Si dernièrement vous avez été dans mes réseaux sociaux pendant que j'avais accès à internet, vous m'avez sans doute déjà vu partager massivement avec enthousiasme des choses sur Uma-Musume.... ce formidable anime dont mon être entier semble raffoler. Parce que chaque fois que j'en mate un épisode, dans mes entrailles ça devient.....
Ça peut être de la musique que je vais écouter à *extrême répétition* (Jitter Doll, MIIRO, Nana Hitsuji, Cyber Thunder Cider, Un Monde Sans Danger, as well as d'innombrables titres de ces 12 dernières années, including la moitié de la discographie de MARIA ou de GARNiDELiA), et/ou vouloir arranger au piano (Kinda no Resistance, Jitter Doll).
Ça peut être un jeu vidéo dont je vais vouloir explorer tout les systèmes (Monster Hunter, Smash Bros, Disgaea), au point parfois de finir par connaître le jeu par coeur (Puzzle & Dragons, Star Wars KOTOR), ou qui va juste cocher toutes les bonnes cases (CrossCode, Star Wars X-Wing Alliance, Zweii: The Illvard Insurection, Kirby Air Ride), ou même un élément très spécifique d'un jeu vidéo (ArcthunDair dans smash, les "color crosses" dans Puzzle & Dragons, le mode Miaroudeur dans MHGU).
- Ça peut être un excellent anime qui collectionne les qualités (Hibike! Euphonium), ou particulièrement intrigant (L'Ère des Cristaux), ou qui semble avoir été littéralement conçu pour moi tant il coche de cases (les Monogatari Series), ou juste qui me touche dans un sweet spot dont j'ignorais ptetre même l'existence (Hai to Gensô no Grimgar, Yuru Camp).
- ou un film as well (Premier Contact, Star Wars épisode 8), mais j'en mate moins.
ou un bouquin qui m'a complètement secoué, même si c'est beaucoup plus rare car je lis très peu de littérature (mais yes, les 1Q84 et Kafka Sur le Rivage de Haruki Murakmi là, oh bordel).
- Ca peut être une autre activité comme un sport (j'ai plusieurs fois eu envie de parler de roller sur BSOL) ou un évènement (allé, à défaut d'avoir un vrai article sur l'opéra THE END, voici un vieux devoir sur le spectacle
, qui va pouvoir mettre fin au meme #GoodEnough), ou un sujet vraiment random comme les trous noirs ou.... la sieste (je trouve ça résolument intéressant).
Et bien entendu ma plus grosse obsession ever, VOCALOID.
Donc ça peut être n'importe quoi qui arrive à appuyer sur le gros bouton au fond de mon cerveau, et je pense que l'abondance de mediums qu'on peut consommer grâce à internet a tendance à fortement exacerber cet aspect de ma personnalité. Une fois que le switch a été activé c'est un peu le drame car je ne parle QUE de ça. Sur les réseaux sociaux, IRL ou sur mes blogs, le seul moyen que j'ai de l'évacuer c'est d'en parler. Ces fixettes peuvent alors parfois me brouiller un peu l'esprit, car j'y pense/réfléchis en continu. C'est pas forcément désagréable, surtout au début quand j'explore la chose et que j'en sonde la profondeur, pour réaliser qu'il y a toujours plus à voir. Très kiffant ça. Mais parfois ça finit par bourdonner un peu, et quand je réfléchis à une obsession je ne suis pas en train de penser à autre chose. Duh.
Maintenant, même sans que ça devienne problématique, j'ai souvent envie de partager ce genre de choses avec qui veut, et les déposer sur un support autre que ma mémoire mdr. C'est là que je vais tenter de mettre des mots dessus pour publier un article de blog ! Vous avez du remarquer que plusieurs éléments de ma longue liste (non exhaustive) ont déjà été abordé ; au moins ponctuellement (MIIRO, Nana Hitsuji, Un Monde Sans Danger), ou dans un article dédié sur BSOL (Puzzle & Dragons, Monster Hunter, Disgaea) ou Ota-Kyu (VOCALOID, toute la discographie de MARIA, Bakemonogatari, Cyber Thunder Cider), ou dont j'ai fortement voulu vous parler mais qui n'ont jamais passé la phase de brouillon (THE END ptdr, GARNiDELiA, 1Q84, Hibike! Euphonium, many more)..... ou même ailleurs que sur BSOL ! Yep, occasionnellement je poste aussi des pavasses sur /r/PuzzleAndDragons/ (mostly sur les color cross™), qui sont essentiellement des articles BSOL en puissance modulo le fait que vous n'en êtes pas le public ha ha. Ma vidéo de 47 fucking minutes sur ArcthunDair là ? Même chose. Also le format vidéo s'y prêtais 20000 fois mieux. Et là encore c'est finalement juste des moyens d'évacuer ces idées de ma tête quand elles ont tourné en boucle un peu trop longtemps à mon goût.
Donc yes, j'ai facilement des grosses obsessions, et souvent envie de les sortir de ma tête ; si je sais qu'il y aura des yeux pour lire ou des oreilles pour écouter je vais alors essayer de mettre des mots dessus.Et aujourd'hui c'est Uma Musume: Pretty Derby. Enfin, la saison 2. La S1 m'a pas mal plu, mais je n'ai pas vraiment ressenti le besoin d'en parler. Cette saison 2 par contre, holy nova j'ai du mal à la fermer. J'ignore si on devrait considérer ce post comme ça des impressions, ou une review, ou une analyse.... ce sera un peu les trois, une sorte de fourre-tout, un gloubi-boulga de tout le bien que je pense de cette saison 2, que j'ai trouvé pour ainsi dire fort enthousiasmante, et dont j'ai juste très envie de parler.
