De base Fubuki est un titre à la composition assez sophistiquée, qui est du coup sublimée par l’arrangement ; et Shiena Nishizawa, par son chant, en démultiplie la force. Ce qui fait de Fubuki un ending formidable que je n’ai jamais zappé, et une chanson qui -plus d’un an après- me donne toujours des bonnes vibes.

Et puis il y a MIIRO. Ou plutôt devrais-je dire… TATOE.

TATOE donc (non en vrai c’est MIIRO mais qui dit VRP MIIRO de toute façon ?) est la chanson qui sert de générique d’ouverture à Kancolle, chantée par Akino (de l’ensemble Bless4). Et wow p’tain ça marche *tellement* bien. Attention hein, je suis pas en train de dire que Fubuki fait pâle figure à côté hein. Je pense d’ailleurs que Fubuki est objectivement musicalement plus intéressante que MIIR- TATOE. Là on a une chanson qui finalement est assez standard comme opening ; un titre pop/rock assez épique avec un refrain grave accrocheur et un visuel clairement pas en reste (avec ces CG aux rendus pas *si* disgracieux je le répète), qui forment un tout super péchu et extrêmement efficace : regarder l’opening me donne actually systématiquement des frissons à la fin, aujourd’hui encore (non mais Kaga et Akagi à la fin ♥).
Du coup, hmmmm, aussi géniale Fubuki soit-elle, c’est à MIIRO que j’ai décidé de me dévouer. Parce que MIIRO est un excellent titre, tout autant que Fubuki. Et aussi parce que le *TATOE*.

"Tatoe" en japonais est un terme utilisé pour exprimer une hypothèse (on utilise souvent “tatoeba” pour parler d’exemples), et en fait ça vous fait une belle jambe car je voulais juste étaler ma culture weeb. Mon délire tatoe-esque est en fait simplement dû à l’emphase cosmique qui a été mise sur le "TATOE" précédant le premier (et le dernier, pour la version entière) refrain. À la base déjà, l’intro de la chanson et le premier couplet annoncent bien la couleur et permettent de se faire une idée de l'énergie (et le ton) du titre, puis le couplet pré-refrain arrive d’abord avec douceur puis dans un crescendo qui s’intensifie et annonce "eh, attention tient toi prêt, le refrain va partir à cent à l’heure". Du coup toi t’es là en mode "come at me bro". ET LÀ.

T A T O E

Ce TATOE là, sur moi il a au moins 50 fois le pouvoir du "DATABASE DATABASE". C’est vous dire à quel point il me hype absolument systématiquement que je vois ce générique. Le "TATOE" dans MIIRO est ultra mis en valeur par l’absence de transition entre le crescendo épique et le silence qui suit, d’autant qu’Akino y a mis du coeur (comme dans le reste de la chanson ceci dit hein) et de la conviction. Du coup ouais, y’a une emphase assez folle sur ce TATOE. Et avec mes excès de zèle, je m’y suis grave attaché.
Bon pour ma défense, la communauté osu! ne m’aidait pas trop ; MIIRO a tellement plu que plus d’une dizaine de beatmaps osu! de la chanson ont été validées. À un moment on en avait même quasiment une nouvelle par semaine. Du coup MIIRO est devenu un petit meme dans la commu ; à chaque nouvelle map de MIIRO y’avait toujours quinze gens pour poster en commentaires des "here’s our weekly tatoe". Et moi évidemment j’adore cette chanson, et je la joue pas mal sur osu! doooooonc j’me suis assez vite fortement attaché au TATOE ouais. Je veux dire, "TATOE"" c’est devenu ma notification pour Trello, les MP Twitter et pour mon mail pro. Et à chaque fois ça m’emplis de détermination <3

Après bon. On s’accorde pas mal à associer MIIRO à "TATOE", mais dans une moindre mesure Fubuki et "TODOKE" marchent pareil hein (et là encore en ce qui me concerne la commu osu! y est pas pour rien).
BREEEEF. MIIRO TATOEH et Fubuki TODOKEH déchirent vraiment grave et je cacherai à personne que WELP ces génériques sont au moins 70% de mon engouement pour l’anime Kancolle.

Kantai Collection - ★★★★ - Mention "les génériques sérieux ♥"

TLDR : J’aurai sans doute un peu plus apprécié si j’avais joué au jeu (et si on avait eu une meilleure fin), mais en fait les deux génériques sont tellement géniaux que ça compense. Je serai presque tenté de recommander de regarder l’anime juste pour avoir l’OP et l’ED dans leur contexte. Parce que c’est vraiment dans ce contexte qu’ils brillent le mieux (et bordel qu’est-ce qu’ils brillent).





J’aurai bien écrit un paragraphe ou deux sur Rolling☆Girls mais j’ai genre absolument aucune idée de ce que j’ai regardé pendant ces 12 épisodes. C’est un truc fichtrement curieux et parfois assez, euh, random (??), d’où sort de manière complètement aléatoire des instants d’animation visuellement incroyablement satisfaisants. Je sais pas comment le décrire autrement, ça remonte à assez loin, j’ai rien pigé mais une force mystérieuse me poussait à continuer (probablement la beauté du truc, parce que pour le coup y'avait du level). Et en fin de compte d’ailleurs c’était sympa mais vraiment j’ai aucune idée pourquoi.



Printemps 2015



DanMachi

(désolé j’ai pas la foi d’essayer d’écrire le titre en entier, même si well cette parenthèse est beaucoup plus longue)


Ce que j’en retiendrai : le ruban bleu

AHERM. À moins que vous n’ayez vécu dans un lieu éloigné de tout accès aux internets geek/otak’/whatever, vous avez difficilement pu passer à côté de ce perso féminin aux formes généreuses -ma foi fortement mises en valeur- quoi que *paraissant* très jeune et portant un ruban bleu en guise de soutien-gorge de fortune. C’est Hestia. Une des déesses de DanMachi.
On associe pas mal l’univers de DanMachi à un contexte proche d’un MMORPG. Bien que s’en soit pas du tout un, c’est vrai qu’on y retrouve quelques similitudes, à commencer par le gros donjon que les aventuriers explorent toujours un peu plus, un des fondements de DanMachi. En affrontant les monstres qui peuplent le donjon, ces explorateurs acquièrent de l’expérience, leur permettant d’augmenter leurs aptitudes physiques et acquérir des compétences. Mais il faut avoir la bénédiction d'un dieu ou une déesse pour ça. Ces derniers prennent sous leur tutelle des aventuriers, qui deviennent alors la familia. DanMachi tourne autour de Bell Cranel, unique membre de la familia d’Hestia.
(pourquoi je m’efforce toujours à essayer de faire un synopsis alors que je *sais* que je suis nul pour ça)

Bon donc DanMachi n’a rien d'exceptionnel, mais c’est un très chouette divertissement. La plupart du temps ça se prend pas trop au sérieux, même si l’air devient assez grave quand c’est nécessaire. L'ensemble a un fort potentiel screenshot-esque/gif-esque ; y’a pas mal de très bons moments d’animation (genre les combats dans les épisodes 3 et 8, kudos ouais) et en bonus le sound design *est* pas mal du tout (je salue notamment l’utilisation de sons saturés dans le bas-med qui rendent certaines actions plus imposantes (même si ça a tendance à revenir un peu trop souvent)).
Au delà de ça, l’anime ne joue pas beaucoup sur son plot. Ce qui n’est pas vraiment surprenant dans la mesure où on y retrouve aussi pas mal d’éléments (et les soucis qui vont avec (le plot pour ne citer que lui)) qu’on retrouve souvent dans les animes comprenant un harem, et la plupart des persos sont pas méga géniaux. La plupart.
Bell -le protagoniste- est complètement dans une situation de "notice me senpai" où la senpai c’est Ais Wallenstein. Ais c’est probablement le meilleur perso de la série, elle se distingue assez bien du reste du cast, et ne m’a pas paru coller à un cliché en particulier. Balèze et fière, mais pas hautaine, bienveillante, discrète, observatrice et pertinente, j’ai souvent eu de du mal à piger le perso et ce qu’elle pouvait penser, étant muette et concentrée sur une partie pas négligeable de ses apparitions. Du coup même si elle semble pas vraiment consciente de la manière dont Bell la perçoit, bah j'en suis pas 100% sur parce qu'à la base en fait elle montre pas grand chose. Et ça me plaît bien de pas pouvoir la lire, ça rendait chacune de ses scènes et apparitions vraiment appréciables. Bonus : c’est une chouette senpai. Du coup ouaip, bon perso Ais. Pour le coup j’en redemande. Je suis d’ailleurs assez content d’apprendre l’adaptation de Sword Oratoria en anime, qui se centrera vachement plus sur elle j’ai cru comprendre :>>>>



