[Juste avant de me lancer dans des élucubrations bordéliques qui illustreront ma difficulté à écrire ce post, je me permet de vous avertir de sa totale non-pertinence ; vous ne sortirez pas grandi ou plus cultivé ou plus quoi que ce soit de cet article. Vous n'en tirerez rien. C'est un post finalement assez perso (il est peut-être/probablement relatable cela dit) où je vais parler de moi first and foremost. Au mieux vous trouverez ça divertissant, au pire ce sera cringe :> Advienne que pourra. Honnêtement ça m'importe peu, tant que je peux sortir toutes ces pensées et réflexions de ma tête.
Par contre j'ai aussi fait un post plus classique -typé "impressions"- sur Uma Musume: Pretty Derby. Si c'est ce que je vous recherchiez à la base, vous pourriez aussi aller voir chez Amo ; il a publié un très bon article sur sur la saison 2, et ses impressions sur la S1 avaient été mon point d'entrée vers Uma Musume à l'époque !]Maintenant que c'est dit....
J'hésitais à sous-titrer ce post avec "Caisse de résonance", qui aurait fait un sous-titre parfait.... si ce n'est que c'est pas du tout parlant. On va revenir sur cette notion de caisse de résonance néanmoins car ce que je vais essayer de vous décrire pendant ces X millions de mots c'est exactement ce feel. En fait pour être honnête je sais résolument pas comment le dire en deux mots sans que ça fasse genre *super bizarre*, donc, euh, ça va être bizarre, voilà... : pour des raisons que je ne saisis pas pleinement, l'anime Uma-Musume: Pretty Derby me fait *grave* de l'effet.
Désolé c'est vraiment weird à dire, mais je vous promet que c'est pas exactement ce que vous croyez. Restez avec moi, j'vais faire en sorte que ce soit intéressant.
Pour dire les choses autrement, c'est pas simplement que j'aime les développements qui sont proposés dans l'anime, ou que l'évolution des personnages me rend enthousiaste, ou que je m'accroche au récit, ou que je suis réceptif aux nombreuses autres qualités de la série (spoiler : ces 4 points sont valides) ; ça va au delà de ça. Genre. Je suis -dans le sens le plus littéral possible- complètement secoué par cet anime. Tout bêtement, Uma Musume me donne massivement des frissons. Et par "massivement" je parle de quantités, intensités, fréquences et durées clairement inhabituelles. Il s'agit pas seulement de mon appréciation de l'anime pour ses qualités, c'est vraiment mon corps qui réagis continuellement à Uma Musume, et amplifie ce que l'anime propose, comme si j'étais une caisse de résonance. Et je ne comprends pas pleinement ça. C'est un peu, euh, je vois Uma-Musume, et l'entièreté de mon être physique est là en mode "YEEEEEESS THAT'S THE GOOD STUFF". Heck, la plupart du temps juste revoir des screenshots de l'anime ça va me donner des frissons, et parfois même juste y penser !
Si j'ai bien saisi, Uma Musume: Pretty Derby est à la base un jeu japonais sur mobile de type gacha (donc avec des chances aléatoires d'obtenir différents personnage dans un vaste casting) ; on y entraine des filles-juments, pour les faire courir lors de courses hippiques épiques en hippodrome, et dont les 3 gagnantes célèbrent leur victoire lors d'un concert d'idol enflammé.
:D
Sadly j'arrive pas à imaginer qu'il puisse être un jour localisé hors de l'Asie (j'adorerai avoir tord), donc on se contentera sans doute de regarder de loin en se disant que ça restera sans doute une exclu japonaise. Et c'est sans doute pas plus mal en ce qui me concerne, car je suis pas certain d'avoir besoin d'une obsession supplémentaire.
Dernier rappel que ceci n'est pas une review ou une critique (c'est prévu pour dans quelques jours ~).Ca va être très "je", tout le temps, parce que là j'essaie de décortiquer un feel ; j'ai besoin de sortir ceci de mon esprit car depuis que j'ai maté la saison 2 de Uma Musume ça bourdonne dans ma tête mdr. Ce ne sera pas méga spoilant, car je vais finalement assez peu développer des éléments de l'anime. MAIS j'ai mis des extraits de temps plus ou moins forts de la S2.
Still, à partir de là je considère que vous avez maté la saison 2 de Uma Musume: Pretty Derby, ou que vous ne voyez pas d'inconvénients à être spoil même légèrement (ce serai vraiment dommage, c'est un très bon cru). Maintenant, cette saison 2 est au pire assez solide, et au mieux très bonne, du coup je dirais que c'est une vraie strat de mater la chose sur Crunchyroll, et revenir plus tard si vous voulez lire ce post !