De fait, contrairement à mon précédent post où je suis resté finalement assez vague (modulo les extraits de certaines scènes extrêmement emblématiques), attendez vous ici à du full spoil de développements entiers. Enfin, c'est du spoil seulement si vous n'avez pas vu la saison 2 :9 Au risque de me répéter, je vous recommande de prendre le temps de regarder l'anime s'il vous intéresse ; cette saison 2 est très solide, et si Crunchyroll n'a malheureusement plus la S1, la S2 prend le temps d'introduire tout ce qui est nécessaire (= pas grand chose). Vous raterez un running gag ou deux, et le développement des relations entre certains personnages (mostly secondaires), mais au delà de ça je maintiens que la saison 2 est un package complètement autonome, et écrite pour être appréciable sans les éléments de contexte de la saison 1. Mes deux centimes.
Comme je disais c'est pas exactement l'histoire de "ah l'anime me donne massivement des frissons", même si, bon, c'est pas quelque chose qu'on peut ignorer. C'est juste que j'ai surkiffé cette saison 2, et que j'en redemande. J'ai d'ailleurs fini par installer le jeu Uma Musume, malgré la barrière de la langue (qui risque de ne jamais être brisée), donc c'est peu de dire que l'anime m'a fortement plu (pour ses qualités d'anime), et sadly j'ai pas beaucoup de monde à qui en parler. Donc ce sera vous :9 (si vous lisez ces lignes à priori vous êtes consentants donc tout va bien :>) Pas d'inquiétudes je vous épargnerai mes élucubrations complètement random cette fois (non), car j'ai surtout envie de vous parler de ce que propose la saison 2.
À défaut d'avoir des réels souvenirs de la S1, j'en ai gardé une impression très positive, et ai donc lancé la saison 2 avec beaucoup d'enthousiasme mais aucune attente. Bon. C'est peu de dire que ça m'a pas mal plu : les développements de l'intrigue bien entendu, la très solide qualité de production as well, mais aussi son vaste roster de personnages (plus ou moins développés).
Pour me rafraichir un peu la mémoire, après avoir regardé la S2 cet été j'ai immédiatement re-maté la S1, avant de re-mater la S2, et ai été assez surpris de sentir la quantité de persos qu'on nous "présente" dans la S1, et avec lesquels on ne passe pratiquement aucun temps. D'aucuns diront que c'est pour vendre le jeu en donnant un aperçu du cast de waifus qu'on peut y obtenir -et ils auraient sans doute raison-, et on peut légitimement reprocher à cette S1 d'introduire 1000 persos qui n'ont jamais de réel temps à l'écran pour qu'on apprenne à les connaître. Bien entendu, je ne parle pas des personnages secondaires, qui supportent activement les protagonistes et soutiennent le récit (comme Seiun Sky, El Condor Pasa, Haru Urara, toute la team Spica, une partie de la team Rigil), mais plutôt de personnages "d'arrière plan". Citons par exemple Tamamo Cross, Eishin Flash, Super Creek, Nice Nature, Meishô Dotô, Matikane Fukukitaru, et j'en passe. Pour ce genre de persos au mieux on pouvait percevoir leur gimmick le cas échéant (par exemple, Oguri Cap = Kirby, Matikane Fukukitaru = divination), et c'est tout. Les épisodes spéciaux BNW no Chikai leur ajoute quelques minutes à l'écran fort appréciables (je connais mieux Eishin Flash après ces 3 épisodes qu'après l'entièreté des deux saisons), mais ça reste des persos d'arrière plan par design.
Et en soi, franchement, c'est pas un problème. C'est pas nouveau, y'a 1000 autres animes procèdent ainsi (y compris quelques uns de mes préférés) et c'est cool ! Parmi mes personnages préférés de L'Ère des Cristaux on retrouve Obsidienne, qui pourrait tout simplement ne pas exister sans changer quoi que ce soit au récit. J'adorerai le voir davantage, but oh well. Similairement, ma secret waifu dans Hibike! Euphonium c'est la percussionniste Masako Sakai, qu'on voit régulièrement en arrière plan mais dont vous ignoriez ptetre l'existence, car si ma mémoire est bonne elle n'a que 2 ou 3 répliques (=10 fois plus que la moitié des persos d'arrière plan de la série) dans tout Hibike! Euphonium so far. Et c'est pas un souci. Bien que j'aime voir mes persos préférés à l'écran et en action, ça ne me dérange pas qu'un perso d'arrière plan soit traité comme tel.
Ce que je reproche à la S1 de Uma Musume finalement c'est pas tant d'avoir 1000 persos (c'est le cas pour la S2 aussi), mais c'est de signaler avec un bandeau coloré "Hey regarde ce personnage s'appelle Eishin Flash", ce qui te fait accorder de l'attention à Eishin Flash, alors qu'on la revoit quasiment plus jamais après (je focus Eishin Flash car elle est super populaire en fanart au moment où j'écris ces lignes). De mémoire, dans la S1 Eishin Flash apparaît 4 fois au premier plan, n'a que 2 répliques, et surtout son existence n'apporte jamais rien au récit. Et ça s'applique à la majorité des persos d'arrière plan. C'est pour ce genre de persos que je préfère une approche à la Masako Sakai ou Obsidienne, où ce sont des persos que j'apprécie quand je remarque leur présence, plutôt que de savoir consciemment que l'anime essaie d'attirer inutilement mon attention avec le perso.