Par contre. Hestia j’en peux plus. C’est p’t’être pas le pire perso maaaiiis elle en est pas loin. Basiquement mon souci avec Hestia -qui est la déesse de la familia de Bell- c’est que c’est la mascotte trop mimi de l’anime. Et elle joue un peu trop (bien ?) ce rôle. Tout va dans ce sens, ses mimiques, ses actions, son comportement/sa relation avec BELL-KUN (uuuugh), les intonations de sa voix (elle est doublée par Minase Inori) et surtout son design. Je vais être honnête hein, au début ce design avec ce ruban bleu à la bien noble fonction me faisait grave délirer. Et j’étais pas le seul. Hestia a eu un succès énorme en tant que mascotte de DanMachi, envahissant donc très vite mes internets (en particulier, Pixiv et Twitter ont fait transiter un débit incroyable de fanarts et screenshots Hestia-esques), et sujet de nombreux gifs et délires (comme ceci). En soi c’pas un souci puisqu’au début ça me faisait triper, je partageais volontiers les jolis fanarts qui me passaient sous la TL. Le truc c’est qu’à côté, dans 95% au moins de ses apparitions dans l’anime, y’a écrit "mascotte" en WordArt taille 248 sur son front. Ca par contre j’ai vite saturé. Du coup ouaip, à force de la voir en permanence partout, tout le temps, même quand je ne regarde pas l’anime, j’y suis devenu allergique.

Et sinon Bell euh, il a un p’tit côté Kirito (je veux dire, au delà du fait qu’il est doublé par Matsuoka Yoshitsugu, qui double actually Kirito dans SAO) mais pas trop parce que contrairement à ce dernier qui est toujours plus fort que tout le monde en permanence (ou presque), Bell *a* une courbe de progression, et la majorité de son skill vient de quelque chose. Sa victoire dans l’épisode 8 vient de quelque chose, son skill magique vient aussi de quelque chose (même si c’était *un peu* gratuit quand même), son style de combat (et d’équipement) aussi c’est quelque chose qui s’est mis en place sur la durée. Après, on retrouve le schéma classique du héros au potentiel énorme et qui va devenir ultra balèze quand il l’aura maîtrisé. Mais dans DanMachi je trouve que ça marche plutôt correctement ; être plus fort que les autres est un peu une lame à double tranchant pour Bell, car souvent l’usage de son potentiel a des conséquences, au moins à court terme. Du coup c'est pas chiant. Kudos.


Dungeon ni Deai wo Motomeru no wa Machigatteiru Darou ka - ★★★★ - Mention “7,8/10 - too much Hestia”.

TLDR : C’était chouette hein dans l’ensemble, la chose évolue bien et tout. Y’a des bons délires et même si certains persos sont un peu relous, dans le tas y’a quand même des chouettes éléments. Mais. Ah. Hestia. Je jouais volontiers le jeu eu début, mais à force de la voir en permanence -et surtout la façon dont elle est mise en scène- j’ai vite saturé. J'aurai volontiers mis 5 étoiles si elle insitait pas tant sur son rôle de mascotte, mais non, c'est le gros point noir de la série. Sinon à part ça DanMachi c’était bien.



Ore Monogatari



Ce que j’en retiendrai : les "kyaaaaa" de Yamato

Si ma mémoire est bonne -elle ne l’est pas- j’avais test Ore Monogatari totalement au hasard parce que pourquoi pas et bah euh, j’aimerai bien que le hasard me guide plus souvent vers des animes comme ça parce que c’était méga bien (ceci dit le hasard m’a aussi guidé vers Shigatsu wa Kimi no Uso et encore une fois c'était très GJ).
Ore Monogatari (qu’on peut traduire par "Mon Histoire") raconte l’histoire de Gouda Takeo, un grand tas de muscles dont la popularité auprès de la gent féminine est inversement proportionelle à celle de son meilleur pote, Sunakawa Makoto, beau gosse faisant systématiquement chavirer les coeurs (un peu malgré lui mais bon). La donne va un peu changer quand les chemins de Takeo et Yamato Rinko (qui ne sont pas du même établissement scolaire) vont se croiser.
Bien évidemment avec un postulat pareil vous devinez bien que -oh là là je spoile, quel horrible personnage je suis- ces derniers vont tomber amoureux l’un de l’autre et passer du temps ensemble. Le truc c’est que si je vous disais pas ça (sachant que c’est bouclé dans les premiers épisodes donc bon) je pourrais absolument rien dire sur le reste de l’anime. Ce qui est embêtant dans la mesure où "le reste de l’anime" c’est plus ou moins une vingtaine d'épisodes. Du coup ouaip, je suis un monstre pour vous avoir spoil ceci, qui est de toute façon un plot twist d’une subtilité incroyable.

Donc, Ore Monogatari, pourquoi c’était cool. Parce que c’était très drôle et très mignon à la fois, Takeo et Rinko étant deux persos qu’absolument tout oppose. Takeo est un gars très rentre-dedans dont le cercle d’amies est extrêmement restreint, si bien que la plupart de ses interactions avec des persos féminins sont emplies d’un niveau de tact qui n’a d’égal que le néant. Et on en rit volontiers. À côté Rinko semble montrer une forte timidité (qu’elle surmonte quand c’est nécessaire (ce qui est bien)) qui font de chacun de ses échanges avec Takeo un challenge mental, se traduisant par une multiplication de son pouls par approximativement 729. Et on en rit volontiers. Et entre les deux, y’a Makoto qui tient la chandelle avec une patience et un tact incroyable. Et on en rit volontiers.

Je simplifie p’t’être un peu trop hein, mais là c’est le postulat de l’anime et ce sur quoi repose une partie pas négligeable de son intérêt. Alors quoi, on serai dans une comédie romantique classique ? Bah p’t’être bien. Néanmoins en ce qui me concerne j’en ai pas vu des masses, et Ore Monogatari est de loin la romcom qui marche le mieux. On retrouve quelques éléments communs à ce genre de série comme les triangles amoureux, les lieux choisis pour les rendez-vous, la formation d’autres couples autour des protagonistes, l’introduction de rivaux, et j’en passe et des meilleures. Mais dans Ore Monogatari ça fait mouche tout le temps ou presque. Et je pense que l’animation y est pas pour rien. Parce que pour le coup chez Madhouse ils se sont fait super plaisir pour soutenir le comique de situation par les visuels adéquats. J’ai envie de dire, cf mes screenshots un peu plus haut (j’en ai pris p l e i n). Et encore, j’ai pas mis les meilleurs parce que j’ai vraiment pas envie de vous gâcher le truc en postant à l’avance tout les moments visuellement intéressants. Donc ouip, c’est un avant goût. De même, le potentiel gif-esque est sans limite. Après bon, le truc aussi c’est que Takeo -étant une montagne de muscles dans une romcom- est un peu immortel. C’pas nécessairement un mauvais point mais y’a des moments où le over-the-top-isme est quand même sacrément too much.
Point bonus pour l’opening, Miraikei Answer, de TRUSTRICK, un titre musicalement fort fort sympa, proposant pas mal de chouettes plans. J’apprécie aussi la petite subtilité de l’OP qui change en fonction de l’évolution du plot.


Ore Monogatari - ★★★★★ - Mention "bonne romcom audio-visuelle".