Malheureusement la saison 1 est maintenant absente du catalogue de Crunchuroll, mais je dirais que la saison 2 se suffit amplement en elle même, et prends le temps d'introduire tout ce qui nécessite de l'être (c'est à dire vraiment pas grand chose). Évidemment, avoir vu la S1 vous permettra d'apprécier la S2 à son plein potentiel, mais je pense sincèrement que la perte induite par le fait de ne pas la mater est assez moindre : surtout des running gags, et le pourquoi du comment des relations de quelques personnages (mostly secondaires). La S2 me parait vraiment être un full package complètement autonome.Anyways, ce post sera assez différent de ce que je fais "habituellement". Ça a été assez difficile à écrire, et j'imagine que ce sera pas la lecture la plus smooth qui soit, mais j'espère que ce sera divertissant malgré tout ! Parce que, bon, fichtre, je m'expose là quand même mdr.
Comme je disais, j'ai aussi fait un post plus typé "impressions " (qui est très spoilant) si ça vous intéresse aussi ! Car si vous pensiez que j'allais mettre du Uma Musume sur BSOL sans vous parler de Rice Shower et Nice Nature, *vous avez tord* :9
Il se passe quoi avec Uma Musume S2 ? Bah, des frissons. Beaucoup. Tout le temps. Et qui s'étendent. Pour des raisons qui m'échappent je suis extrêmement réceptif à.... euh... à peu près tout ce que propose Uma Musume somehow. Du coup l'anime me donne massivement des frissons.
Qu'est-ce que j'appelle frissons d'ailleurs en vrai ? Parce que à priori y'a plein de trucs qui en donnent, comme le froid, la fièvre (et de manière générale, une faiblesse physique), l'angoisse/la peur, l'excitation émotionnelle, la tension sexuelle, et j'en oublie p't'être. En ce qui me concerne je parle de l'excitation, la hype, quand t'es secoué (positivement) par quelque chose qui va/vient de se passer, quand tu vas au concert de ton groupe/artiste préféré, et que tu reconnais les premières notes de ta neumbeur ouane fav zik. Ce genre de frissons.
Mais en vrai c'est pas exclusif à la saison 2, ni même à Uma Musume ! Si l'impression que je vous donne c'est que tout me laisse habituellement indifférent, alors je me suis mal exprimé ; depuis de nombreuses années l'industrie de l'animation japonaise donne régulièrement naissance à bien des séries que je trouve -pour ainsi dire- extrêmement enthousiasmantes (vous ais-je déjà parlé de notre seigneur et sauveur Hibike! Euphonium), et qui me prennent pas mal aux tripes parfois. Et si c'est certainement pas fréquent, c'est pas non plus rarissime pour un anime d'induire chez moi des frissons occasionnels et d'intensités variables ; la plupart du temps pour les grands points culminants. Pour rester dans la japanimation, un fight impactant et bien produit c'est typiquement un bon début ; si je prends en exemple le critically acclaimed My Hero Academia (je pars du principe que c'est populaire, donc vous pourriez l'avoir vu), c'est peu de dire qu'au cours de ses 5 saisons l'anime a proposé à de multiples reprises des affrontements assez fous sur bien des aspects (ptite parenthèse mais depuis essentiellement la S2 je trouve que MHA c'est d'une qualité de production qui me *fume*, c'est abusé), et certains m'ont fait vibrer, parfois très fort !
De manière moins fréquente il arrive que cette réaction soit même très répétable : le climax de All Might VS Nômu dans l'épisode 12 de My Hero Academia saison 1 là, ça a été d'intenses frissons la première fois, et depuis je retourne "régulièrement" dessus juste pour mater cette scène et viber, parce que je sais que ça me donne systématiquement des frissons (à ce jour ça n'a jamais râté).
En fait c'est pas tant d'en avoir qui me perturbe autant. C'est vraiment les quantités et les durées... Et c'est là, vraiment, que Uma Musume (S2 en particulier, mais pas que) me fume. Parce que si je suis habitué à avoir des méga chills dans la japanime (ou d'autres médias) de temps en temps, et si j'ai bien remarqué que dans quelques cas ça a l'air répétable à l'infini... j'ai pas trop de souvenirs de cas où ça s'étend tant en longueur.
Ou plutôt, si, mais c'était parce que le stimulis qui les provoque s'étendait en longueur. Les concerts dans Hibike! Euphonium ont tendance à induire des frissons assez longuement, parce qu'ils sont longs de plusieurs minutes. J'ai assisté à quelques concerts IRL pendant lesquels j'ai eu des frissons qui durent parce que ces concerts duraient longtemps as well. L'épisode 8 de Log Horizon S2 en a généré de manière soutenue à mesure que cette bataille d'endurance s'étendait en durée. Tout ça c'était des stimulis longs.
Et il est là le truc avec Uma Musume.
Si je dis que l'épisode 12 de My Hero Academia S1 me donne des frissons, le stimuli c'est le climax du combat entre All Might et Nômu. C'est un stimuli court, et peu après la fin de cette scène (qui dure genre 2-3 minutes) mes frissons s'arrêtent. Mais quand je vous dis que Uma Musume me donne des frissons, le stimuli c'est Uma Musume. Ou plutôt, disons le comme ça : mater un épisode de Uma Musume (S2 en l'occurrence), ça va me donner des frissons à des moments où parfois j'arrive pas pointer du doigt un stimuli déclencheur. C'est pas qu'il n'y en a pas, mais s'il y en a c'est pas un trigger "classique" comme pour les autres exemples. I mean, quand ça balance des sakuga et la musique impactante pour les courses et tout, c'est normal que ça me prenne aux tripes et tout, ok, bien sur.