C'est beaucoup moins un problème dans la saison 2, bien qu'elle introduise à son tour 20000 persos. J'ai eu la vive impression que ce coup ci on a beaucoup de personnages secondaires (tout comme dans la S1), mais moins de nouveaux personnages d'arrière plan. Il y a Meishô Dotô et Matikane Fukukitaru qui étaient très en arrière plan dans la S1, mais avec qui on passe suffisamment de temps dans la S2 pour les apprécier en tant que personnalités. Et ça doit être tout ? Je pense que Mejiro Palmer et Daitaku Helios sont suffisamment développées pour être des persos secondaires, même si elles ne supportent pas directement le récit ni les protagonoistes (j'y reviendrais mais elles contribuent à 2-3 aspects intéressant de l'anime). Ah il y a aussi Mayano Top Gun qui est plus un running gag qu'autre chose, Sakura Bakushin O qui -pour le coup- est extrêmement random (et que j'aurai voulu voir davantage, vu comme elle a l'air fun dans le jeu), et..... la multitude de persos d'arrière plan de l'épisode 1 qui n'ont plus l'air d'exister après la visite de Tracen. Bon. Ok. J'ai menti. Mais à la rigueur quitte à introduire des persos destinés à être oubliés, je pense que c'est pertinent que ce soit au premier épisode.
Tout le reste des nouveaux persos de la S2 je pense qu'on peut les considérer comme des fully fledged personnages secondaires avec des développements et rôles dans l'intrigue, ou presque. Et c'est quelque chose que j'ai fort apprécié dans cette saison 2. Ou plutôt, disons le comme ça, le passage de la S2 à la S1, puis à la S2 de nouveau, je l'ai senti. La S1 laisse un vide au niveau de ces personnages d'arrière plan que j'ai réellement pas l'impression d'avoir eu avec la S2. Tout bêtement, dans cette S2, après l'épisode 1, si tu vois le panneau coloré qui t'apprends le nom d'un personnage, c'est probablement un perso récurrent ou un personnage secondaire. Nice.La saison 2 de Uma Musume a pas mal pris le temps d'appuyer la notion de rivalité et/ou dualité entre les (nombreux) différents persos. C'est flagrant avec la rivalité entre Tôkai Teiô et Mejiro Makouine McQueen, fil conducteur au centre de la totalité de l'intrigue de cette S2, et qui sera le principal vecteur de leur level up... mais c'est pas d'elles dont je parle. Enfin pas que. L'anime prend le temps de développer leur duo, et comment leur envie de faire mieux que l'autre les tirent toutes les deux vers le haut, et les poussent à dépasser leurs propres limites. Mais cette S2 nous montre aussi beaucoup d'autres binômes, plus secondaires ou même d'arrière plan. Au sein de la team Spica il y a eu Special Week et Silence Suzuka, mostly dans la S1 bien sur, mais dont on voit les restes au travers des rares intéractions avec Suzuka qui passent exclusivement par Special Week, préservant ainsi leur duo. On retrouve aussi bien évidemment Daiwa Scarlet et Vodka, mais qu'on ne prend pas encore très au sérieux cela dit.
Je pense par contre que les binômes (et -de manière générale- les persos) auxquels je suis le plus attaché sont hors de la team Spica, en fait. Ça inclus Mejiro Palmer et Daitaku Helios, qui forment un duo d'outrunners assez tôt dans la S2, sur les conseils avisés de Matikane Fukukitaru, et dont on va régulièrement suivre la progression dans l'entièreté de la saison. Ou alors best girl Rice Shower qui ne va révéler sa réelle force qu'au contact de Mihono Bourbon, dans ce très chouette arc de 2-3 épisodes (mon préféré). Et il y en a des moins visibles comme Meishô Dotô et Matikane Fukukitaru, qu'on ne voit jamais courir (cette dernière participe au Takarazuka Kinen dans la S1, ainsi qu'au relais dans BNW no Chikai) mais qu'on voit toujours ensemble still, ou tout bêtement Kitasan Black et Satono Diamond ! On y pense moins, mais elles fonctionnent totalement en binôme, et il est facile d'imaginer leur rivalité après leur arrivée à Tracen.
Les personnages qui fonctionnent en binôme sont activement mis en valeur dans l'anime, et pour de bonnes raisons ! C'est une vérité vraie que la concurrence est un vecteur d'amélioration, et les développements auxquels on assiste avec McQueen et Teiô s'appliquent sans aucun doute aux autres binômes, et inversement. Par exemple, assez tôt dans la saison 2, Mejiro Palmer se réjouit dans une courte interview (capture ci-dessus) de tout ce que lui apporte sa nouvelle amie et rivale Daitaku Helios ! On peut sans difficulté visualiser que ça s'applique aux autres rivalités, et ça vient surtout valider le conseil de Matikane Fukukitaru : elle avait besoin d'une partenaire. D'ailleurs la scène de cette révélation suit directement celle (2 captures plus haut) où Mihono Bourbon décline l'invitation de Sakura Bakushin O : l'anime semble donc mettre un point d'honneur à souligner l'importance d'avoir quelqu'un qu'on tire vers le haut pendant qu'elle nous tire vers le haut, et c'est méga chouette. Ca créée aussi une certaine régularité confortable pendant le visionnage de l'anime. Et en réalité c'était déjà une conclusion notable de la S1, mais là y'a une grosse emphase là dessus, et si vous avez suivi mon précédent post, vous savez que j'suis très réceptif à l'emphase.Maintenant, je parle de binômes mais c'est un peu plus que ça ; on a pas réellement de rivalités notables au sein de la team Canopus, mais ses 4 membres fonctionnent systématiquement ensemble et s'encouragent mutuellement à faire mieux. Gold Ship n'a pas de partenaire à proprement parler, mais reste un pilier essentiel de la team Spica. Grass Wonder est un peu un électron libre dans cette S2, mais reste une membre de la team Rigil. J'imagine que l'idée c'est d'évoluer en binôme *ou* en team, du coup. Pas tout seul quoi (et c'est appuyé encore une fois par Rice Shower qui gagne +50 à toutes ses stats auprès de Mihono Bourbon). On a aussi le trio BNW formé de Biwa Hayahide, Winning Ticket et Narita Haishin, et si on part dans le domaine du capilo-tracté on peut aussi inclure le trio Oguri Cap, Tamamo Cross et Super Creek, dont on a découvert le grand appétit dans la saison 1. Bien sur, pour ces 3 là j'exagère, mais l'emphase sur le "s'améliorer ensemble" je l'invente pas, et c'est un truc qui m'a vraiment pas mal plu.