TLDR : J’ai pas mal simplifié -entre autres parce que c’est plus tout frais dans ma tête-, j’ai pas mentionné que Takeo et Rinko ont tout deux une bande de potes qui vous arracheront plus qu’un simple sourire, ni que les doublages marchent sacrément bien (les "kyaaaa" de Rinko >>>>), que les parents de Takeo sont fabuleux, et d’autres trucs que j’ai plus en tête. Mais Ore Monogatari cétrétrébien, ça se regarde n’importe où n’importe quand et à n’importe quel rythme. Le truc bien étant que la qualité de la série baisse pas vraiment sur tous les 24 épisodes qui la composent. Kudos.



Shokugeki no Sôma (Food Wars)



Ce que j’en retiendrai : les Megumi face.

À la base j’avais pas l’intention de dire quoi que ce soit sur Shokugeki no Sôma, mais en fait en re-regardant tout mes screenshots je me suis dit que, si, y’a quand même 2-3 trucs à dire ha ha.
Le nom traduit de Shokugeki no Sôma c’est Food Wars, et c’est exactement ce dont il s’agit. Enfin, c’est pas que les personnages se lancent de la nourriture dans la tronche, mais plutôt qu’ils sont en permanence en compétition pour faire la meilleure bouffe de tout les temps. Koufuku Graffiti n’était qu’un échauffement ; Shokugeki no Sôma joue -lui aussi- à fond sur le foodporn, et c’est assez sidérant de voir que ça marche encore mieux.

Pour pitcher très simplement, on suit principalement (mais pas que) le parcours de Yukihira Sôma -qui tient avec son père un petit restaurant de quartier à l’excellente réputation- au sein de la prestigieuse et sélective académie de cuisine d’élite Tootsuki, mondialement réputée. Dans cette école les conflits (divers et variés) et divergences se règlent à coup de "Shokugeki", c’est-à-dire un duel de cuisine, avec thème imposé. C’est aussi le principal moyen de se distinguer et de montrer qui c’est le/la boss du cuisine game.

Pour le coup, contrairement à Kôfuku Graffiti, Shokugeki no Sôma joue assez sur son plot ; c’est pas nécessairement l’intérêt principal mais c’est important car ça donne une ligne directrice à l’évolution des persos au travers de leurs différents challenges et Shokugeki, ces derniers étant pris vachement au sérieux et rendus intensément épiques par la mise en scène et l’animation. En plus de donner GRAVE LA DALLE bien entendu. Je veux dire, le premier plat qui nous est présenté est un putain de rôti de porc aux patates et limite on sentirait son odeur. Comme je disais le foodporn ici c’est un peu le même topo que dans Koufuku Graffiti, avec un bon boost supplémentaire ; la bouffe est ultra magnifiée, sa préparation mise en scène de manière grave intense et, welp, le sound design c’est la cerise sur le gâteau ((☞゚ヮ゚)☞VOUS L’AVEZ ?). En plus c’est plein d’idées bouffe actually super intéressantes à tester pour les amateurs de cuisine ; genre, le faux rôti de porc de l’épisode 1 des gens l’ont testé et ça réellement l’air grave appétissant (ADN -qui a diffusé en simulcast l’anime- a joué le jeu aussi, avec en bonus des gifs, kudos). En ce qui me concerne aussi j’ai commencé à utiliser du miel dans certains de mes repas chauds après avoir regardé l’anime, et quand j’aurai plus de temps dispo (et le skill qui va bien) je tenterai volontiers d’autres idées. Donc ouaip, pour le coup c’est vraiment très chouette.



Par contre. Faut deal avec le fanservice. Après, contrairement à ce que suggère l’épisode 1 (qui s’y donne à coeur joie), le niveau de ecchi est pas méga élevé tout du long. Alors oui on se retrouve avec la majorité du cast féminin avec des boobs un petit peu trop tape-à-l’oeil, défiant parfois la gravité et qui rentrent de manière un peu trop commode dans des vêtements au design... peut-être douteux ? Évidemment aussi une partie pas négligeable dudit cast féminin va être fortement intéressé par Sôma, et bien entendu y’a des scènes classiques propice à montrer des bouts de peau, comme les scènes de bain. Après on a aussi un perso masculin ayant tendance à se balader assez régulièrement à poil. Est-ce que ça ré-équilibre la balance ? J’en doute, mais il a le mérite d’être là et c’est de toute façon un perso important dooooonc oui on le verra souvent. Ce qui est bien en soi, c’t’un bon perso. Mais au delà de tout ceci j’ai pas le souvenir -par exemple- d’une deuxième occurrence d’un truc comme les tentacules du premier ep quoi (ceci dit, ma mémoire n’est pas une référence). Donc si vous êtes de ceux pour qui le fanserv pose problème, y’en a, c’est sur, mais il est un poil plus contenu qu’il n’y paraît au premier abord.
D’AILLEURS. Super kudos pour ne pas avoir cédé à la tentation de refaire cette scène d’un ridicule sans nom et plus drôle depuis des décennies du :

"Oh mon dieu je t’ai pas vu et on s’est rentrés dedans par accident et tu tombes sur le dos et moi je tombe en avant et en essayant d’amortir ma chute avec ma main cette dernière atterrit malencontreusement sur tes boobs et je mets une demi minute à m’en rendre compte parce que c’est vrai que lors d’une chute à partir d’une position debout il faut quinze putain de secondes pour recouvrir ses esprits et s’assurer que son corps fonctionne intégralement (surtout les mains, c’est très important) et oh là là je suis désolé de ma maladresse qui contourne *systématiquement* de manière un-peu-trop-commode les lois physiques opérantes pendant une chute".

MERCI. Mieux d’ailleurs, Shokugeki no Sôma en fait du comique de situation et p’tain ça avait fait ma journée de voir ça. J’en ai tellement marre que ce """~~gag~~""" soit encore utilisé de nos jours, même si c’est pour des animes sans la moindre ambition. Je me souviens très très bien que lorsque les indices annonçant que ladite chute allait avoir lieu dans les 10 prochaines seconde sont arrivés, j’étais prêt à ragequit l’épisode parce que du coup je l'avais vu venir et ne voulais *vraiment* pas voir de nouveau ce truc. Mais non. Pour le coup on m’a prit à revers. Bien ouej.
Annonce de service aux auteurs qui ajoutent ceci dans leurs scénarios : ce gag ne fait rire que les personnes qui """découvrent l’univers de la japanime""" et qui n’ont donc pas encore saturé de voir cette scène partout tout le temps, soit à peu près pas grand monde (je suppose) par rapport à la totalité des consommateurs de culture pop et loisirs japonais. Voilà.
Point génériques : ils sont très chouettes et ont quelque chose de chaleureux. J’aime bien.


Shokugeki no Sôma - ★★★★★ - Mention "Il était 21h30 quand j’ai re-regardé le premier ep afin de compléter cette partie de l’article et welp j’avais pas bouffé depuis midi donc j’ai très présentement une dalle cosmique".

TLDR : Je réalise un peu après coup que j’ai pas mentionné grand chose en fin de compte sur l’humour et le second degré de la série (quand on est pas dans un shokugeki j’entends (quoi que)) qui donnent quelques situations de grand n’importe quoi, ni sur le screenshot material, pourtant abondant. Mais en fait je sais pas trop de toute façon comment aborder cet élément brièvement, le mieux étant de le constater par soi même ~


Je reviendrai sur le cas d’Hibike! Euphonium en fin d’article ~


ÉTÉ 2015


Gatchaman Crowds Insight



Ce que j’en retiendrai : l’utilisation de Vocaloid pour le jingle de l’émission télé là

Gatchaman Crowds Insight est plus ou moins la saison 2 de Gatchaman Crowds, ou du moins, sa suite. Il y a cependant une ellipse entre la fin de Crowds et le début de Crowds Insight, Ninomiya Rui ayant rejoint les rangs des Gatchaman depuis vraisemblablement un petit moment quand cette saison 2 commence. Concrètement d’ailleurs, c’est une suite très cohérente à Crowds, qui paraît immédiatement familière ; on retrouve les mêmes persos, avec toujours ce character design assez spécifique, l'utilisation assez massive de CG (mais ça donne des chouettes résultats), l’opening est toujours un titre de WHITE ASH, etc... en soi la direction artistique globale semble pas avoir beaucoup bougé en fait. Un peu comme dans la première saison, on adore ou on déteste, mais il y a assez peu d’entre-deux. Sur ce point là, peu de changements. Crowds Insight, ça implique aussi le retour de Hajime, et là encore j’ai cru comprendre qu’elle laisse pas grand monde indifférent ; en ce qui me concerne j’aime beaucoup ce perso maaaiiis je comprends totalement ce qui peut faire que d’autres ne puissent pas la voir en peinture. Après, ces derniers n’ont pas nécessairement vu (ou du moins, apprécié) Gatchaman Crowds (parce que du coup un des gros points forts des la série c’était -justement- Hajime) et n’ont donc vraisemblablement pas cherché à regarder Gatchaman Crowds Insight. Là dessus, je ne peux pas vraiment leur donner tort (même si c'est quand même triste). Car Hajime est toujours Hajime. Et c’est une excellente chose pour la série.

