La "première découverte" est une épice magique appréciable une seconde fois

  ·  Yamakyu ·  manga, anime, 3615 ma vie, Sama, Jeu vidéo, roman, Subete ga F ni Naru, 1Q84, Zweii, Rakudei Kishi, The Ancient Magus Bride ·  0 commentaires

Je me suis récemment offert une liseuse Kobo Clara 2E. Parmi les liseuses Kobo noir et blanc actuellement en vente neuves, c'est la 2e plus bas de gamme. J'aurai pu avoir l'usage du modèle au-dessus, dont la résolution est plus élevée. Mais, je n'en avais pas besoin. Je trouve que c'était déjà un achat relativement onéreux ; à 130€ en promotion ça m'a paru légèrement élevé. Cela dit, c'est aussi un achat que je referai sans souci, tant j'y trouve satisfaction. Je pense que c'est même une de mes meilleures dépenses de ces derniers temps.

Cet achat était motivé par plusieurs raisons, mais l'essentiel se résume à :

  • combattre mon réflexe de scroller les réseaux sociaux
  • lire davantage de mangas
  • me replonger dans la lecture
Avoir une liseuse permettait de satisfaire ces 3 besoins.

🌠 "Combattre mon réflexe de scroller les réseaux sociaux" c'est purement pour me désintoxiquer un peu mdr. J'ai beau avoir déménagé de Twitter (on en reparlera dans un autre post sur BSOL), je n'en reste pas moins un très gros utilisateur des réseaux sociaux. Et à force d'obstination je me suis façonné une utilisation de Mastodon très chronophage au quotidien. Il y a grosso merdo un an je n'imaginais pas que mon expérience du Fediverse puisse être ce qu'elle est actuellement, mais rien ne m'arrête et j'en suis plutôt satisfait... et c'est aussi un problème, du coup :9 J'y reviendrai dans un autre article anyways.

Sur la liseuse, je ne peux que lire. Techniquement je peux aller sur internet avec du Wi-Fi, mais du coup pas vraiment dans les transports en commun forcément. Et surtout, la profonde lenteur de la navigation est extrêmement dissuasive. Étant un dispositif exclusivement réservé à la lecture, je peux facilement perdre le réflexe de scroller les réseaux sociaux sur mon téléphone en gagnant le réflexe de sortir -à la place- la liseuse pendant mes moments d'errance (effet kiss cool : ça me permet aussi de phase out le jeu Umamusume de mes habitudes 😌).

Spoiler : ça marche *un peu trop bien*.

🌠 "Lire davantage de mangas" vient avec une contrainte : je n'aime pas lire des mangas sur l'écran de mon téléphone ou de mon ordinateur, ce qui me limitait aux mangas papier. Le physique ça reste mon format favori pour lire de manière générale, mais l'achat de mangas papier vient avec la problématique du stockage. Je n'ai pas la place pour entreposer des collections de plus en plus grandes. Et j'aurai sans doute un peu peur de lire dans les transports en commun et de les abimer.
Avec sa très bonne imitation visuelle de l'expérience de lecture d'un livre papier, la liseuse est une option qui devient intéressante. J'ai un bien meilleur confort de lecture avec que sur un écran de téléphone, ça ne prend pas de place, et ça se transporte facilement dans les transports. Je lis donc davantage de mangas, mais en dématérialisé. Franchement c'est giga chouette.

🌠 "Me replonger dans la lecture", implique un certain contexte. À la base ça devait être le sujet d'un article à part entière sur BSOL mais je pense qu'il ne verra jamais le jour (il n'est même pas entamé). Je vais donc essayer de résumer ça de manière concise (* rires enregistrés *).

Jusqu'à plus ou moins mes 20 ans, j'ai toujours détesté "lire" quoi que ce soit qui ne soit pas lourdement illustré (= BD, manga, etc.). J'avais toutes les peines à me plonger dans un livre, construire mentalement son univers et surtout suivre son récit. Je lisais des mots, pas des phrases. Tout ce qui rentrait par un œil sortait par l'autre, et je n'arrivais pas à donner de sens à ce que je lisais. C'était une corvée fatigante que je faisais par obligation, faute de réussir à en tirer quoi que ce soit. Il y a bien eu quelques livres qui m'ont un peu plu dans ma jeunesse (Pars Vite et Reviens Tard, de Fred Vargas, lu à la fin du collège par exemple), mais ça reste des exceptions très surprenantes à l'époque, et qui ont mis longtemps à arriver. C'était pas faute d'avoir essayé des titres populaires, ou qui plaisent à des jeunes de mon âge, ou des ouvrages qui se rapprochent de mes univers fictifs favoris (pour m'y faire plonger plus facilement) comme l'heroic fantasy. Mais rien n'y faisait.