Un autre aspect d'Uma Musume saison 2 que j'ai trouvé assez chouette c'est le léger accent mis sur la technique de manière générale dans l'histoire. Je parle pas de la qualité de production (qui est mostly au poil), mais bien d'un focus du récit sur des aspects techniques des courses. Ca reste des choses très très simples, comme Special Week qui explique dans le premier épisode qu'être à l'extérieur c'est confortable pour sprinter, ou la forte emphase sur l'approche de l'endurance.
Pour ce que j'en comprends, les outrunners sont des coureuses qui prennent les devants et mènent la compétition du début à la fin, en courant à grande vitesse dés le départ pour imposer un rythme à leurs adversaires et prendre une grande avance que les autres coureuses vont devoir rattraper. Les outrunners partent sur orbite frame 1 dés que la course commence. C'est la stratégie de prédilection de Mejiro Palmer et sa partenaire Daitaku Helios, as well as maître
C'est pas quelque chose qu'on nous raconte explicitement cela dit. Y'a jamais de moment où un perso va prendre un feutre et gribouiller sur un tableau "Les outrunners pour les nuls" (Teiô nous présente brièvement quelques coureuses dans l'épisode 11, et c'est tout). Mais la mise en avant du départ canon de Mejiro Palmer et l'outrunning de Twin Turbo nous permettent de déduire les éléments clé de cette stratégie (= partir vite,
Ces histoires de "technicité" sont aussi marqués par les entrainements ! Ca saute évidemment aux yeux quand McQueen et Teiô se préparent pour le Haru Tennô Shô : forte de son sprint final explosif, Teiô s'entraine pour étendre les limites de son endurance moindre, et McQueen qui a déjà fait ses preuves en longue distance s'entraine pour gagner en puissance. Mais même au delà de ça, les entrainements proposés par le coach (qui n'a pas de nom ptain ça me fume) sont plus précis et spécifiques. Dans la saison 1 il était beaucoup question pour chacune d'avoir un feel pour les approches qui leur conviennent, et de les laisser courir comme elles veulent. Ca fait sens, car il s'agissait essentiellement des débuts de Special Week qui avait tout à découvrir. Heck, une des conclusions de la saison 1 était en gros que courir c'est fun et qu'avoir du fun ça incite à donner de sa personne. C'qui est absolument vrai, et un plot point récurrent dans les animes de sport (looking at you, Hanebado! è_é). Mais du coup les séances d'entrainement paraissaient parfois un peu random finalement, minus cette course amicale entre Special Week et Taiki Shuttle de la team Rigil, et l'exo dans les escaliers. C'pas tant un souci en vrai, mais y'a une limite à à quel point je peux être investi dans des entrainements à base de "bon bah, euh, courez non ?" (← méga exagéré).
Mais à côté, dans cette saison 2 on est sur des exercices plus spécifiques. Déjà, il n'est plus vraiment question de faire s'entrainer toute la team Spica en même temps, car l'anime assume complètement de se concentrer sur le duo McQueen/Teiô. Ca pourrait paraître problématique car ça implique que les autres personnages deviennent du décors, mais ça libère des moyens j'imagine pour montrer des entrainements intéressants et qui semblent avoir un but. Il y a eu par exemple la préparation au Haru Tennôshô où Teiô et McQueen ont eu des programmes d'entrainement complètement différents pour renforcer leurs faiblesses. L'Entraineur se donne aussi à fond pour soutenir Teiô dans son rétablissement, avec des programmes dédiés. C'est tout bête mais du coup on est moins dans cette optique de jeter des trucs au mur pour voir ce qui colle, là l'entraineur là il sait où il veut aller avec la team Spica, et quand le destin s'acharne pour leur mettre des bâtons dans les roues il demande conseil pour reprendre le cap. L'Entraineur vraiment j'trouve c'est un des persos qui a le plus grandi entre ces 2 saisons et ça me tue qu'il n'ait pas de nom OTL.