Pour rappel, le principal intérêt -je trouve- de Gatchamn Crowds c’était la thématique abordée, à savoir les super-héros. Ces êtres ayant des capacités physiques (ou mentales) surhumaines, mais aussi ces gens qui ont la capacité venir en aide à autrui ou de faire changer les choses. Ça, c’est Monsieur et Madame Tout-Le-Monde. Et basiquement Crowds, c’est de ça que ça parle, et ça en parle très bien. Si vous avez pas vu Crowds et que c’est un sujet qui vous botte, arrêtez-vous de lire ici et allez le regarder, ça en vaut la peine :>

Crowds Insight met un peu de temps à bien démarrer ; d’ailleurs le début de cette saison donnait même l’impression d’essayer de détruire toute la réflexion qui a été construite dans Crowds. Actually c’est un peu plus subtile que ça, et -ne vous en faites pas-, c’est bien entendu pas le cas. Par contre c’est vrai que Crowds Insight reviens sur quelques détails de ce qui a été dit dans Crowds, et s’en sert plus ou moins comme premier élément de plot du premier arc. Ce n’est qu’un peu plus tard qu’on rentre vraiment dans le vif du sujet : la pensée commune au Japon.

Je vais essayer de pas trop en dire parce que -de même que dans Crowds- l’intérêt neumbeur ouane de Crowds Insight réside dans la manière dont cette thématique est traitée (et en ce qui me concerne je trouve que c’était pertinent), du coup évitons de tout dévoiler. Mais en gros le contexte de ceci c’est un souci qui découle plus ou moins du honne/tatemae. Dans le cas où vous ne connaîtriez pas je vais essayer d’expliquer brièvement ce que j’en ai compris ; peut-être avez-vous déjà entendu dire que les japonais disent assez peu ce qu’ils pensent en public ? C’est la manière dont nous autres occidentaux percevons le honne et le tatemae. Je vous invite à lire des articles plus pertinents là dessus (ici ou ici par exemple), mais pour résumer, le honne c’est ce qu’une personne pense vraiment, et le tatoe tatemae c’est la pensée d’un groupe. Et en gros, la société japonaise cherche le plus souvent à conserver son harmonie et sa cohésion en s’exprimant selon le tatemae (pensée commune), plutôt que de créer des conflits en laissant tout le monde montrer son honne (pensée individuelle), créant ainsi des opinions divergentes. C’est un peu délicat à gérer pour nous autres occidentaux mais au Japon c’est comme ça que ça marche, le truc étant de bien savoir quand et à qui on peut montrer son honne.

Gatchaman Crowds Insight pointe du doigt les enjeux qu’il peut y avoir derrière cette pratique. Et là encore, le sujet est vachement bien traité je trouve. C’est super chouette que ceci soit mis en lumière dans la japanime parce que bah c’est majoritairement la société japonaise qui est concernée. Vraisemblablement ça n’aura pas grand impact à long terme (je suppose (?)), mais moi en tant qu'européen qui beigne pas dans le honne/tatemae, je trouve que la simple existence de Crowds Insight et de son propos est une bonne chose.


Gatchaman Crowds Insight - ★★★★★ - Mention "pertinent".

TLDR : J’ai oublié de mentionner plein de trucs (notamment le duo magique que forment Berg Katze & Hajime, et tout simplement les trois quarts des persos en fait), mais concrètement Gatchaman Crowds Insight est une suite légitime et cohérente à Gatchaman Crowds : ce qui ne vous y avait pas plu ne vous plaira pas dans Crowds Insight, et inversement. L’anime se destine clairement à ceux qui ont apprécié l’approche de Crowds. Si c’est votre cas, foncez.



Charlotte



Ce que j’en retiendrai : le gif material.

Cher Internet,
Aussi similaires deux choses -de quelque nature qu’elles soient (et à plus forte raison si elles sont du même auteur)- soient-elles, je te serai reconnaissant de cesser de vouloir systématiquement et *continuellement* les comparer.
Tout au long de sa diffusion Charlotte a été sujet à un peu trop de comparaisons à mon goût avec Angel Beats (qui est excellent soit dit en passant, sérieux foncez si vous ne l’avez pas vu), anime du même auteur diffusé 10 ans plus tôt, et qui lui est -je l’accorde- peut-être relativement supérieur en quelques points. Est-ce qu’Angel Beats est meilleur que Charlotte ? Je pense pas mais c’est pas impossible yup. Est-ce qu’Angel Beats et Charlotte se ressemblent en de très nombreux aspects, au point que les sarcasmes des gens qui disent que c’est la "même chose" aient du sens ? Je reconnais ne pas pouvoir le nier avec une fermeté absolue car je trouve aussi que c’est une remarque au moins partiellement fondée. Est-ce une mauvaise chose ? Je le perçois pas comme tel. Est-ce que Charlotte est mauvais du coup ? Clairement non, faut arrêter. Au-delà de cette comparaison, Charlotte est légitimement -je pense- assez au dessus de la moyenne haute par rapport à la production audiovisuelle issue de la japanime dans sa globalité. C’est vrai qu’il y a des similitudes qui rendent perplexe mais que voulez-vous, c’est le même auteur à l’origine (Maeda Jun, qui est aussi auteur de Clannad (que je n’ai pas vu soit dit en passant)). Ça excuse pas tout, mais ça a du sens vous pensez pas ? Parce que bon, c’pas que tout ceci a donné à Charlotte une réputation un peu perplexitude, mais en fait partiellement si. Dites-vous bien que tout les gens qui ont regardé (ou voulu regarder) Charlotte n’ont pas nécessairement vu Angel Beats, accessoirement.

C’est un peu tard pour dire tout ça mais fallait que ça sorte depuis le temps parce que wow ça m’avait tellement vénèr vous avez pas idée. Et même s’il ne s’agit ici que de Charlotte, c’est une attitude que je vois un peu trop souvent à mon goût sur internet avec un peu trop de choses (pas que l’art d’ailleurs (c’est aussi pour ça que mon raz-le-bol s’est accumulé depuis le temps, et se déverse aujourd’hui dans ces lignes)). Comparer c’est bien, ça permet de constater des évolutions et d’avoir des attentes et tout, mais considérer les choses uniquement au travers de ce prisme ça me va pas du tout. Du coup ouaip, annonce de service : internet, fait un peu moins de comparaisons, apprécie plus ce que l’humanité produit, stp.



Maintenant que tout ceci est dit allons-y. Charlotte donc ça tourne autour d’un établissement scolaire dans lequel sont réunis des jeunes ayant constaté avant leur majorité la manifestation d’un pouvoir surnaturel. Un groupe d’étudiants de cette structure s’active à rechercher les jeunes ayant cette particularité, pour les inviter à rejoindre ledit établissement. Pour les protéger. Le perso principal, connard-kun, a le pouvoir de prendre possession du corps de quelqu’un d’autre pour quelques secondes, et sera donc le premier de l’anime à rejoindre cet établissement visant à protéger les jeunes comme lui.
On pourrait croire qu’on a là le début d’un énième anime avec des lycéens qui ont des super pouvoirs eeeeeeet actually c’est le cas, mais le scénario est à des années lumières de ce qui se fait habituellement avec ce genre de séries. Le côté "club de lycéens avec des super pouvoirs" est un fil conducteur qui permet l’évolution de l’anime dans un premier temps sous forme de courts arcs, propice à pas mal d’humour, bien que le ton général de l’anime soit assez sérieux. Car dans un deuxième temps l’importance de la protection des jeunes avec des capacités surnaturelles nous sera dévoilée, et well, la chose prendra une tournure bien plus sévère, avec des enjeux graves, des plot twists et les instants émotion (qui marchent plus ou moins) qui vont avec.