J'ai une assez bonne idée sur le genre de choses qui peuvent servir de "déclencheur" à mes frissons, et Uma Musume coche moultes cases. Comme je disais j'en ai finalement relativement fréquemment en réalité (surtout dans la japanime). Je vais pas vous en faire une liste exhaustive, mais quelques éléments récurrents quand même :
- Un bon fight, avec une chorégraphie soignée, un bon sound design, la musique qui va bien, des beaux sakugas bien entendu, et je pense que la symbolique/le sens/les enjeux du fight c'est la cerise (des discours appropriés peuvent enhance davantage l'effet). Pas de secrets, c'est un peu une formule gagnante, les scènes pensées pour purposefully mettre les sens en ébullition j'y suis généralement *assez réceptif*.
- Typical exemple, comme je disais, All Might VS Nômu. Je suis à peu près sur qu'ici l'élément qui fait monter la sauce c'est la musique. You Say Run est une incroyable track, et je pense pas être le seul qui pense spécifiquement à cette musique quand on me parle de l'OST de My Hero Academia. Le fight en lui même est super cool, et je pense que son impact est enhanced par la musique. Enfin, "Au delà des limites, Plus Ultra", le motto de My Hero Academia, *ça me parle pas mal* (on y reviendra).
- Bell VS le minotaure dans DanMachi S1 episode 8 aussi c'était absolument fou. Et là je pense que c'est vraiment davantage les enjeux du combat, la choré, les sakugas, bref je pense que dans ce cas ci l'affrontement se supporte lui même, et est carry avant tout par le fait que c'est un vachement bon fight.
Est-ce que j'ai précisé que ce duel est cool as fuck - De manière amusante, le climax incroyable du combat de Tanjiro contre Rui dans l'épisode 19 de Demon Slayer.... ne clique pas. C'est un fight démentiel sur de nombreux aspects (sakugas ? incroyable. Musique ? incroyable. Chorégraphie ? Yees. Sound design ? Impec. Enjeux ??? YES ??????), qui se termine en apothéose magistrale là. Mais *somehow* j'attends des frissons qui ne viennent juste pas (j'aime ce fight de tout mon coeur hein).
- Exemple mythique pour moi : la scène de fin du Film Naruto 3 - Mission Spéciale au Pays de la Lune. Je l'ai maté y'a plus de 10 ans, et cette scène finale avec le rasengan lunaire m'avait extrêmement secoué (time stamp 1h26m28s) ; je suis heureux de constater qu'aujourd'hui encore j'y vibe *très très fort*. Ici aussi la musique est un catalyseur majeur ici ; le Naruto Main Theme est une track fort solide de base, qui a été montée pour soutenir de manière très simple et très efficace la force des événements. C'est finalement une scène super quelconque comme on en a 4000 dans la fiction, mais celle ci mets mes sens en ébullition.
- Lastly, exemple très récent, le climax du fight de Magia Records Saison 2 Episode 1 était un spectacle époustouflant.
- La musique. Pas forcément dans la japanime hein. Faut juste que ce soit un absolute banger. Je pense que quand on pense aux frissons on visualise souvent à la musique justement, mais en ce qui me concerne c'est un peu plus rare.... car j'écoute h-24 la même chose mdr. Mais yes, parfois quelque chose dans la musique va vraiment me parler à un niveau physique et provoquer des frissons. Also de manière générale j'suis très réceptif à une emphase bien marquée, et c'est souvent là que je vibe. Parfois à répétition pendant quelques temps, mais ça a l'air toujours temporaire. Même ma chanson préférée -Nana Hitsuji, de ScenarioArt- a cessé de me faire vibrer physiquement (je l'aime toujours comme au premier jour hein), et ça a été pareil pour toutes les autres musiques que j'ai jamais aimé de tout mon soul, au point de les écouter à répétition. Enfin, chanter est un catalyseur, et peut me permettre d'avoir des frissons sur des chansons qui ne m'en donnent plus.
- Exemple légendaire : Before My Body is Dry, de Hiroyuki Sawano. Mais si, vous savez, "DON'T LOOSE YOUR WAAAAAAAY", dans Kill la Kill. Voilà. Ptetre même que comme moi la simple évocation de ces mots vous a fait de l'effet. Je pense que la forte connotation associée à l'anime est un gros catalyseur en ce qui me concerne, mais cette track n'a pas besoin de Kill la Kill pour être fantastique.
- Pendant assez longtemps l'arrange cover de FIRST (de niki) par AkiAkane ça m'a pas mal induits de frissons, c'qui est pas surprenant en soi. De base, FIRST est une de mes chansons préférées, et aussi loin que je me souvienne ça m'a toujours ultra saucé d'écouter des arrange de mes chansons préférées (vous n'avez juste pas idée). Donc c'est finalement qu'un exemple parmis beaucoup d'autres :>
- Un bon générique. J'hésite depuis des lustres à faire un authentique article sur le sujet un jour parce que j'ai très envie de vous partager ceci, même sans avoir quoi que ce soit de pertinent à raconter. Mais yes, je m'attache aux génériques. Beaucoup. Je trouve souvent moulte satisfaction dans la tambouille audio et visuelle proposée dans un bon générique d'ouverture/fermeture, c'qui peut me donner des très chouettes frissons, souvent répétables. Pour les plus anciens la nostalgie s'en mêle aussi, ce qui exarcerbe fortement l'effet.