Il y a aussi eu ce footing vers la fin de la saison, sur une plage car le sable rend les foulées plus difficiles et impose donc une plus grande discipline pour générer de la poussée (relatable btw car c'est exactement une problématique que j'expérience en faisant du roller sur sol mouillé, c'est la même chose). Footing qui fut d'ailleurs un des rares entrainements que Teiô et McQueen ont fait *ensemble*. Elles assistent mutuellement à leurs entrainements respectifs assez souvent, mais en faisant respectivement autre chose de leur côté. La plupart du temps sinon elles s'entrainent séparément. Bien entendu, c'est souvent dans la "contrainte" finalement, à cause de leurs blessures respectives, mais then again, même quand elles sont en condition de s'entrainer ensemble, elles ne le font pas la plupart du temps. Enfin, au delà de la team Spica, best girl Rice Shower procède méthodiquement as well et s'entraine toujours contre sa principale adversaire : Mihono Bourbon dans un premier temps, puis Mejiro McQueen. Et quand Rice s'est rendue compte de la supériorité de cette dernière -toute excellente stayer qu'elle est-, elle a changé d'approche pour spécifiquement se concentrer à renforcer sa volonté. Car selon elle, "l'esprit transcende le corps" (et elle a bien raison).SPEAKING OF RICE SHOWER. Au cas où ça n'étais pas clair, Rice Shower est mon personnage préféré
Au delà de Rice Shower cependant, j'ai bien vite remarqué que mes persos préférés étaient.... plutôt pas de la team Spica en fait. Alors, y'a aucun personnage que je n'apprécie pas hein, mais j'ai relativement peu d'affection pour la plupart des membres de la team Spica. La vérité c'est qu'avec spécifiquement la saison 2 d'Uma Musume, je saisi pour la première fois la pleine mesure de ce qui peut être si puissant dans un gacha game avec 400 .png de waifus à collectionner, car c'est chaud comme je suis attaché à essentiellement tout le cast (j'ai reroll dans le jeu pendant des heures pour avoir Matikane Fukukitaru 3* (Rice Shower étant "garantie")). Pour faire simple, regardez : Rice Shower est mon perso préféré, hands down, et je dirai que (de manière amusante) Tôkai Teiô je la porte un peu moins dans mon coeur que la plupart des autres persos (je l'aime bien still hein) ; et entre elles deux on peut intercaler quasiment tous les persos de cette S2.
J'ai typiquement beaucoup d'affection pour Nice Nature, pourtant assez secondaire comme perso. Je l'avais oubliée depuis la S1 (où elle est apparue genre 4 (quatre) fois ?), et en la revoyant dans la S2 j'ai cru pendant une fraction de seconde voir Ômae Kumiko, de Hibike! Euphonium (et visiblement je ne suis pas le seul :9 ), a.k.a. un de mes personnages préférés de toute la japanimation. C'est mostly ses cheveux, avec ces twintails super ~fuwa fuwa~ qui rappellent la coiffure incroyable de Kumiko, et le fait qu'elles ont la même couleur d'yeux. Bon la ressemblance est pas méga flagrante, mais genre les yeux et les cheveux c'est 2 des plus importants éléments avec lesquels je distingue les designs des persos d'anime.
Maintenant il s'agit pas simplement de son apparence ; Nice Nature est la membre de la team Canopus qui a le plus les pieds sur Terre et la tête sur les épaules, quitte à être momentanément limite un peu blasée. Canopus est une team absolument adorable (j'ai plus d'affection pour tout ses membres que tout les membres de Spica) avec des persos aux personnalités fort attachantes dans leur légère excentricité, et où le sérieux de Nice Nature fait contraste et augmente son charisme.Et enfin -et surtout- c'est l'expression de sa détermination là. Nice Nature est une coureuse très solide et compétente, qui finit régulièrement sur le podium, mais qui des difficultés à gagner les courses importantes (G1) ; sa tendance à arriver si régulièrement à la 3ème place (qu'on peut déjà constater dans la S1 d'ailleurs) lui a valu le titre d'Éternel Bronze, dont elle veut se débarasser à tout prix. Comme elle le dit dans cet incroyable Arima Kinen final, le podium ne suffit pas, *elle doit gagner*. Mais vous me direz, un des éléments récurrents de la série c'est justement que toutes les uma musume ont un désir brûlant (littéralement, pour certaines :9) de victoire, et vous auriez raison. Simplement, je pense que Nice Nature est un des persos qui l'exprime le mieux, par ses paroles, ses actes -ce qui (là encore) n'est pas sans rappeler Kumiko-, et surtout, ce qui m'a tapé dans l'oeil : son regard dans l'épisode 3 (ci dessus). Dans le dictionnaire à côté de "détermination" y'a le visage de Nice Nature. On y lit un effort phénoménal et une rage de vaincre égalée seulement par Rice Shower et.... Tôkai Teiô, qui reprend alors exactement (presque trait pour trait) cette même expression. Et à raison ! Car comme elle le dit si bien, dans cette fantastique ultime course de la S2, c'est bien elle -Tôkai Teiô- qui désire le plus gagner. Il est facile de comprendre ses sentiments à ce moment là, et ce qui fait d'elle la plus déterminée à gagner cette course en particulier. Vu la formidable détermination véhiculée par le regard de Nice Nature dans l'épisode 3, ça me parait clairement être le meilleur choix pour exprimer l'incroyable résolution de Teiô dans l'épisode 13. Autrement dit, le fait que Teiô, dans ce contexte précis, reproduise le regard de Nice Nature en dit long sur la nature dudit regard. TL;DR, Nice Nature is filled with determination. CQFD.
Vous allez me dire on se calme c'est qu'un seul plan. Et vous auriez à moitié raison. C'est vrai que ce regard spécifiquement on le voit qu'une fois (enfin, une 2e fois avec Teiô). Mais on assiste à plusieurs autres courses de Nice Nature, et s'il est vrai que clairement c'était écrit détermination sur son visage dans l'épisode 3, dans la plupart de ses autres courses son désir de victoire il se démarquait toujours un peu. Ca, et sa frustration quand elle perd. Et qu'elle retente. Et qu'elle perd de nouveau. Et qu'elle retente. Nice Nature n'est pas démoralisée par la défaite. Ca la frustre d'avoir des difficultés à se dépasser, mais elle s'accroche, bien qu'elle sache aussi ouvertement qu'elle n'est pas encore assez forte pour battre les meilleures. Elle court quand même.