J’apprécie d’ailleurs particulièrement que Charlotte n’ai pas suivi cette "mode" (??) qui consiste à tuer un des personnages principaux au bout du 3e épisode. C’est un truc que j’ai découvert avec l’excellent Puella Magi★Madoka Magica, et que j’ai vu utilisé de trop nombreuses fois un peu n’importe comment depuis. Sauf que du coup 99% du temps c’est mal amené donc ça marche pas. Annonce de service : il faut un certain nombre de choses pour que ça marche, la mort seule ne suffit pas à produire l’effet recherché.
Charlotte procède autrement et spoiler : ça fait super *décemment* le job.
(j’en parle que maintenant mais y’a un autre anime dans toute cette liste qui a tué un perso au 3e épisode, et actually ça march*ait* bien à la base).

Sinon c’est très joli, l’humour marche bien et le gif material est >>>>
En ce qui concerne les génériques, il y a plusieurs endings, qui changent selon l'évolution du scénario (un peu comme les opening des Monogatari Series si on veut) mais actually j’en ai retenu absolument aucun depuis le temps donc il est possible qu’ils ne m’aient paru juste "sympa" (ils peuvent aussi avoir été fort bien, mais le fait de ne pas les entendu souvent les ont fait s'évaporer ° 3°~). Par contre l’opening, Bravely You (Lia), est sacrément bien. Je suis même un peu déçu parce que le truc groove grave dès les premières secondes et met en évidence un mix super impec’, mais le refrain marche un peu moins bien. Il manque de pêche, alors que l’intro et le couplet sont vraiment cools (rien à voir mais sinon y’a aussi une beatmap osu! ultra cool (et assez difficile) de la version entière de Bravely You donc voilà).



Que dire d’autre sinon à part que j’ai vraiment adoré tout du long, ce qui est assez exceptionnel en 2016 pour un anime dont le postulat de base inclut "des lycéens avec des capacités physiques ou mentales surnaturelles".
Ah si. Je vais juste parler de la fin. Aucun spoil hein, mais si vous avez le moindre doute je vous en voudrait pas de skip jusqu’à mon TLDR (de toute façon ça devient long hu hu). Pour moi le *vrai* gros souci que Charlotte a, c’est sa fin. Enfin, pas ce qu’elle raconte, mais la manière dont elle le raconte. Parce que actually si on ne prend que les faits, on a une fin décente je trouve qui conclut bien le récit et ses enjeux, sans laisser de place à une saison 2, ce qui est bien ; c'est exactement ce qu'on attend d'une fin. Il est assez peu rare dans les animes (surtout dans ceux avec des lycéens avec des pouvoirs surnaturels) j’ai l’impression que les conclusions sortent un peu de nulle part dans les 2 derniers épisodes (*tousse*Musaigen*tousse*no*tousse*Phantom*tousse*World*tousse* ah là là les allergies commencent déjà ~) sans être introduite à aucun moment, juste histoire d’avoir une fin, tant pis si elle ne conclut rien ou est ultra ouverte. C’est le cas dans les adaptations basées sur des mangas/LN/VN/whatever originellement non terminés notamment.
Dans Charlotte c’est pas le cas, la fin est assez bien introduite, on connaît les enjeux quelques épisodes en avance et plusieurs sont dédiés à cette conclusion. Sauf que lesdits épisodes de conclusion -bien qu’ils fassent bien leur job- sont pas méga bien narrés. [SOFT SPOIL] C’est basiquement une liste d’évènements mis les uns après les autres par le biais d’ellipses, avec au bout un Deus Ex Machina sortant de nulle part et totalement gratuit.[/soft spoil] Ça fait le job hein (bon sauf le D-E-Machina faut pas déconner). Mais ça marche très clairement moins que le reste de l’anime car on en dit à chaque fois trop sans en dire assez, implying, ça montre suffisamment (donc trop) de choses pour nous mettre dedans et créer une attente, mais pas assez pour la satisfaire. Du coup concrètement la fin est décente mais elle aurait pu être mieux car là c'est juste une masse informe de frustration et de "ok mais pourquoi ?". Je sais juste pas comment, parce que rajouter un épisode aurait p’t’être induis un souci de rythme. Je sais pas. Mais je persiste et signe, la fin est correcte. Juste correcte quoi.


Charlotte - ★★★★★ - Mention "Anime de la saison (yup)"

TLDR : Tant pis pour tout le ramdan qu’il y a eu autour. Même si, oui, c’est vrai que j’avais vraiment pas regardé grand chose (trop occupé à faire du roller hue hue), il ne fait aucun doute que Charlotte est le meilleur truc que j’ai maté cet été là. Et je pense sérieusement que même si  Charlotte pouvait légitimement souffrir (?) d’une comparaison avec Angel Beats (qui lui ressemble beaucoup, je ne peux le nier), ça reste une très bonne série et ça pourrait l’être pour vous aussi si vous parvenez à bien garder ces deux animes dissociés (à supposer même que voys ayiez vu Angel Beats).
Je sais. En en parlant je vous facilite pas la tâche.



Overlord



Ce que j’en retiendrai : la carafe d'eau.

J’aurai voulu pouvoir décemment causer d’Overlord mais actually je crois que j’ai été un peu trop passif en le regardant, ce qui fait que j’en ai oublié une importante partie des bons éléments. Et il y en avait un paquet. L’état de mes souvenirs est tel que concrètement si j’en parlais ici ça ternirait plus son image qu’autre chose car je me souviens pas méga bien. Un peu deg du coup. Mais jetez-y un oeil attentif, c’est un n+1ième anime abordant la thématique usé jusqu’à la moëlle moléculaire du MMORPG dont on ne peut sortir. Sauf que l’approche diffère assez de Sword Art Online et Log Horizon (néanmoins parmi les deux, c’est de ce dernier qu’il est plus proche (ce qui est une bonne chose)), bien qu’on y retrouve des éléments similaires. Et ce mélange marche fichtrement bien. Ici, le protagoniste était le joueur le plus fort du jeu (allé hop, cash), et s'y retrouve coincé quand le serveur s'arrête. Donc son premier objectif est de rassembler des informations sur le monde dans lequel il se trouve, et savoir notamment à quel point il y est fort. Et ça là, ça ouvre la porte à tellement de bons développements vous avez pas idée. En plus les deux génériques envoient grave. Non sérieux donnez lui une chance, le 1e épisode déchire en plus.

Overlord - ★★★★★



Rokka no Yûsha



Ce que j’en retiendrai : La fin. Malheureusement.

Rokka no Yûsha c’t’un peu pareil. Enfin, la situation, pas la thématique ; c’est à dire que c’est cool mais je m’en souviens trop peu à mon goût pour en parler sans raconter de bêtises. D’autant que pour le coup le scénario de l’anime et ses twists sont des éléments importants. Ca se passe dans un univers fantaisiste, où un démon menace de d'exterminer toute (?) forme de vie ; mais à chaque fois que ce démon se réveille, la sainte déesse -qui a scellé le démon la toute première fois- choisit 6 héros pour repousser les forces du mal. [Soft spoil épisode 3 ou 4 (c'est là dessus que tout l'anime va se baser) que vous avez sans doute déjà vu si vous avez lu le synopsis sur un autre site mais STILL, je préfère prévenir ; ce qui suit est un soft spoil, mais ça reste un spoil] Ca s'est déjà produit 3 fois par le passé, et à chaque fois les héros choisis étaient au nombre de 6. Mais ce coup ci ils sont 7. [/soft spoil]