- Impossible de parler de génériques sans parler de l'opening de Code Lyoko : Un Monde Sans Danger. Typical nostalgie. Mais si aujourd'hui c'est bien la nostalgie qui me donne des frissons, à l'époque le générique d'ouverture de Code Lyoko (qui est clairement carry par la chanson, Un Monde Sans Danger) me mettait toujours instanténement sur orbite. Je suis en réalité super pas fan du dessin animé, et la seule et unique raison pour laquelle je l'ai un peu maté, c'était cette putain de chanson.
- TATOE- SEKAI NO SUBETE GA MIIRO NI TOKETE MO KITTO, ANATA GA KOE GA S-...*aherm*
Pour les deux du fond qui ont une très bonne mémoire, j'ai déjà évoqué dans un post y'a longtemps l'emphase cosmique de MIIRO (de Akino), l'opening de Kantai Collection, et à quel point j'y suis réceptif, je sais pas si vous avez envie que je vous re-raconte tout ça, parce que, bon, tout est à peu près toujours d'actualité hein :9 - Je ne peux raisonnablement pas mentionner Nana Hitsuji, l'ending de Subete Ga F Ni Naru : The Perfect Insider... en tant que contre exemple. Qu'on se le dise : ça a beau être ma chanson préférée, et elle a beau me saucer de ouf (vous n'avez pas idée), le fait est que j'ai beaucoup trop saigné cette chanson pour qu'elle me donne encore des frissons. Par contre c'était le cas à l'époque, et si je me fie à mes vieux tweets, c'était pas moindre et ça a duré longtemps :9
- La foule.... peut être un puissant catalyseur. Ca peut paraître vaguement innattendu venant d'un ermite introverti qui se complait dans sa solitude, mais yes, l'excitation collective, les cris de joie, les encouragements... toute cette agitation positive où des voix s'élèvent unanimement pour pousser vers le haut les évènements qui se produisent.... tout ça, si c'est aligné avec ma propre hype, c'est un amplificateur assez fantastique. Avec des mots plus simple, l'ébullition d'un public à un évènement, ça me donne des frissons... si je suis hypé as well. Être dans le public d'un concert auquel j'ai envie d'assister, ça ne rate jamais, déclenchement instantané. Re-mater des vidéos d'un concert c'est extrêmement efficace as well. Faut juste que je sois en phase avec la foule ; une indifférence pour les évènements en question fera -à l'inverse- inhibiteur généralement.
- J'ai un vif souvenir du nombre de millisecondes qu'il m'a fallu pour me satelliser pendant Miku Expo 2018 à Paris. Et justement, à l'inverse, même si ça m'a pas empêché de l'apprécier, le concert pour Miku Expo 2021 est celui qui m'a le moins atteint de tout les concerts avec Hatsune Miku que j'ai pu voir (IRL ou sur intenet) : je vous la donne dans le mille, il n'y avait pas de public.
- Les choeurs aussi ça m'affecte beaucoup. Là encore c'est la force des voix à l'unisson. Pas la peine de vous sortir des exemples, je ne saurais même pas quoi choisir, mais là encore, si on est sur un chant que j'apprécie un tant soit peu, et que c'est des choeurs (et que la chorale a un tant soit peu de skill), ça va me saisir. En cela l'émulation créative induite par le phénomène VOCALOID est un *délice*.
- Le
pouvoir de l'amitiédépassement de soi. IRL je trouve parfois beaucoup de satisfaction à flirter avec mes limites, et essayer de les dépasser. Bien entendu, la vie c'est pas un jeu vidéo, et ce que je perçois comme "me dépasser" c'est 9 fois sur 10 simplement mettre davantage à l'épreuve mon endurance : pendant ma pratique du badminton et du roller -mes 2 sports de prédilection- je vais activement questionner jusqu'où je peux aller physiquement.... parfois sans écouter certains de mes signaux biologiques (les non urgents hein, je suis reckless, pas suicidaire), ce qui m'a valu quelques """blessures™™™""" (jamais rien de grave). Tout ça pour dire que le motto de My Hero Academia "Au delà des limites ! Plus Ultra !", bon, ça me parle un peu.