Il y a ça d'une part, donc.
Et d'autre part vous aurez ptêtre remarqué dans l'opening (sur lequel je reviendrais) qu'à l'arrivée du refrain on montre la team Canopus en action ; c'est Nice Nature qu'on montre en premier, et on lit de la rage de vaincre sur son visage. On lit une certaine maîtrise assurée sur le visage de Twin Turbo, la concentration dans le regard d'Ikuno Dictus, et pour Matikane Tanhauser c'est une sorte d'espoir dans un élan ultime. C'est la même expression que Special Week dans l'instant final du Derby (S1). Eh bien à côté de ça, Nice Nature on lit clairement la détermination qui la fait avancer.
Pour moi la détermination c'est un peu la lumière d'un phare dans une tempête, ou les lumières d'une piste d'atterissage pour un avion dans un méga brouillard ; en chemin vers quelque chose, même si tu t'égares, la détermination te fait revenir sur le droit chemin pour pas ne perdre de vue tes objectifs. Un excès de détermination peut se transformer en obsession, chez certains. Ca devient obsessionnel quand tu ne vois plus que le phare. Ou quand tu ne vois plus que quelque chose encore plus brillant et qui t'empêche de voir le phare. Quand Special Week ne voit plus que Suzuka au lieu de voir la course et Grass Wonder, par exemple.
C'est pour l'expression de sa détermination que j'ai toute cette affection pour Nice Nature. Yes, elle m'a rappelé à Kumiko, et son désir de devenir meilleure me rappelle effectivement *aussi* cette dernière. Mais finalement je pense que la conclusion de ceci c'est pas que je m'attache à Nice Nature car j'y vois Kumiko, mais plutôt parce que je m'attache à des persos comme elle et Kumiko qui expriment aussi vivement leur détermination. C'est une vérité vraie que c'est un archétype qui me plait.
Ce qui m'amène à : bestest girl Rice Shower, et ce fantastique arc de 2 épisodes dont elle est essentiellement
Alors. Certaines personnes ne sont pas méga emballées par la compétion. Ca peut être simplement faute d'y voir de l'intérêt (pratiquer uniquement pour le fun c'est 1000% valide), ou d'être dans le mood pour ça (la scène compétitive peut induire une atmosphère qui ne convient pas à tous), ou à cause de la perception du "niveau" requis. Et c'est compréhensible, 2 problématiques émergent de cette notion d'avoir ou pas "le niveau" : 1/ ça peut être super frustrant et/ou pas fun du tout d'affronter des adversaires bien meilleurs que soi 2/ nos propres attentes ou celles d'autrui peuvent rendre la compétition intimidante. On peut alors être bloqué quand le désir de réussir se heurte à la conviction de d'échec, ou par la crainte de ne pas pouvoir faire *assez* par rapports aux espoirs de ceux qui nous soutiennent : la peur d'échouer, ou de décevoir. Je pense que ce sont des choses avec lesquelles la plupart d'entres nous sommes familiers, pour l'avoir vu, ou vécu. Ce que je connaissais moins bien par contre, c'est la peur de trop bien faire, et de briser des espoirs.
Et c'est dans ce contexte que s'inscrit le récit narré dans l'arc de Rice Shower, où elle devra faire face à des spectateurs qui ne veulent pas d'elle, et se dépasser pour arracher la victoire du Haru Tennô Shô (Tennô Shô de printemps) à sa double championne : Mejiro McQueen. Le souci, c'est que si Rice Shower remporte la première place alors McQueen ne l'aura pas, l'empêchant ainsi de devenir triple championne de cette course qui lui réussi pourtant si bien, brisant ainsi son objectif, son rêve, et -surtout- la gigantesque hype de ses fans.Prétentieuse ? Pas vraiment. C'est une crainte légitime, vu l'énorme backlash que lui a valu de piétiner la si précisue triple couronne de Mih-, euh que dis-je, de prouver que dans son assiduité à l'entrainement elle peut battre une coureuse aussi rapide que Mihono Bourbon. Maintenant, la déception du public est un peu compréhensible. Un peu. Mais ne pas vouloir qu'elle participe c'est excessif comme réaction. Et ça y est, le "mal" est fait, à leurs yeux Rice a cette image d'assassin noire qui brise les ambitions. Je vous apprends rien, vous avez maté l'anime. Vous savez aussi qu'elle s'entraine en se mesurant -discrètement- à ses adversaires pendant leurs entrainements respectifs ; c'est p't'être pas la meilleure attitude qui soit, mais c'est aussi l'expression d'à quel point elle prend ses rivales au sérieux. Bon.
Le public lui en a voulu pour ça, et c'est là qu'elle a obtenu ce titre d'assassin noire qui brise les rêves là. Ca c'est ce qu'on montre, mais on insiste pas assez sur le fait qu'elle partait à la base quand même de genre rock bottom. Il n'y a pas de violence dans la victoire de Rice Shower, seulement des efforts. Elle est juste très accrochée. Elle est passée de dernière -et de loin-, à meilleure qu'une des meilleures, à la seule force de sa détermination. Ca se célèbre ça enfin ! Rice elle voulait pouvoir se réjouir du beau sport avec son idole et son public, et a donné de sa personne pour ça. Et qu'est-ce qui l'attendait à l'arrivée ? Une profonde et résolument palpable *déception générale*. Privée des moments de liesse après lesquels elle courait, tu m'étonnes que Rice a perdu le désir de refaire de la compétition. Les gens ont fait d'elle une gêneuse, une antagoniste, une méchante, et ça l'a blessée.