Jusqu'à ce qu'on me recommande Hunger Games, de Susan Collins. J'avais raconté ma découverte de cette trilogie avec quelques tweets, car je dois avouer avoir été ma foi fort surpris à quel point j'étais hooked dans cette intense lecture. C'est aidé par l'incessante succession de cliffhangers après presque chaque chapitre, mais je n'avais pas besoin de ça pour rentrer dans le récit, de base. It just so happens que ça me plaisait. J'ai englouti les 3 tomes à une vitesse difficile à croire à l'époque, car back then je ne pouvais même pas ne serait-ce que m'imaginer lire de ma propre volonté (for the record : la découverte de Hunger Games s'inscrivait dans un effort pour justement trouver ce désir de lire).

Cela dit, si je dois à Hunger Games un clair espoir vis à vis de mon rapport à la littérature, ce qui a vraiment marqué cette réconciliation avec la lecture, c'est d'avoir plongé tête la première dans 1Q84, de Haruki Murakami. Ça a été une expérience de lecture incroyable, et toujours inégalée aujourd'hui encore. Sauf que plus de 10 ans (HUH ????) après, j'ai presque oublié l'entièreté du récit (modulo 2-3 moments très impactants), et j'ai terriblement envie de le relire. Je l'ai donc acheté pour m'y replonger sur ma liseuse, et le redécouvrir.

Et c'est là où je veux en venir.

Pas la plus belle couverture, mais j'y suis inévitablement attaché car cette édition que j'ai lu la première fois ✨


Ça a beau faire 10 ans, je n'ai jamais relu un livre comme 1Q84. Alors, il faut rendre à César ce qui est à César : Kafka Sur le Rivage, du même auteur, était fantastiquement excellent aussi, pour le même type de raisons. Mais il y a une différence entre ce qu'on peut accomplir et raconter en 1 tome contre 3, et je pense que mon expérience de lecture de 1Q84 a vraiment été plus mémorable.
Mais. Je pense que suffisamment de temps a passé, et que je peux le relire. Là, aujourd'hui, je pense que je peux avoir un regard nouveau sur le récit. Je pense que j'ai suffisamment oublié 1Q84 pour le relire et ravoir une bonne expérience de lecture. Ce ne sera pas aussi intense et unique que la réelle première lecture (je vous raconterai plus bas mais cette trilogie m'a vraiment sidéré à l'époque), ce ne sera sans doute pas aussi bon (?), ça ne me surprendra pas autant. Mais. Il se trouve que j'aime 1Q84 d'amour, je l'ai oublié, et je veux le redécouvrir. I forgor, et l'idée que ça m'ouvre le luxe de le découvrir de nouveau est fort réjouissante.

Ce qui est bien, c'est que 1Q84 est loin d'être la seule œuvre devenue si floue dans ma mémoire que je pense pouvoir m'y replonger de manière plus ou moins fraiche. Et c'est sur ce genre de choses que j'ai envie de revenir dans ce post (salut c'est moi, Jean-Michel Grosse-Introduction). Pas forcément des livres d'ailleurs ; pas mal d'animes et quelques jeux vidéo aussi, que j'ai déjà oublié.... ou presque, et qui seront "à point" dans 2 ou 3 ans p't'être 👀 Évidemment il y'a aussi les œuvres ou médias qui m'ont marqué si profondément, ou que j'ai tant re-consommé, au point que j'aimerai du fond du cœur pouvoir les oublier pour les redécouvrir une première fois de nouveau.... sachant pertinemment que c'est impossible. Ça, et puis à l'opposé il y'a ces titres qui m'ont beaucoup plu, que je n'ai consommé qu'une seule fois, perdu de vue pendant un temps... et actually redécouvert avec un esprit frais. Il n'y en a pas eu beaucoup, mais c'est plus que 0. C'est important d'avoir eu au moins un précédent, car ça me confirme que je suis capable d'avoir un œil au moins faussement frais sur un titre qui m'a déjà marqué la toute première fois, et de l'apprécier pour la première fois une seconde fois. 😌

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Uma Musume: Pretty Derby (Saison 2) - Au delà des limites, Plus Ultra

  ·  Yamakyu ·  ALERTE GROS PAVÉ, anime, Sama, Uma Musume, Pretty Derby, Gacha, Waifu, Rice Shower, Nice Nature ·  0 commentaires

Aaaaaah, Uma-Musume.
 