Où est-ce que je vais avec cette anecdote beaucoup trop personnelle pour le bien de ce post qui semble commencer à se perdre ? Eh bien si me dépasser ne me donne presque jamais de frissons (presque), regarder quelqu'un se dépasser ça peut me secouer fort. Ca peut aussi être l'accomplissement de quelque chose de grand (mais qui soit pas forcément un effort physique), et/ou le fruit d'un long entrainement (allô oui bonjour, c'est Hibike! Euphonium) ou labeur. - Je vous épargne tout les détails, mais il se trouve que je joue du piano en autodidacte, et pendant 2-3 ans j'ai eu la chance d'avoir un piano droit pour pratiquer aussi longuement que je voulais. J'ai énormément lvl up en piano pendant ce temps, et en ai profité pour apprendre des arrangements que j'avais écrits, et je compte pas les fois où j'ai eu des frissons en réussissant une partie bien spécifique que j'avais volontairement écrite trop difficile pour moi. Dans la zik en Q° c'est un moment à emphase, donc c'est amplifié par ceci. Mais vraiment là où la sauce part c'est quand mes doigts executent avec succès le mouvement que je savais difficile (et qui l'était).
- Je reviens à la japanime encore une fois. J'ai mentionné l'épisode 8 de Log Horizon S2 tout à l'heure ; entres autres scènes d'action de cette bataille d'endurance et de stratégie (c'était, franchement, un chouette épisode), il y a cette scène où Akatsuki apprends un nouveau skill. Ca a ouvert mes vannes, mais d'une force, mdr. Elle voulait tellement devenir plus rapide, elle voulait tellement dépasser sa propre condition, elle voulait tellement juste atteindre un niveau de performance supérieur, qu'elle en a appris un skill. Et visiblement ça me parlait. C'qui me fume c'est que c'était vraiment juste ça, parce que finalament, cette scène :
- ne brille clairement pas par son animation (Log Horizon S2 de manière générale a pas une animation mémorable).
- n'est pas carry par la musique ; elle s'arrête plusieurs secondes *avant*, donc c'est même pas juste l'effet de silence (et de toutes manière l'OST de Log Horizon est un peu oubliable, malgré ses tracks solides).
- n'a pas forcément une incroyable chorégraphie.
Je vous raconte ceci non pas pour exposer gratuitement mon égo, mais pour que vous réalisiez que, oui, à plein de moments Uma Musume: Pretty Derby coche plein de cases (les 2 saisons, mais surtout la 2e), et que vous enregistriez bien que c'est pas de ça que je parle. Ce que je veux dire, c'est qu'avec pratiquement une session d'entrainement/une course (parfois juste un extrait though) par épisode, Uma Musume est rythmé par ses séquences d'action ; ce sont d'autant plus d'occasions de balancer de la bonne zik et des bons sakugas, où l'envergure et l'ampleur des foulées ainsi que la sensation de vitesse qui en découle témoignent d'un effort à l'intensité incontestable. Et j'adore ça. Mes cellules aussi.
Mais bref, tout ça pour dire que quand je parle de frissons, je parle pas de ces moments où la majorité des cases sont cochées. Pour moi c'est normal et attendu -je pense- de viber aux courses effrénées de l'anime, et à plus forte raison quand on voit comment les sakugas, les effets visuels (lignes de vitesse au sol et dans les airs, courtes focales, etc) et le sound design appuient la puissance et le désir de gagner de chaque personnage, et quand le tout est sublimé par une soundtrack qui sait se montrer épique (cette track holy nova), et montée pour appuyer les jets de volonté (cosmiques de certaines) des coureuses, et le tout commenté par la pile électrique qu'est Akasaka Misato (incarnée par la seiyuu Satomi Akesaka). Ca fait, une sacrée tambouille, et je doute être le seul à y être un tant soi peu réceptif. Je pense qu'on peut s'accorder sur le fait que la réalisation des courses de Uma Musume elle est très solide au pire, et impeccable quand elle a besoin de l'être, comme pour les courses de l'épisode 8 et l'épisode 13 (mais pas que).
Si je vous ai perdu retenez juste que fondamentalement, jusque là, rien d'anormal. Tout ça c'est des réactions normales et attendues pour moi. Mes frissons sont p't'être anormalement forts et répétables avec Uma Musume, mais pour le moment rien de ce que j'ai mentionné est inhabituel. Là où j'ai du mal à comprendre ma résonance avec cet anime, c'est pour des trucs comme voir des personnages faire des trucs complètement banals, comme aller à l'école, ou déjeuner au réfectoire, avoir des conversations sur leurs prochaines courses, crier leur frustration dans le tronc d'arbre là, ou consulter leur fortune (et il me manque des exemples). Parce que yes, tout ces trucs là c'est des trucs qui m'ont donné au moins une fois un peu de frissons (à mon premier et/ou deuxième visionnage).
Heck. C'est même pas le plus surprenant. Je pense que le prime exemple du fait qu'il se passe quelque chose avec moi et Uma Musume là, c'est la scène dans l'épisode 1 de la S2, où on *découvre* Satono Diamond et Kitasan Black : quand j'ai re-maté l'anime, ça m'a donné des frissons (et ça m'en a redonné de nouveau quand j'suis reparti prendre ce screenshot). Juste, leur apparition. Please explain.Là je m'avance un peu, car ça c'était tout de même quand j'ai re-maté la S2 ; mais mon premier visionnage aussi a été massivement ponctué de frissons ! Sauf qu'en découvrant cette S2 pour la première fois je les ai vécu un peu différemment. Essentiellement ça a été similaire, sauf que tout à été surprenant. À commencer par... le fait de commencer. Parce qu'il se trouve que j'avais, euh, quasiment tout oublié de la S1, y compris le fait que ça me secouait de ouf. Du coup je vous la donne dans le mille, pendant la brève intro de l’épisode 1 de la S2 j'étais déjà devenu un frisson. J'avais oublié l'effet que Uma Musume me faisait, et mon corps s'en est très vite rappelé. Et ça me fume.