Rice Shower est une coureuse déterminée. Mais sa crainte des huées lui fait fuire le conflit, car elle devine -à raison- que ce ne sont pas des applaudissements qui l'attendront à la ligne d'arrivée du Tennô Shô, si tant est qu'elle la franchisse en première place. Quelque part elle a aussi une certaine empathie, car en s'interdisant de courir elle élimine le risque de faire des malheureux (= ses concurrentes, et le public). Et ça, ça a ébranlé la détermination qui lui a pourtant donné des ailes contre la redoutable Mihono Bourbon.
Mais on la connait la conclusion de cet arc. Grâce une réussite critique
Et contrairement à sa victoire au Kikkashô qui lui a valu son titre maudit, et où elle donnait l'impression d'en avoir à revendre, ici, contre Mejiro McQueen, Rice Shower était à 200% plus ultra, puisant au fond d'elle pour trouver une volonté plus forte que la résolution innébranlable de son adversaire.
Elle ne courrait alors pas pour le public, mais pour son idole, rivale et nouvelle amie : Mihono Bourbon. Ce faisant, elle abandonne son rôle de méchante (ヒール, Hiiru, Heel) et devient l'héroïne (ヒーロー, Hiiroo, Hero (ptit jeu de mots)).
D'ailleurs, de manière générale Rice Shower courrait pour ses camarades aussi. L'opinion du public avait tendance à l'antagoniser et faire d'elle une gêneuse indésirable, mais toute l'académie Tracen était -pour ainsi dire- fort hypée à l'idée que Rice (qui avait battu Bourbon !!!) affronte McQueen au Haru Tennô Shô. Deux attentes diamétralement opposées, venant de deux "camps" différents. Rice l'héroïne ne courrait pas pour le public, mais pour ses amies et rivales en puissance de l'académie Tracen (bon, elle courrait mostly pour Mihono Bourbon hein).
Ce n'est pas exactement établi comme tel, car après cet arc elles passent toutes deux au second plan, mais vu l'image que Rice Shower et Mihono Bourbon ont mutuellement l'une de l'autre, on ne peut les percevoir autrement que comme des partenaires et rivales ; Bourbon n'a jamais été battue que par Rice, et la voit comme une héroïne, et Rice a mis Bourbon sur un piedestal géant et s'est donné à fond pour la rejoindre là haut. Après tout, comme je disais en début de post, Rice Shower n'a jamais montré sa vraie force qu'au contact de Mihono Bourbon. Bien entendu j'enfonce des portes ouvertes ici (comme depuis le début du post), et j'en profite juste pour pointer du doigt que lors de l'Arima Kinen final de l'épisode 13, Rice Shower n'a pas réellement la sauce et finit 8ème : ce jour là elle courait -à raison- pour le public, pas pour Bourbon (qui est bien entendue présente dans le public cela dit). C'est p't'être un détail involontaire, mais ça fait une pièce qui s'insère très bien dans le puzzle. Similairement, dans BNW no Chikai, Rice et Bourbon commencent le relais l'une contre l'autre, et Rice y mets clairement du sien. J'ai trouvé que c'est une chouette touche, car ça appuie l'idée que Mihono Bourbon est un catalyseur essentiel à Rice Shower, qui lui permet d'avoir la *volonté* de puiser dans ses plus profondes ressources, pour aller au delà d'elle même.
La volonté pour moi c'est une force d'action. C'est ce qui fait la différence entre vouloir accomplir quelque chose, et le faire. C'est ce dont je manque quand je procrastine, ou ce que j'ai quand j'entreprends quelque qui m'est pourtant très inconfortable. C'est ce dont je manque quand j'ai peur de sortir de ma zone de confort et me lancer dans quelque chose que je veux/doit faire, et ce que j'ai quand je prends mon courage à deux mains pour faire de the dang thing.
Mais c'est pas la seule manière dont la volonté s'exprime, car c'est aussi ce qui permet de se dépasser physiquement. C'est ce qui permet de poursuivre quand ton corps te dit "euh stop non ?" (soyons quand même raisonnables : les blessures, c'est nul). C'est ce qui me permet -au badminton- de continuer à jouer à 100% un échange vif et intense qui s'éternise au delà de mon endurance habituelle, et contre un adversaire meilleur que moi, capable de me mettre en difficulté à chaque frappe. C'est ce qui permet à maître Twin Turbo d'outrun (de loin) l'entièreté du All Comers (épisode 10), tout en étant sans l'ombre d'un doute totalement à bout de forces, montrant ainsi à Teiô ce que c'est de ne pas abandonner. Et c'est ce qui donne des ailes à Tôkai Teiô lors de l'incroyable Arima Kinen final, malgré son absence de la compétition depuis exactement 1 an, ignorant alors tous les signaux d'épuisement et d'usure de son corps pour arracher la victoire à Biwa Hayahide avec ce sprint sensationnel. C'est ce qui permet de ne pas abandonner. C'est comme ça que je vois la volonté (dans certains jeux vidéo la volonté protège des afflictions et autres debuffs, ce qui fait sens dans notre contexte si considère l'épuisement comme un debuff).