Si dernièrement vous avez été dans mes réseaux sociaux pendant que j'avais accès à internet, vous m'avez sans doute déjà vu partager massivement avec enthousiasme des choses sur Uma-Musume.... ce formidable anime dont mon être entier semble raffoler. Parce que chaque fois que j'en mate un épisode, dans mes entrailles ça devient.....




Les deux du fond qui ont la ref de ce ptit bout d'intro auront p't'être relevé l'image que je cherche à véhiculer ici : Uma Musume c'est mon obsession du moment.

Par obsession je parle pas vraiment du fait que pour des raisons pas très claires l'intégralité de mes cellules raffolent de l'anime, et ont ponctué mon visionnage de la saison 2 par d'incroyables frissons. Enfin, c'est quand même un peu lié, mais ça reste un truc à part et auquel j'ai déjà consacré beaucoup trop de temps dans un précédent post il y a quelques semaines. Non c'est plutôt que de manière générale j'suis un gars qui a très facilement des *obsessions*. Genre, une méga fixation sur un truc intéressant/divertissant, pour une durée variable, et pendant laquelle mes "loisirs" vont orbiter presque exclusivement tout près autour de ce truc.

  • Ça peut être de la musique que je vais écouter à *extrême répétition* (Jitter Doll, MIIRO, Nana Hitsuji, Cyber Thunder Cider, Un Monde Sans Danger, as well as d'innombrables titres de ces 12 dernières années, including la moitié de la discographie de MARIA ou de GARNiDELiA), et/ou vouloir arranger au piano (Kinda no Resistance, Jitter Doll).

  • Ça peut être un jeu vidéo dont je vais vouloir explorer tout les systèmes (Monster Hunter, Smash Bros, Disgaea), au point parfois de finir par connaître le jeu par coeur (Puzzle & Dragons, Star Wars KOTOR), ou qui va juste cocher toutes les bonnes cases (CrossCode, Star Wars X-Wing Alliance, Zweii: The Illvard Insurection, Kirby Air Ride), ou même un élément très spécifique d'un jeu vidéo (ArcthunDair dans smash, les "color crosses" dans Puzzle & Dragons, le mode Miaroudeur dans MHGU).

  • Ça peut être un excellent anime qui collectionne les qualités (Hibike! Euphonium), ou particulièrement intrigant (L'Ère des Cristaux), ou qui semble avoir été littéralement conçu pour moi tant il coche de cases (les Monogatari Series), ou juste qui me touche dans un sweet spot dont j'ignorais ptetre même l'existence (Hai to Gensô no Grimgar, Yuru Camp).
    • ou un film as well (Premier Contact, Star Wars épisode 8), mais j'en mate moins. 
    • ou un bouquin qui m'a complètement secoué, même si c'est beaucoup plus rare car je lis très peu de littérature (mais yes, les 1Q84 et Kafka Sur le Rivage de Haruki Murakmi là, oh bordel).

  • Ca peut être une autre activité comme un sport (j'ai plusieurs fois eu envie de parler de roller sur BSOL) ou un évènement (allé, à défaut d'avoir un vrai article sur l'opéra THE END, voici un vieux devoir sur le spectacle, qui va pouvoir mettre fin au meme #GoodEnough), ou un sujet vraiment random comme les trous noirs ou.... la sieste (je trouve ça résolument intéressant).

Et bien entendu ma plus grosse obsession ever, VOCALOID.


Tbh je trouve Daiwa Scarlet plus cool quand elle est loin de Vodka, comme dans les épsiodes spéciaux BNW no Chikai. C'était cool :> → SOURCE ← // Un p'tit RETWEET o/ ?