Maintenant, difficile de savoir quels autres évènements (palpitants) m'ont fait viber pendant ma première run de la S1, car ça fait appel à des souvenirs qui ont été écrasés par mon 2e visionnage. I mean, je me suis pas amusé à noter les moments de frissons chelous. Mais même si j'ai pas la mémoire pour me rappeler ces moments (non) marquants, je pense pouvoir dire avec assez de certitude que rencontrer Kita et Dia à mon premier visionnage de Uma Musume S2 m'avait fait ni chaud ni froid. J'ai l’impression de pouvoir différencier le fait d'avoir des frissons sur un stimuli donné la première fois, la deuxième fois, ou si j'en ai eu la première fois mais pas la deuxième. Je vous épargne les détails, mais la différence entre ces 3 feels c'est un truc que j'ai remarqué en re-matant la S2, car j'avais déjà en tête de faire ce post à ce moment là (je sais vraiment pas si j'arrive à l'exprimer correctement mais c'est vraiment abusé à quel point l'anime me prends au tripes).
Et du coup à mon revisionnage de l'épisode 1 de la S2, voir Kitasan Black et Satono Diamond m'a fait des frissons typés "première fois" ; sous-entendu, à priori j'en avais pas eu à mon premier visionnage de la S2. C'qui est logique, et pas déconnant :9Mais du coup, la question à un million de gils c'est pourquoi ?? Il se passe quoi entre moi et Uma Musume pour que toutes mes cellules entrent si fréquemment en ébullition à la vue de.... à peu près n'importe quoi dans l'anime ? Parce que en vrai j'ai mentionné l'apparition de Kita et Dia en exemple, *mais c'est pas seulement ça* ; fondamentalement j'ai vibé -à mon 2e visionnage- à quasiment toute la visite de l'Académie Tracen, à quasiment toutes les apparitions de Satono Diamond et Kitasan Black dans la S2, à des discussions parfois super random (à base de "wow t'as gagné telle course ? Bien ouej, watch me gagner cette autre course !") à la caféteria, aux réunion stratégique de la team Canopus, et à un tas d'autres scènes que j'aurai voulu noter sur un .txt pour pas les oublier et vous en parler ici parce que vous n'avez pas idée.
Après y'a aussi des trucs qui font extrêmement sens dans le tas ; au risque de me répéter j'ai toutes les raisons du monde d'être secoué par les courses (et globalement c'est le cas) ou éventuellement les entrainements. Similairement certaines conversations impliquant l'entraineur, ou -de nouveau- Kitasan Black et Satono Diamond, ou le duo de rivales Tôkai Teiô et Mejiro
Du coup comment ça se fait que tout se que fait Uma Musume résonne si fort chez moi ? Vraiment hein, vous avez p't'être l'impression que j'en fait des caisses, mais j'ai l'impression d'être exactement ça, une caisse.... de résonance : l'anime propose un truc, et c'est pile aligné sur... euh... *quelque chose* dans ma tête, du coup Uma Musume s'en retrouve amplifié. Et là où c'est d'autant plus bizarre c'est que comme je disais en intro à la base j'avais aucune prédisposition pour être intéressé par l'anime. Je n'avais d'affinité avec rien dans le pitch.
J'suis très indifférent à l'univers des idols de manière générale et j'aime souvent relativement peu (moultes exceptions) la musique produite dans cette industrie (que je connais mal, c'est une vérité vraie). Uma Musume est le premier anime d'idol que j'ai maté du début à la fin, et c'est -entres autres choses- parce que l'aspect idol est genre super en arrière plan. Heck, de manière plus générale même s'il est vrai que je mate des anime moe, je ne les mate jamais parce qu'ils sont moe ; pas de jugement de valeur ici hein (vous matez ce que voulez) mais il y'a eu une -courte- époque où je décidais de mater un anime simplement parce que j'aimais bien visuellement le/les persos sur l'affiche, et c'est loin derrière moi (j'ai menti). Also je sais pas vous mais tout ce que je connaissais des courses de chevaux avant Uma Musume c'était cette scène dans le film Gang de Requins (qui ne me donne pas de frissons soit dit en passant, des fois que vous ayez des doutes mdr), c'est à dire, RIEN, car ça m'intéresse pas. Aucun réel goût non plus pour la course à pied en général. Je pense même pouvoir dire que j'ai détesté ça pendant à peu près toutes mes années école/collège/lycée/études sup, soit 80% de ma vie so far, et si aujourd'hui j'ai tout le respect du monde pour les athlètes qui pratiquent cette discipline et ses variantes, j'y reste au pire vaguement hostile still, ou au mieux indifférent.