Ça, c'est le postulat de base. Et comme je disais, un des gros intérêts de Rokka no Yûsha, c'est l'évolution de son plot. Par contre pour le coup j’ai moyen envie de faire des efforts pour tout expliquer parce que je suis tellement *VÉNÈR* contre cette fin que ouais non tant pis. J’ai pas le souvenir d’avoir déjà été si énervé face à la fin d’un anime qui m’a beaucoup plu.
C’est dommage parce que Rokka no Yûsha était vraiment super bien et a su se montrer assez surprenant, joli avec des chouettes moments d’animation featuring ce sound design avec de la saturation dans le bas (comme dans DanMachi, mais pour le coup un peu trop souvent donc ça marche moins dans l’ensemble), des bons persos et un scénar qui a permis plein de développements intéressants, et en bonus : des génériques qui claquent. Quasiment tout était bien, presque tout du long. Mais p’t’ain à chaque fois que j’y repense je revois cette conclusion et UGH POURQUOI. Ça fait remonter des émotions négatives que j’aime pas avoir. Surtout pour un divertissement (à plus forte raison de cette qualité). Mais non, Rokka no Yûsha c’t’un peu l’allégorie de la déception. C’est dommage parce que sinon les 12 épisodes moins 6 minutes et 10 secondes je les approuve à fond. Regardez-le hein. Tant que vous allez pas plus loin que ce seuil ~

Rokka no Yûsha - ★★★★☆ (5 étoiles, -1 parce que le sel)



ÉTÉ 2015



ONE-PUNCH MAN



Ce que j’en retiendrai : l ‘ a n i m a t i o n

Je vais être très bref. Compte tenu du fait que vous lisiez présentement ces lignes, j’aurai du mal à vous croire si vous me disiez n’avoir jamais entendu parler de One-Punch Man et de sa hype intersidérale. On en parlait un peu partout, tout le temps, toujours en bien. Et, well. À mon sens One-Punch Man mérite largement les inombrables éloges et la hype qu’il y a eu autour. Donc basiquement si vous avez pas vu One-Punch Man, bah regardez-le. Je suis assez peu habitué à voir des animes dont la qualité suscite une unanimité si absolue dans mes internets (ça a été le cas de Kill la Kill pendant une partie de sa diffusion). À plus forte raison quand ledit anime a une telle HYPE, parce que la hype ça génère des attentes, et les attentes font qu’on est plus facilement déçu. Du coup c’est pas tout le temps qu’une série over-hypée satisfait les attentes de son public.
Eh bien c’est le cas de One-Punch Man, et je le répète, c’est vraiment pas pour rien.


One-Punch Man - ★★★★★ - Mention "Excessif et jouissif"

TLDR : Vous pourriez regarder One-Punch Man parce que c’est une orgie de fabuleux moments d’animation, ou parce que c’est très -très- drôle, ou parce que c’est une approche assez curieuse de la thématique des super-héros, ou parce que c’est une série absolument déjantée et sans limites, ou pour son générique formidable (ok là c’est mon attachement aux génériques qui parle), ou pour les quelques messages pertinents qu’il véhicule, ou pour plein d’autres raisons qui me viennent pas immédiatement à l’esprit mais qui sont là. Ou vous pourriez regarder One-Punch Man parce que la somme de tout ces éléments en font un divertissement ultra top SS+ tier. À vous de voir.


Owarimonogatari



Ce que j’en retiendrai : spooky Ougi

Je suis terriblement tenté de résumer tout ceci à : "si vous avez aimé les précédentes Monogatari Series, regardez Owarimonogatari. Sinon passez votre chemin."
À moitié par flemme je confesse (ma foi c’est un post fort long), mais aussi parce que c’est accurate en fait. Enfin, je vois pas dans quelles autres circonstances on pourrait vouloir regarder hu hu. Bon je vais essayer de faire un effort.

Depuis que j’ai découvert Bakemonogatari en 2011, j’ai basiquement rien regardé qui m’ai plus plu en matière de séries animées issues de la japanime. Excepté : la suite des Monogatari Series. Du coup mon avis sur Owarimonogatari vaut ce qu’il vaut ~ Et de toute façon pour traiter correctement le sujet il faudrait que je parvienne à en faire un article entier. Ce qui n’est : pas gagné.
Dans la chronologie Monogatari-esque -ô combien bordélique-, Owarimonogatari se situe...

*une recherche plus tard*

Oooooook oubliez ça je vais juste vous linker la chronologie postée sur /r/araragi parce que fichtre c’est compliqué à expliquer (et ce post est déjà excessivement long). Du coup Owarimonogatari est un élément de plus dans la continuité des Monogatari Series, le 12e épisode s’arrêtant pile en même temps que Nekomonogatari Shiro - Tsubasa Tiger (un de mes arcs préférés soit dit en passant).
Comme je disais plus haut ça n’a pas beaucoup d’intérêt de regarder Owarimono si vous n’avez pas regardé le reste (c’est pas une mince affaire mais si vous voulez mon avis ça en vaut carrément la peine) ; d’une part parce qu’Owarimono est un élément dans l’énorme récit que sont les Monogatari Series, et d’autre part surtout parce que cette saison là accorde pas mal d’attention à des persos auxquels on est pas vraiment habitués : Oshino Ougi, ainsi que deux tout nouveaux persos, Seishirou Shishirui et Oikura Sodachi. Et autant ces deux là seront l’objet d’arcs bien développés à partir de zéro, qui permettront de les connaître et de les comprendre, autant Ougi, ne pas l’avoir vue au préalable dans les autres Monogatari c’est un énorme *manque* tant ce perso est singulier. C’est pas compliqué (si), plus je la vois, moins je la connais. Et en fait. On la voit de plus en plus dans les Monogatari Series. Basiquement, on sait pas trop qui c’est, ce qu’elle veut, ni ce qu’elle sait, mais elle n’évoque rien de positif. Bien qu’elle ne soit pas (encore ?) un antagoniste explicite à ce jour, Ougi suinte "MENACE" par toutes ses pores. ET ACTUALLY ELLE EN A PAS BEAUCOUP. Parce que son design suggère que -excepté sa tête- l’intégralité de son corps est recouvert d’un vêtement noir (genre une combi de plongé ?). Y’a eu un p’tit meme d’ailleurs sur reddit tournant autour d’Ougi ; l’aura ultra négative qu’elle dégage lui a valu le doux sobriquet de Spooky Ougi. Je vais pas vous détailler le pourquoi du comment du creepiness de ce perso ceci dit, c’pas que ce serai inintéressant (voici quelques éléments), c’est juste pas tout à fait le sujet. Parce que bien qu’Ougi soit un des persos les plus présents dans ce "premier" arc d’Owarimonogatari, ce n’est pas (encore) autour d’elle que les soucis (?) à régler dans Owarimono tournent.




Les deux persos au centre des "deux" arcs que constituent Owarimonogatari, sont Oikura Sodachi et Seishirou Shishirui, qui ont eu par le passé une énorme influence sur respectivement Araragi Koyomi et Oshino Shinobu. Owarimonogatari est résolument tourné vers le passé, et défriche des moments importants qui ont fait de Koyomi et Shinobu ce qu’ils sont aujourd’hui. On commence par Ougi Formula, un putain de premier épisode de 50 minutes dans une pièce absolument close avec seulement Koyomi et... Ougi. Je vous raconte pas le malaise. Truc important à noter d'ailleurs : dans la timeline Monogatari-esque, c’est à priori la *première* apparition d’Ougi (je vous laisse faire les rapprochements avec ce que je racontait sur Spooky Ougi et tout). L’épisode d’après ouvre Sodachi Ridle, centré sur le personnage d’Oikura Sodachi, et laissera la place -5 épisodes plus tard- à Shinobu Mail, centré sur Shishirui Soishirô, le premier sbire de Shinobu. Ouais, le premier humain qu’elle a mordu pour en faire un vampire. Du coup ouaip, un peu de background pour le coup c’est très bienvenu. À noter par ailleurs que [soft spoil]Sodachi Ridle est le premier arc ever des Monogatari Series qui ne tourne pas autour d’une anomalie surnaturelle (excepté p’t’être Ougi mais techniquement on sait vraiment rien d’elle donc c’est une pure hypothèse fantaisiste).[/soft spoil] Ce serai vous gâcher la surprise d’en dire plus sur le plot, aussi j’en resterai là sur ce point. J’en ai p’t’être même trop dit.