Donc ça peut être n'importe quoi qui arrive à appuyer sur le gros bouton au fond de mon cerveau, et je pense que l'abondance de mediums qu'on peut consommer grâce à internet a tendance à fortement exacerber cet aspect de ma personnalité. Une fois que le switch a été activé c'est un peu le drame car je ne parle QUE de ça. Sur les réseaux sociaux, IRL ou sur mes blogs, le seul moyen que j'ai de l'évacuer c'est d'en parler. Ces fixettes peuvent alors parfois me brouiller un peu l'esprit, car j'y pense/réfléchis en continu. C'est pas forcément désagréable, surtout au début quand j'explore la chose et que j'en sonde la profondeur, pour réaliser qu'il y a toujours plus à voir. Très kiffant ça. Mais parfois ça finit par bourdonner un peu, et quand je réfléchis à une obsession je ne suis pas en train de penser à autre chose. Duh.

Maintenant, même sans que ça devienne problématique, j'ai souvent envie de partager ce genre de choses avec qui veut, et les déposer sur un support autre que ma mémoire mdr. C'est là que je vais tenter de mettre des mots dessus pour publier un article de blog ! Vous avez du remarquer que plusieurs éléments de ma longue liste (non exhaustive) ont déjà été abordé ; au moins ponctuellement (MIIRO, Nana Hitsuji, Un Monde Sans Danger), ou dans un article dédié sur BSOL (Puzzle & Dragons, Monster Hunter, Disgaea) ou Ota-Kyu (VOCALOID, toute la discographie de MARIA, Bakemonogatari, Cyber Thunder Cider), ou dont j'ai fortement voulu vous parler mais qui n'ont jamais passé la phase de brouillon (THE END ptdr, GARNiDELiA, 1Q84, Hibike! Euphonium, many more)..... ou même ailleurs que sur BSOL ! Yep, occasionnellement je poste aussi des pavasses sur /r/PuzzleAndDragons/ (mostly sur les color cross™), qui sont essentiellement des articles BSOL en puissance modulo le fait que vous n'en êtes pas le public ha ha. Ma vidéo de 47 fucking minutes sur ArcthunDair là ? Même chose. Also le format vidéo s'y prêtais 20000 fois mieux. Et là encore c'est finalement juste des moyens d'évacuer ces idées de ma tête quand elles ont tourné en boucle un peu trop longtemps à mon goût.

Donc yes, j'ai facilement des grosses obsessions, et souvent envie de les sortir de ma tête ; si je sais qu'il y aura des yeux pour lire ou des oreilles pour écouter je vais alors essayer de mettre des mots dessus.

Et aujourd'hui c'est Uma Musume: Pretty Derby. Enfin, la saison 2. La S1 m'a pas mal plu, mais je n'ai pas vraiment ressenti le besoin d'en parler. Cette saison 2 par contre, holy nova j'ai du mal à la fermer. J'ignore si on devrait considérer ce post comme ça des impressions, ou une review, ou une analyse.... ce sera un peu les trois, une sorte de fourre-tout, un gloubi-boulga de tout le bien que je pense de cette saison 2, que j'ai trouvé pour ainsi dire fort enthousiasmante, et dont j'ai juste très envie de parler.

De fait, contrairement à mon précédent post où je suis resté finalement assez vague (modulo les extraits de certaines scènes extrêmement emblématiques), attendez vous ici à du full spoil de développements entiers. Enfin, c'est du spoil seulement si vous n'avez pas vu la saison 2 :9 Au risque de me répéter, je vous recommande de prendre le temps de regarder l'anime s'il vous intéresse ; cette saison 2 est très solide, et si Crunchyroll n'a malheureusement plus la S1, la S2 prend le temps d'introduire tout ce qui est nécessaire (= pas grand chose). Vous raterez un running gag ou deux, et le développement des relations entre certains personnages (mostly secondaires), mais au delà de ça je maintiens que la saison 2 est un package complètement autonome, et écrite pour être appréciable sans les éléments de contexte de la saison 1. Mes deux centimes.


Elle voit dans sa boule de cristal que vous n'avez pas vu l'anime. → SOURCE ← // Un p'tit RETWEET o/ ?

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Uma Musume: Pretty Derby (Saison 2) - Mon corps a ses raisons que ma raison ignore

  ·  Yamakyu ·  ALERTE GROS PAVÉ, anime, Sama, Uma Musume, Pretty Derby, UMPD, Gacha, Waifu, frisson, hype ·  0 commentaires

[Juste avant de me lancer dans des élucubrations bordéliques qui illustreront ma difficulté à écrire ce post, je me permet de vous avertir de sa totale non-pertinence ; vous ne sortirez pas grandi ou plus cultivé ou plus quoi que ce soit de cet article. Vous n'en tirerez rien. C'est un post finalement assez perso (il est peut-être/probablement relatable cela dit) où je vais parler de moi first and foremost. Au mieux vous trouverez ça divertissant, au pire ce sera cringe :> Advienne que pourra. Honnêtement ça m'importe peu, tant que je peux sortir toutes ces pensées et réflexions de ma tête.