J'oublie ptêtre un élément ou deux du pitch, mais je pense que vous voyez l'idée : on pouvait difficilement s'attendre à ce que 1/ je mate Uma-Musume 2/ ça me plaise 3/ autant. J'ai pas commencé Uma Musume car je sentais que ça pourrait me plaire, mais parce qu'on m'a dit que c'est bien. Sauf que à côté de ça, certains de mes animes préférés et/ou avec lesquels j'avais d'emblée des affinités -comme L'Ère des Cristaux ou les Monogatari Series- ne me donnent finalement très peu/pas du tout de frissons. Similairement, les animes qui se développent autour de mes sports de prédilection -le roller et le badminton-, indifféremment de mon appréciation de leur qualité d'anime, ils me donnent incomparablement moins de frissons que Uma Musume.
Alors vous allez me dire "la comparaison est pas très juste" étant donné que les anime sur le roller roulent courent pas les rues, et vous auriez raison. Typiquement je déteste Air Gear, Dragon's Roller avait l'air franchement sympa mais est introuvable de nos jours (et n'a pas de successeur moderne), Yuri!!! on Ice j'ai beau l'avoir beaucoup aimé c'est aussi une vérité vraie que je suis moins réceptif à ses qualités que ce que j'aurai souhaité, ce qui fait que Kantai Collection -qui est extrêmement moyen- est finalement mon anime "sur le roller" préféré. C'est vous dire XD
What is up with that.
Eh bien je ne sais pas bien. Désolé de vous décevoir après tant de build-up mais j'ai rien de plus que des "pistes" :9 J'ai pas de conclusion. J'ai beau y réfléchir, il y a quelque chose avec mon rapport à Uma Musume qui est.... flou.
Y'a bien 2-3 choses je comprends très bien ceci dit, et je l'ai déjà mentionné brièvement plusieurs fois ; l'anime est très bien réalisé dans l'ensemble et sa qualité de production technique est super solide, en particulier pendant ses moments d'action où finalement Uma Musume coche presque toutes les cases. Regardez :
- À défaut d'avoir des fights, Uma Musume propose des courses dont la production et la réalisation impeccables véhiculent exactement ce qui fait d'un bon fight un bon fight : des enjeux, des sakuga, du bon sound design, un bon montage musical, et autres éléments qui rendent les quelques minutes que durent ces courses si prenantes.
- J'y passe pas mal de temps dans le 2e post mais l'opening de Uma Musume S2 est un de mes préférés cette année, so there's that too.
- Niveau foule et public y'a de quoi faire et c'est peu de le dire ; entre les spectateurs des courses et des concerts extrêmement enthousiastes (la plupart du temps ;_;), et Akasaka Misato qui commente avec l'énergie d'un quasar, l'excitation collective mets sans difficulté mes sens en ébullition sur demande.
- Le dépassement de soi, l'effort, etc... c'est un des principaux fils rouges qui lient le scénario de tous les arcs de cette saison 2 donc à partir de là je sais pas trop quoi ajouter, it's quite litteraly the plot. C'est pas uniquement pendant les courses d'ailleurs, parmi les trucs qui m'ont donné des frissons on retrouve quelques scènes avec l'entraineur de la team Spica s'acharnant pour soutenir Teiô dans son rétablissement. Des choses comme ça. Maintenant, yes, évidemment, les courses c'est un festival.
C'est d'ailleurs renforcé au centuple -et c'est la partie™ que je comprends™- par le fait que mes yeux et mes muscles reconnaissent les mouvements. Duh, no shit Sherlock. C'est vraiment bête à dire, mais les shônens avec un gros highlight sur l'action de *courir*, et où la course en question ne dérive pas du Naruto run (jokes on me, y'a un perso qui Naruto run, on le voit juste jamais), bah j'en mate pas beaucoup en fait :9 C'qui est pas si surprenant finalement ; excepté dans la pratique sportive la course est presque toujours un moyen plutôt qu'une fin, du coup c'est rarement mis en valeur, ou alors très brièvement (comme cette scène de L'Ère des Cristaux).
En cherchant des contre exemples j'ai pensé à Ingenium, de My Hero Academia, sauf qu'on met jamais en valeur son mouvement dans l'anime. Bien sur qu'on appuie sa vitesse, mais on le voit aussi souvent glisser, ou alors on va le voir actually courir sur un plan extrêmement court. Du coup sa course est jamais vraiment mise en valeur.
Je dis pas qu'il n'y a pas de contre exemple, et j'ignore s'il y a d'autres animes où la course est ouvertement mise en valeur ; il y en a sans doute, mais si c'est le cas je ne les regarde pas. Et comme mentionné y'a quelques minutes, j'ai une vague aversion pour la course, du coup j'imagine qu'il faut bien une réal très intentionnelle, et une production solide pour me faire avoir un oeil positif sur cette discipline.
Et c'est là que Uma Musume réussi si bien. Le choix des plans, le rythme du montage et l'animation s'accordent à donner de l'importance au fait de courir. On y passe du temps, on montre les foulées, sous divers angles, à des vitesses variables, etc, car la course est à la fois une fin (gagner la course) et un moyen (en courant). Ainsi, en plus de consommer l'anime avec mes yeux et mes oreilles je le perçois aussi avec mes muscles car ils reconnaissent le mouvement, et je vous la donne dans le mille : ça exarcerbe fortement mon appréciation des évènements. Ca vous rappelle quelque chose ? C'est absolument l'effet Hanebado! yes.