Monogatari oblige, et SHAFT restant SHAFT, c’est : m é g a   b e a u. Vous avez pas idée du nombre de screenshots que j’ai pris pendant Owarimonogatari (et actually moi non plus). Les épisodes d’Owarimono si je me souviens bien durent environ 26 minutes à la base, bah moi ils duraient pas loin de 35 parce que je passais facile 10 minutes cumulées à faire marche arrière à chaque fois pour faire des captures pile poil aux bons moments. Oikura est ultra photogénique, j’adore son design, l’animation rend ultra bien compte de ses émotions et ses déchirements du cooooouuup ouais j’me suis fait plaiz’. Et bien sur y’a pas qu’elle hein, pendant tout les 12 épisodes j’ai pas arrêté parce que p’tain ouais non la pulsion scopique là wow. Je kiffe méchamment la direction artistique des Monogatari Series. Sachez-le. Apparemment on doit ça à Akiyuki Shinbô (qui bosse sur énormément d’anime de SHAFT du coup). Bon c’est SHAFT qui fait su SHAFT quoi. Du coup, ouip, kudos.
Un p’tit mot sur les génériques ? Un p’tit mot sur les génériques. Juste un petit hein.




Les génériques d’Owarimonogatari sont >>>>
Les openings des arcs Shinobu Mail -Mein Schatz, par meg rock- et Sodachi Ridle -Mathemagics, de Marina Inoue (qui double Oikura)- sont hands down les deux meilleurs je trouve, mais basiquement les 5 OP sont géniaux. Visuellement et musicalement. Mention ultra spéciale à Mein Schatz qui n’a aucun chanteur soliste (seulement des choeurs, non mis en avant), ce qui est assez inhabituel -surtout dans un générique d’anime- pour le faire remarquer et : ça claque (ces visuels dq;sdkjkalzjdfvhj). Dommage d’ailleurs que cet opening ne dure qu’une minute parce que perso j’en redemande. Mais du coup il se distingue vachement.
J’ai aussi un gros coup de coeur pour Sayonara no Yukue, d’Alisa Takigawa, ending des 12 épisodes d’Owarimonogatari, qui présente néanmoins des variations selon les chapitres. J’aime particulièrement ses visuels (du même type que ceux de Mein Schatz (apparemment Akiyuki Shinbô n’y est pas pour rien)) et pour le coup je trouve que la simplicité du *cheminement* (ho ho ho) de cet ending marche grave.
Après. J’en parle ici mais j’ai volontairement rien linké, parce que je préfère que vous les découvriez par vous même dans leur contexte hu hu.


Owarimonogatari - ★★★★★ - Mention "Monogatari"

TLDR : C’est pas par flemme que je résume Owarimono ainsi (pour preuve de bonne foi, comme promis j’ai fait un effort pour tout ceci), c’est juste que je trouve que c’est le principal truc à savoir en fait. C’est un élément légitime de l’énorme récit constitué par les Monogatari Series ; ce qui vous y plaisait vous plaira vraisemblablement dans Owarimono, et inversement. C’est pas les meilleurs arcs, mais ils sont très bien et exposent de manière Monogatari-esque des gros morceaux de background, tout en continuant d’amplifier le creepiness d’Ougi, qui finira par exploser un jour (et : j'ai hâte). Ajouter autre chose à tout ceci serai redondant. Enfin, plus que je ne le suis déjà je veux dire. Ah et y’a Ononoki aussi (là normalement c'est le moment où votre hype monte de 30 dB).



Subete ga F ni Naru : The Perfect Insider



Ce que j’en retiendrai : l'engrish

LAST BUT NOT LEAST.

Avant tout, histoire d’éviter la moindre confusion, Subete ga F ni Naru *n’est pas* mon anime de l’année. Par contre, yup, y’a une raison pour laquelle je me suis arrangé pour que ce soit le dernier de cette fort longue liste. Si vous venez de Twitter vous savez p’t’être même déjà hu hu.

Subete ga F ni Naru (comprenez "Everything becomes F") est une adaptation du roman éponyme d’Hiroshi Mori, publié le 5 avril 1996, narrant une histoire de meurtres en huit-clos dans un laboratoire secret sur une île isolée. J’ai essayé plusieurs fois d’en faire un petit synopsis mais une fois de plus mon skill abyssal pour ceci m’a vite stoppé. Mais en gros il s’agit de résoudre le mystère de meurtres qui se sont produits dans des conditions qui n’auraient *vraiment* pas dû le permettre ; le Dr. Magata Shiki a été assassinée alors qu’elle était enfermée seule dans un logement clos au possible depuis un truc comme 15 ans ou je sais plus mais bref, l’unique porte qui permettrait à quelqu’un d’y entrer ou d’en sortir est ultra surveillée donc c’est un homicide concrètement problématique. Magata Shiki est une génie de l’informatique, mais ses troubles mentaux l’ont amené dans sa jeunesse au meurtre de ses parents. Lesdits problèmes psychologique l’ont plus ou moins innocentée, néanmoins depuis cet évènement elle doit vivre dans ce logement quasi hermétique, au sein d'un laboratoire sur une île isolée. Mais elle s’y est faite assassiner, alors que Saikawa Sôhei -professeur- et Nishinosono Moe avaient justement organisé un voyage avec d’autres étudiants pour la rencontrer.
Bon bah j’ai fait un pseudo synopsis. *sigh*

Subete ga F ni Naru est un peu un thriller policier ayant une forte dimension psychologique, l’enquête est au centre de la série et ne pourra être résolue avant -entre autres- de comprendre 1°/ comment le système informatique Red Magic -supposé *vraiment* infaillible- a pu planter (Shiruno n’y est pour rien car présentement débranchée) 2°/ le personnage de Magata Shiki. Ce qui sera fort compliqué car ses troubles mentaux lui ont fait développer plusieurs personnalités. Ce mystère donnera lieu à des développements actually très philosophiques (l’épisode 1 annonce un peu la couleur), souvent initiés par Sôhei. C’est un professeur en sciences mais il a une perception des gens, des choses et des personnalités assez tranchées et inattendues. Si on veut, Saikawa -le protagoniste- s’interroge beaucoup sur le sens de la vie. C’est pas du tout un sarcasme. Au contraire, il questionne énormément de choses ; son point de vue souvent en désaccord avec ce que penserai Mr.Tout-Le-Monde est toujours au moins intéressant, et la plupart du temps super pertinent à prendre en considération. C’est d’autant plus chouette que Moe -qui est une génie des maths- a souvent une approche radicalement opposée à la sienne, ce qui donne lieu à des échanges d’opinions et de raisonnements assez profonds et zélés. Un peu à la manière d’un Monogatari, les dialogues sont au centre de Subete ga F ni Naru, et très clairement un des ses meilleurs éléments. Il faut s’accrocher, car ces conversations sont pleines de réflexions un peu lourdes à assimiler et d’indices un peu tordus pour percer le mystère. Mais ouaip, vous rateriez énormément de l’intérêt de l’anime et des plot twists en restant passif face aux dialogues, car leur importance est du même ordre que dans un Monogatari. La différence étant qu’ici, les sujets et l’ambiance générale sont quand même autrement moins propices à l’humour et bien plus ternes.



Voici un screenshot pas du tout raccord avec le paragraphe qui suit MAIS REGARDEZ CETTE PENTE QUI NE DEMANDE QU’UNE CHOSE : que je la descende en roller

Le gros de l’anime se déroulant dans un labo, les couleurs utilisées sont souvent assez froides et pâles. On a par ailleurs un character design assez, euh, inattendu (?). Visuellement, Nishinosono Moe et Magata Shiki sont sans doutes les persos ayant les plus beaux visages. Typiquement, il me semble que ce sont les seules à avoir une lueur dans les yeux (ce qui est visuellement satisfaisant). Dans le reste du cast il y a pas mal de persos qui ont des drôles d’irrégularités. C’est pas une mauvaise chose en soi, c’est d’ailleurs plutôt chouette de voir de visages qui ne soient pas des carbon copy les uns des autres, mais dans un anime ça surprend. Après, ça fait partie de la direction artistique, et pour le coup dans l’ensemble elle est assez au poil, de même que la mise en scène et la réal, avec un paquet de -très- beaux plans.
Maintenant, si je devais pointer du doigt un truc qui posait problème dans The Perfect Insider, c’est son rythme. En fait, au delà du fait que parfois on s’ennuie un peu dans les épisodes, la quasi-unité de lieu rend difficile la perception du temps qui s’écoule dans l’anime. À plus forte raison car le labo ne laisse pas la lumière du soleil entrer. Du coup on a parfois l’impression de faire du sur place au niveau du plot, alors que non, le scénar avance. Ça ne se voit juste pas toujours bien.