Par contre j'ai aussi fait un post plus classique -typé "impressions"- sur Uma Musume: Pretty Derby. Si c'est ce que je vous recherchiez à la base, vous pourriez aussi aller voir chez Amo ; il a publié un très bon article sur sur la saison 2, et ses impressions sur la S1 avaient été mon point d'entrée vers Uma Musume à l'époque !]




Maintenant que c'est dit....

J'hésitais à sous-titrer ce post avec "Caisse de résonance", qui aurait fait un sous-titre parfait.... si ce n'est que c'est pas du tout parlant. On va revenir sur cette notion de caisse de résonance néanmoins car ce que je vais essayer de vous décrire pendant ces X millions de mots c'est exactement ce feel. En fait pour être honnête je sais résolument pas comment le dire en deux mots sans que ça fasse genre *super bizarre*, donc, euh, ça va être bizarre, voilà... : pour des raisons que je ne saisis pas pleinement, l'anime Uma-Musume: Pretty Derby me fait *grave* de l'effet.
Désolé c'est vraiment weird à dire, mais je vous promet que c'est pas exactement ce que vous croyez. Restez avec moi, j'vais faire en sorte que ce soit intéressant.


Vieux trailer, j'ai jamais entendu parler d'une bonne partie de ces persos ha ha.


Pour dire les choses autrement, c'est pas simplement que j'aime les développements qui sont proposés dans l'anime, ou que l'évolution des personnages me rend enthousiaste, ou que je m'accroche au récit, ou que je suis réceptif aux nombreuses autres qualités de la série (spoiler : ces 4 points sont valides) ; ça va au delà de ça. Genre. Je suis -dans le sens le plus littéral possible- complètement secoué par cet anime. Tout bêtement, Uma Musume me donne massivement des frissons. Et par "massivement" je parle de quantités, intensités, fréquences et durées clairement inhabituelles. Il s'agit pas seulement de mon appréciation de l'anime pour ses qualités, c'est vraiment mon corps qui réagis continuellement à Uma Musume, et amplifie ce que l'anime propose, comme si j'étais une caisse de résonance. Et je ne comprends pas pleinement ça. C'est un peu, euh, je vois Uma-Musume, et l'entièreté de mon être physique est là en mode "YEEEEEESS THAT'S THE GOOD STUFF". Heck, la plupart du temps juste revoir des screenshots de l'anime ça va me donner des frissons, et parfois même juste y penser !

En vrai c'est très agréable hein, c'est un mood complètement fou, je vous souhaite de vivre ça un jour.
Mais c'est aussi super weird d'avoir une réaction physique si marquée et si systématique d'une part, et d'autre part qu'elle soit provoquée spécifiquement -of all things- par Uma Musume. Parce que -j'y reviendrais- pratiquement rien ne me prédisposait à ne pas être tout simplement indifférent à cette série. Mais voilà. La finalité c'est que au delà des nombreuses raisons que j'ai d'apprécier l'anime, il y a que bah Uma-Musume a un contrôle total sur toutes les vannes qui régulent mon circuit de la dopamine/serotonine/adrénaline/endorphine/whatever molécule lié à la hype/récompense, et autres acteurs biologiques responsables de ces incroyables frissons qui ont intensément rythmé mes visionnages des deux saisons d'Uma Musume: Pretty Derby !


Daitaku Helio qui résume casuellement en 2 lignes de dialogue l'intégralité de ce post.


Si j'ai bien saisi, Uma Musume: Pretty Derby  est à la base un jeu japonais sur mobile de type gacha (donc avec des chances aléatoires d'obtenir différents personnage dans un vaste casting) ; on y entraine des filles-juments, pour les faire courir lors de courses hippiques épiques en hippodrome, et dont les 3 gagnantes célèbrent leur victoire lors d'un concert d'idol enflammé.