(Attention si vous avez pas encore maté l'anime, ça c'est genre le (2e) plus gros temps fort de la S2. Cette scène a 1000 fois plus de force en contexte, vous êtes prévenus :9)
Mais Uma Musume s'affranchit complètement de ça. C'est dans le titre. Uma Musume. Horse girls. Des filles-jument. Sur les 2 saisons l'anime le montre à plusieurs reprises sans pleinement l'établir, mais quelques minutes du premier épisode suffisent pour se rendre à l'évidence : la condition physique des filles-jument est vastement supérieure à celle d'un.e humain.e, en bien des aspects. Mais. Elles restent morphologieuqment similaire à des humains, et -entres autres choses- courent comme des humaines.... modulo leurs aptitudes physiques exceptionnelles. Autrement dit, par défaut, quand les filles-jument courent et que c'est correctement mis en valeur 1/ je reconnais les mouvements (car elles courent comme des humains) 2/ et la case "dépassement de soi" est automatiquement cochée (car elles s'affranchissent du handicap des limites humaines).
Et j'suis sur que quelque part ça contribue à ce que les courses me donnent si brutalement des frissons.
C'est *impossible* de montrer avec des simples captures d'écran la pleine étendue de leur effort quand elles courent, mais c'est flagrant en mouvement : la cadence et l'amplitude de leurs foulées dépasse de loin la performance de même les meilleurs athlètes. Et c'est normal :D Ce sont des filles-jument, pas des humaines :D Je sais pas vous mais je trouve vraiment quelque chose de fantastique avec le fait de voir des foulées d'une telle envergure et si vives, d'essayer de saisir la puissance déployée par les coureuses, quand toi à côté bah oui tu sais courir, mais dans aucun contexte, dans aucune timeline, tu pourras reproduire ces exacts mouvements. Tu reconnais l'action, tu l'as déjà fait et tout, mais en même temps c'est un tel dépassement de tes limites que c'est hors de ta portée à jamais.
Bref, ça c'est ce que j'en comprends. Et en vrai ça fait très sens, et je serai pas surpris d'apprendre que c'est quelque chose de relatable pour vous aussi. En cela Uma Musume est étonnamment accessible finalement comme anime, vu que courir c'est un skill qui l'immense majorité des humains bien-portants possèdent. C'est différent d'un Yuri!!! on Ice, Hanebado!, ou n'importe quel anime de sport en vrai, où le sport en question est pratiqué par moins personnes, et est donc automatiquement moins relatable car il doit être appris.
Maintenant ça n'explique pas tout. Ca n'explique pas pourquoi j'ai eu autant de frissons en revoyant Kitasan Black et Satono Diamond à mon revisionnage de la S2. Ca n'explique pas que je puisse avoir en continu ces légers frétillements d'arrière plan en regardant à peu près n'importe quoi. Ca m'explique pas que tout Uma Musume me HYPE. Bien sur que je suis hypé pour les courses. Mais qu'est-ce qui me hype dans la divination de Matikane Fukukitaru ? Qu'est-ce qui me hype dans le date de Mejiro McQueen et Tôkai Teiô ? Qu'est-ce qui me hype dans tout ce qui n'a rien à voir avec les courses ? Il doit bien y avoir quelque chose ? Y'a un truc qui fait que je sois si réceptif à l'excitation des persos dans leur vie de tous les jours, au point que leur hype soit si contagieuse ? Je sais que j'ai une forte empathie, mais, euh, à ce point ??
Ce qui est bizarre c'est que c'est exclusif à Uma Musume. Je me répète mais une grosse partie de ce que je vous ai décrit dans ce post ça s'applique pas/beaucoup moins à la plupart de mes anime préférés, et le coup d'avoir des frissons en revoyant un perso lors d'un revisionnage, si je me fie à ma surprise quand c'est arrivé pour Kita et Dia, à priori c'est rarissime (c'est p't'être arrivé pour Hacikuji Mayoi dans Owarimonogatari S2 mais le contexte est absolument incomparable).
Quand j'y repense, Uma Musume n'a pas seulement battu des records par les revenus qu'il génère, ou avec les frissons qui ont ponctué mes rythmé, mais aussi en étant l'anime que j'ai eu le plus vite envie de re-regarder : entre la fin de mon premier visionnage de la S2 et le début de mon 2e visionnage de la S2, il s'est écoulé genre 2 semaines.... pendant lesquelles j'ai re-maté la saison 1 (as well as le désastre qu'a été la saison 2 de The Promised Neverland), après quoi je me suis immédiatement relancé dans la S2. Ce qui en fait l'anime que j'ai re-maté le plus vite, possiblement ever (L'Ère des Cristaux ça a été très vite aussi though). C'était pour cet article d'une part, of course, mais aussi parce que la finalité c'est que j'en pense des tonnes de bien.
Je vous raconte tout ceci dans le 2ème post, à tout de suite :>