J’ai quasiment fait le tour pour Subete ga F ni Naru, mais j’ai pas encore abordé la raison pour laquelle je voulais en parler en dernier.

Talking, de KANA-BOON est un très bon opening. La musique groove pas mal, c’est une chanson un peu funk rock dégageant pas mal de caractère et de charisme pour le coup, un titre assez inhabituel pour un opening mais qui colle finalement bien à la série. Niveau animation aussi c’est super beau, et si vous faites attention vous remarquerez que l’OP se garnit d’éléments visuels au fur et à mesure que l’anime avance. Ce qui est : plutôt chouette. Je sais pas quoi dire d’autre, sinon que cet opening bute grave.
Mais spoiler : c’est pas pour ça que j’ai laissé Subete ga HEFU F ni Naru pour la fin. C’est pour l’ending (la fin, l’ending, la boucle est bouclée).

Nana Hitsuji, de ScenarioArt, est hands down mon générique préféré de 2015 toutes catégories confondues. Il était un peu underrated et n’a pas eu son heure de gloire, caché par le succès (légitime hein) de Talking sur les internet, mais pour moi y’a pas photo, Nana Hitsuji -l’ending de Subete ga F ni Naru- est le meilleur des génériques de toute l’année. Cette chanson est fantastique, et ses visuels, formidables. Je sais pas, je pensais pas que regarder des transistors, des diodes, des patterns arithmétiques, des fenêtres d’un OS, des groupes pixels, et j’en passe et des meilleurs, serait *si satisfaisant*. Mais si ça l’est. Ces innombrables petits éléments de l’univers de l’informatique qui s’animent sont absolument fascinants à observer. Ce générique suscite chez moi une pulsion scopique un peu surdimensionnée je l’avoue ; je me souviens la première la première fois que j’ai vu la fin de l’ED j’ai lâché un "WOAH" d’admiration, tel un gamin découvrant un truc génial. Cet ending est beau. Ça m’était jamais arrivé je pense de vouloir *revoir* un générique après la fin d’un épisode d’anime (généralement je veux le ré-écouter, pas le revoir), mais celui ci j’ai rarement su me contenter de ne le mater qu’une fois (d’autant qu’il est plein de références). Son créateur a d’ailleurs eu le bon goût d’expliquer un peu sur son site les méthodes mises en oeuvre pour arriver à un tel résultat. Kudos.



Et la chanson, HMMMMMM, PAR OÙ COMMENCER. Depuis la fin de l’anime c’est peu dire que j’écoute Nana Hitsuji en boucle extrêmement régulièrement (c’est aussi devenu ma sonnerie de portable), et : pas le moindre signe de lassitude. J’ai eu tout le loisir de l’analyser avec mes maigres connaissances en théorie musicale et ma conclusion est sans appel. La compo défonce et l’arrangement est assez au poil. L’ensemble donne un des meilleurs titres que j’ai écouté ces dernières années. Y’a tellement de trucs géniaux dans Nana Hitsuji, je saurais pas bien tout expliquer. Mais cette chanson claque.
Néanmoins le truc qui m’a le plus sidéré dans Nana Hitsuji, c’est la signature rythmique. La métrique de Nana Hitsuji change tout le temps ; les refrains et les ponts ayant -de manière assez standard- des mesures à 4 temps, la subtilité se trouve dans les couplets, dont les mesures comprennent 7 temps. Sept. Ma culture musicale vaut ce qu’elle vaut, mais j’ai jamais entendu de chansons basée sur des mesures à 7 temps. Du coup je pensais franchement pas que ça pouvait rendre aussi bien, SURTOUT couplé à une autre signature rythmique. Mais si. Ça donne un énorme *quelque chose* en plus que je saurais pas définir mais qui ne se trouve que dans Nana Hitsuji. Ce quelque quelque chose appuie l’arrivée des refrains (à 4 temps), qui dégagent une énergie incroyable, décuplée par ce formidable duo au chant.

J’aimerai pouvoir en parler indéfiniment parce que vous avez pas idée du bien que j’en pense, mais je sais vraiment pas bien décrire la musique du coup j’ai pas les mots qu’il faut. Par contre je pèse ce que je disais tout à l’heure, je trouve que Nana Hitsuji est une chanson fantastique. Dans le sens où elle a quelque chose d’un peu surréaliste. Chose amusante d’ailleurs, je percute en écrivant ces lignes que dans Subete ga F ni Naru, le Dr Magata Shiki accorde une grande importance au chiffre 7, chiffre qui a une certaine place dans la chanson de l’ending (Nana <=> 7, de plus on en parle pas mal dans les lyrics), et nombre de temps sur lesquels sont basées les mesures des couplets (et nombre de héros dans Rokka no Yûsha maaaiiis je crois que là c'est tordu). Sept.
Ça me ?????! de découvrir des trucs de ce genre sur cette chanson aujourd’hui encore.

Du coup ouaip. Best générique 2015. Tant pis pour TATOE, Todoke et les autres, mon vrai big one true coup de coeur c’est SEKAI WA.

Subete ga F ni Naru - ★★★★ - Mention "Si je ne devais en re-regarder qu’un parmi tout les animes que j’ai mentionné ici, ce serai celui-ci"
(Owarimonogatari ne compte pas puisque de toute façon je veux toujours regarder un Monogatari)

TLDR : Les génériques mis à part, Subete ga F ni Naru : The Perfect Insider est un super chouette récit d'enquête, qui va chercher ses idées tordues p’t’être un peu loin, mais au moins ça permet des développements assez intéressants sur la question métaphysique du pourquoi du comment de la vie et des gens.
Oh et sinon y’a un passage assez gold où les persos parlent en anglais ; actually c’était pas si mal, bien sûr on entendait grave l’accent, mais on sentait que c’était une scène qui a été pas mal travaillée. Bon ça restait rigolo hein. Oh et est-ce que j'ai parlé deS DEUX GÉNÉRIQUES LÀ ?!



ET. On est au bout.




Et. J’ai rien dit sur Hibike! Euphonium, mon anime de l’année. Et j’en dirai rien. D’une part parce que je me retrouve une fois de plus dans cette situation ultra désagréable qui est que je ne trouve pas de bons mots pour expliciter les *nombreux* intérêts d’Hibike! Euphonium (à plus forte raison sans spoiler) ; d’autre part parce qu’en fait je sais vraiment pas ce que je peux ajouter qui n’ai pas été dit dans l’excellent article d’Amo sur le sujet, qui recouvre l’ensemble du bien que j’en pense, et plus encore car pour coup la japanime ça le connait bien.
Et puis surtout euh ce post est déjà 1000 fois trop long ° 3°~

Hibike! Euphonium mériterai probablement un billet à part entière vu le nombre de bons points à aborder. Je pourrais essayer de le faire ceci dit, mais ce serait 100% redondant avec ce qu’Amo a déjà pointé du doigt, et en plus il écrit sacrément bien donc non sérieux allez lire son post. Et regardez Hibike! Euphonium, c’est vraiment *le* meilleur truc que j’ai regardé cette année, et un de mes animes préférés ever. Voilà voilà.


Bon je sais pas ce que vous en pensez, je trouve que ce fut : un article très instructif : maintenant je sais que faire un bilan annuel d’un coup c’est : pas une bonne idée. J’espère néanmoins que dans le tas y’aura un truc ou deux qui vous bottera, mais je serai pas étonné que vous connaissiez déjà tout ceci parce que j’ai euh, du retard hu hu.

Maintenant je retourne bosser sur un billet *actually* intéressant.