:D

Je vous accorde que c'est un peu inattendu comme pitch... et honnêtement si c'était pas que j'y avais été "préparé" par des trucs comme Kancolle/Azur Lane et leurs filles-bateaux qui font la guerre et du roller sur l'eau, ou Touken Renbu et leurs mecs-sabres qui font des trucs de mecs-sabres, j'en serai sans doute pas resté à un simple (très large) haussement de sourcil en voyant mon Twitter feed parler d'Uma Musume y'a 3 ans, pendant la diffusion de la première saison. Finalement est-ce que c'est pas quand ce genre de synopsis te laisse indifférent que tu sais que tu joues trop à des jeux vidéo japonais, ou que tu mates trop d'anime ? Toujours est-il que derrière ce postulat, qui semble escalader vers de nouveaux horizons à chaque virgule, se cache en fait un jeu mobile dont les revenus escALADENT VISIBLEMENT VERS DE NOUVEAUX HORIZONS -si je me fie à ceci- depuis la diffusion de la saison 2 de l'anime (dont on va parler aujourd'hui). Je crois comprendre que le jeu vient tout juste de sortir actually (genre, cet hiver pendant la saison 2 de l'anime or something like this ?), bat des records depuis, et continue d'imprimer de l'argent à l'heure aujourd'hui encore (Uma Musume S2 c'était hiver 2021 donc c'est encore tout frais). Heck, les ventes de BluRay de l'anime suggèrent également *un certain succès* à priori so far. Après j'ai cru comprendre que les courses hippiques au Japon c'était plutôt un big deal, du coup je peux imaginer que mélanger ceci + waifu collector + idols + gacha soit une formule qui ait un peu de sauce. Mais autant ? Je sais pas trop. En tout cas le visionnage de la S2 m'a grave donné envie d'essayer le jeu un peu.


La course commence à 1m10


Sadly j'arrive pas à imaginer qu'il puisse être un jour localisé hors de l'Asie (j'adorerai avoir tord), donc on se contentera sans doute de regarder de loin en se disant que ça restera sans doute une exclu japonaise. Et c'est sans doute pas plus mal en ce qui me concerne, car je suis pas certain d'avoir besoin d'une obsession supplémentaire.

Du coup à défaut de pouvoir jouer au jeu, j'ai pleinement apprécié les deux saisons de l'anime (plusieurs fois). Et comme je disais en début de post, je pèse mes mots en disant "pleinement", car je me suis pas contenté d'apprécier l'anime pour son propos, sa DA, ses persos, ses développements, son écriture, etc... bref, pas seulement pour sa qualité d'anime, mais aussi parce que somehow toutes les cellules de mon corps ont décidé qu'elles existent pour Uma Musume, et ont physiquement intensifié l'expérience de matage de la série, qui a donc provoqué chez moi une quantité jamais vue de frissons. Et c'est principalement de ça que j'ai envie de parler aujourd'hui.

Dernier rappel que ceci n'est pas une review ou une critique (c'est prévu pour dans quelques jours ~).Ca va être très "je", tout le temps, parce que là j'essaie de décortiquer un feel ; j'ai besoin de sortir ceci de mon esprit car depuis que j'ai maté la saison 2 de Uma Musume ça bourdonne dans ma tête mdr. Ce ne sera pas méga spoilant, car je vais finalement assez peu développer des éléments de l'anime. MAIS j'ai mis des extraits de temps plus ou moins forts de la S2.

Still, à partir de là je considère que vous avez maté la saison 2 de Uma Musume: Pretty Derby, ou que vous ne voyez pas d'inconvénients à être spoil même légèrement (ce serai vraiment dommage, c'est un très bon cru). Maintenant, cette saison 2 est au pire assez solide, et au mieux très bonne, du coup je dirais que c'est une vraie strat de mater la chose sur Crunchyroll, et revenir plus tard si vous voulez lire ce post !

Malheureusement la saison 1 est maintenant absente du catalogue de Crunchuroll, mais je dirais que la saison 2 se suffit amplement en elle même, et prends le temps d'introduire tout ce qui nécessite de l'être (c'est à dire vraiment pas grand chose). Évidemment, avoir vu la S1 vous permettra d'apprécier la S2 à son plein potentiel, mais je pense sincèrement que la perte induite par le fait de ne pas la mater est assez moindre : surtout des running gags, et le pourquoi du comment des relations de quelques personnages (mostly secondaires). La S2 me parait vraiment être un full package complètement autonome.
Mes deux centimes.

Anyways, ce post sera assez différent de ce que je fais "habituellement". Ça a été assez difficile à écrire, et j'imagine que ce sera pas la lecture la plus smooth qui soit, mais j'espère que ce sera divertissant malgré tout ! Parce que, bon, fichtre, je m'expose là quand même mdr.
Comme je disais, j'ai aussi fait un post plus typé "impressions " (qui est très spoilant) si ça vous intéresse aussi ! Car si vous pensiez que j'allais mettre du Uma Musume sur BSOL sans vous parler de Rice Shower et Nice Nature, *vous avez tord* :9


Quand je galère à écrire ce post et que j'ai besoin de me re-motiver un coup è_é

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La seule vraie limite de Disgaea 2 c'est la quantité d'effort que vous êtes capable de fournir

  ·  Yamakyu ·  Jeu vidéo, Disgaea, Nippon Ichi Software, Tactical RPG, Jeux vidéo, Sama, ALERTE GROS PAVÉ ·  3 commentaires

Il y a quelques jours j’ai level up IRL, ce qui me semble être une excellente occasion pour finalement me poser quelques minutes et vous raconter mon amour pour Disgaea. Ne me regardez pas comme ça, c’est une intro tout à fait logique : après tout on peut difficilement parler de Disgaea sans parler de level up. La boucle est bouclée, CQFD, toussa toussa...

Disgaea est un jeu connu pour sa course à "qui c’est qui a la plus grosse" (force de frappe) et pour tout un tas de mécaniques bizarres, comme le fait qu’on puisse level up un perso jusqu’au niveau 9999. Puis retourner au niveau 1. Puis remonter jusqu'à 9999. Puis 1. Et ainsi de suite, plusieurs fois. Parce que ça permet d’en avoir une encore plus grosse à la fin. C’est une série de jeux qui prend le principe simple du "level up" qu’on retrouve dans une variété de jeux impossible à estimer, et la redimensionne dans des proportions délirantes si on veut. Mais pas que. Parce que Disgaea c’est une somme de mécaniques et de règles qui ont l’air super légitimes sur le papier, mais qui ont une profondeur assez absurde, ce qui les rend finalement assez folles quand on fait l’effort de creuser un peu. Et en fin de compte ça lui va bien.


Au fait, avant de partir dans le vif du sujet je voulais vous informer que Blue Screen of Life a un compte Twitter, pour vous tenir au courant de nos activités !

ALSO. J'ai jamais pris le temps de l'annoncer depuis le temps mais nous sommes référencés sur l'agrégateur Nanami ! Et plus récemment  BSOL  est référencé sur Sama aussi !

BREF. Bonne lecture !


Ma tronche quand je réalise que j'ai perdu les screenshots de mes 250 premières heures de jeu. Je vais illustrer au mieux malgré tout è_é

Disgaea, donc. Enfin, Disgaea 2 : Dark Hero Days. Je n’ai joué que quelques heures au premier en dehors de celui-ci. Mais, euh, j’y ai joué pas mal quoi ᕕ( ᐛ )ᕗ

Disgaea est une série de Tactical-RPG en vue isométrique développée par Nippon Ichi Software, qui compte aujourd’hui 5 opus et dont l’univers sert de base à autant de spin-off (Dimension 2 et Prinny : Can I Really be The Hero, pour ne citer que les plus populaires). La plupart des Disgaea sont sortis sur consoles Sony ; Playstation 2, 3, Portable et Vita. Mais avec Disgaea PC et Disgaea 2 PC, il semble que la série soit partie pour être portée sur PC. Notez par ailleurs que Disgaea premier du nom est aussi sorti sur Nintendo DS (Disgaea DS), et que Disgaea 5 a débarqué sur Nintendo Switch (et bien entendu je vais essayer de me le procurer à un moment ou un autre :>).

C’est p’t’être pas judicieux de dire un truc pareil en 2017 mais je suis désolé j’ai pas d’autre manières de l’amener, et je reste persuadé que dans une certaine mesure c’est vrai : la série des Disgaea est assez unique en son genre (c’est aussi vrai pour tout jeu ayant des intentions de game design hein). Par son univers, son sens de la démesure et surtout ses mécaniques. Le scénario, mouais. C’est vraiment pas ce pourquoi on joue à Disgaea. On joue à Disgaea plutôt pour tout ce qu’il y a derrière le plot, pour le post-game, tout ce qu’il se passe après qu’on ait battu le boss final.
Je ne dis pas que le jeu n’est pas intéressant avant son post-game, il l’est. C’est juste qu’en vous arrêtant après avoir battu le boss de fin, vous vous privez d’au moins les deux tiers du contenu brut du jeu (oui), et qu’assurément à terme le post-game représentera l’immense majorité du temps passé à jouer.

Maintenant, ça n’empêche pas du tout Disgaea d’être très bon jusqu’au boss de fin. La run principale propose suffisamment de contenu et de challenges pour contenter tout amateur de Tactical-RPG, sans pour autant demander 100+ heures de jeu. Mais à côté il y a ce sous-texte écrit en WordArt qui dit "Ok cool, mais il y a plus hein". Libre à vous de le prendre en compte ou pas, selon que vous ayez envie ou pas d’explorer les profondeurs abysses du jeu, et le cas échéant, à quel point. J’y reviendrai bientôt.


Capture d'écran (presque) autenthique de la fin du jeu. Ah le WordArt, cette discipline tellement sous-estimée

Avant même d’y jouer je connaissais un peu Disgaea de nom et de principe, car une amie de longue date m’avait longuement parlé de son univers et de ses personnages loufoques (si tu passes dans le coin tu te reconnaitras assurément, comment vas-tu o/ ?).
Du coup quand je l’ai enfin essayé chez Nomeji, j’avais quand même certaines attentes. Et elles ont été satisfaites en quelques minutes de tutoriel. J’étais convaincu au bout d’à peine 30 minutes quand je me suis rendu compte que les geo-panels (qui donnent des propriétés spéciales à des portions de la carte) permettent de jouer des batailles super tordues.
Après, il y a aussi que c’était mon premier Tactical-RPG. Je n’ai pas eu l’opportunité de jouer à Final Fantasy Tactics, Valkyria Chronicles, Tactics Ogre et autres Fire Emblem auparavant. Je ne doute pas de les apprécier si je m’y plonge hein ! Mais je doute néanmoins qu’il soit commun dans un T-RPG de se permettre autant de folies sur la conception des batailles que dans Disgaea. Quand tu te poses pour créer le contenu d’un jeu conçu pour avoir une profondeur pareille et une absence de limites rare dans un T-RPG plus standard, bah le résultat final il est *différent*. C’est vraiment ce qui m’a attiré en essayant Disgaea 1 chez Nomeji ; quand les premières maps avec des geo-panels sont apparues je me suis dit "p’tain mais y’a tellement moyen de faire des maps de malade avec ça". Bah c’était que le début.

Et Disgaea (2) ne m’a jamais déçu. Plus j’avançais et plus le jeu me balançait des conneries à la tronche. Y’a plein de moments où le seul terme que tu peux utiliser pour décrire les règles/mécaniques ou le contenu que le jeu te propose c’est "absurde". Disgaea est juste complètement absurde comme jeu, mais il a été conçu pour l’être, et c’est du bon design. Du coup ça lui réussi bien.


Arrivé au boss de fin, Disgaea 2 m’avait suffisamment plu pour me lancer dans le post-game et, euh, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si massif et si difficile.
Du coup j’ai eu une grosse phase de documentation, où j’ai lu pas mal de choses sur internet et cherché diverses ressources pour m’aider à débloquer le contenu caché du post-game, et pour comprendre un peu les subtilités et autres mécaniques très bizarres du jeu. Et c’est là que je me suis rendu compte de la véritable richesse et de la profondeur de Disgaea 2 : ses possibilités.

Ce que je veux dire c’est qu’il y a finalement assez peu d’éléments inutiles dans le jeu. Juste des éléments qui ouvrent un nombre plus ou moins grands d’options, qui ont parfois moins d’intérêt que d’autres. Une classe ou une arme peut paraître très sous-optimale quand on y jette un œil rapide, mais surpuissante quand on lui accorde suffisamment d’attention (je vous donnerai des exemples). Pour moi c’est l’intérêt neumbeur ouane de Disgaea 2 ; le jeu donne massivement des pistes au joueur (les différentes classes/monstres, les équipements, et ce qu’on peut en faire), et lui laisse les manipuler comme il veut. Même pour en faire les trucs les plus absurdement over-powered.

En échange de pas mal d’efforts par contre. Parce que ça se fera clairement pas tout seul.



Aujourd'hui sur notre chaîne BSOL Gaming ; du gameplay de Disgaea 2 sur une map très pratique pour level up dans le post-game ! Likez et partagez !


Permettez-moi de vous expliquer.


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