Dans l'anime, une uma musume déterminée comme Nice Nature va donner le meilleur d'elle même, bien sur, mais c'est sa volonté qui va lui permettre de se dépasser, et c'est sans doute ce qu'il lui manque pour gagner. Il faut les deux, la détermination seule ne suffit pas. Je trouve donc assez curieux que Maruzensky explique (dans les 2 saisons) que pour atteindre des sommets il faut mostly beaucoup d'efforts, du talent, et de la *chance* pour gagner. Enfin, ça fait sens, la chance peut renverser n'importe quel genre de situation n'importe quand, même IRL, donc yes, il en faut. Et j'imagine que les blessures qu'une coureuse peut se faire en courant est un signe de malchance. *Ou alors*. C'est une référence au fait que leur destin est tout tracé, car -on y reviendra- elles suivent l'épopée des chevaux IRL dont elles sont inspirées, et qu'il faut avoir eu la chance de tirer un destin favorable. C'est p't'être ça, et ça ferai sens. En cela, Tôkai Teiô est la plus chanceuse oui, vu les performances du vrai Tôkai Teiô.
Toujours est-il que je trouve ça bizarre à dire à une fillette qui a des rêves de compétition et de grandeur. Surtout quand ce qu'on nous montre depuis le début de l'anime (S1 inclue) c'est que quand deux coureuses sont de skill équivalent, c'est celle qui a le plus de *volonté* qui l'emporte. Car l'esprit transcende le corps (ça implique aussi des dangers et risques de blessures, donc soyez pas (trop) reckless).
Devant l'évidence que Mejiro McQueen est plus rapide et expérimentée qu'elle, Rice Shower s'isole pour se retrouver avec elle même, voir jusqu'où elle peut aller, et forger son esprit pour aller *plus loin*. Essentiellement, si McQueen reste supérieure même quand Rice donne son meilleur, alors elle doit faire mieux que son meilleur, et pour ça c'est la volonté qui joue.
La suite on la connait : Rice a atteint un niveau de concentration proche de la transe, au point d'en intimider McQueen. S'en est alors suivi une course assez fabuleuse sur bien des aspects. Pour ce Haru Tennô Shô Rice Shower a -pour une fois- accepté son triste titre, et adopté une stratégie un peu "aggressive" : afin d'augmenter ses chances contre l'énorme skill et l'expérience de McQueen, elle l'a marquée du mieux qu'elle peut. Tout du long. Rice a couru en se positionnant continuellement de manière à être visible par McQueen, quitte à courir vers l'extérieur (ce qu'on cherche plutôt à éviter normalement, mais on a vu que Rice a l'endurance pour se le permettre). Avec McQueen intimidée par cette dernière, elle s'est alors mise à courir à un rythme qui ne lui convient pas forcément, s'épuisant un peu plus vite. Je ne vous apprends rien, il y a eu suffisamment de commentaires là dessus. La ressemblance avec Grass Wonder au Takarazuka Kinen contre Special Week (s1 ep 8) est notable, même si en l'occurrence c'était pas tant que Special Week était intimidée par Grass Wonder, mais plutôt que Grass Wonder était concentrée sur Special Week, pendant que cette dernière ne pensait qu'à Suzuka et ne voyait donc rien d'autre qu'elle. On peut aussi faire un parallèle avec le Haru Tennô Shô précédent, où Teiô et McQueen se sont affrontées : comme dans le lièvre et la tortue McQueen avait gagné car Teiô était concentrée sur elle, quand McQueen était concentrée sur la course. Mais le charisme intimidant de Rice Shower a poussé McQueen a se concentrer sur elle, pendant que Rice était concentrée sur la victoire. Diminuée par ces "handicaps" (déconcentration et épuisement), Rice et McQueen semblent être de niveaux pratiquement identiques. Et là, boom. Réussite critique au jet de volonté, Rice Shower déploie l'énergie d'une supernova et surpasse Mejiro McQueen.
Car sa volonté transcende son corps. Quel Tennô Shô sensationnel mes amis.TL;DR : j'adore Rice Shower, j'adore cet arc, j'adore Rice Shower dans cet arc. Vous allez pas me croire mais je me suis fait violence pour essayer de ne pas vous résumer l'entièreté de l'arc. Mais que voulez vous, mon image de Rice Shower est intimement lié à ce fantastique arc qui lui ai dédié, j'ai pas la volonté pour ne pas le raconter ( (☞゚ヮ゚)☞ VOUS L'AVEZ ?! (☞゚ヮ゚)☞).
Maintenant, j'ai fait un peu de lecture entre les lignes et tout, mais tout ceci est permis par l'écriture de qualité de tout l'anime ! Je suis pas sur de l'avoir explicitement mentionné, mais toutes les courses qu'on voit dans l'anime depuis la première saison (excepté la course dans S1 ep13, et sans doute le relais de BNW no Chikai) se sont produites en vrai ! L'ordre n'est pas totalement respecté, mais les performances et placements des différents chevaux aux différentes courses sont resté intacts. Et c'est par dessus tout ceci que le scénario a été écrit.
Similairement, si tu restes fidèle aux résultats des courses tu ne peux pas faire courir qui tu veux contre qui tu veux, et ton scénario doit en tenir compte. Si vous vous demandiez pourquoi Silence Suzuka et Special Week ne s'affrontent jamais dans la S1 (alors qu'elles en rêvent) c'est parce que les vrais Special Week et Silence Suzuka n'ont pas l'air de s'être déjà affrontés. Rice Shower et Mihono Bourbon ne s'affronteront plus jamais après le Kikka Shô as well. Des tas de line-up dingues (pour l'anime) n'ont jamais eu lieu IRL.
Bref, tout ceci s'annonçait comme un challenge d'écriture délicat au possible. Mais ! Ca tourne bien ! C'est propre, les choses font sens, on s'accroche aux différentes personnalités (plus ou moins excentriques) dans ce vaste cast, et les développements proposés dans le scénario s'imbriquent les uns dans les autres de manière très smooth. C'est solide. La maitrise de ce récit se voit aussi avec quelques évènements anecdotiques subtilement intégrés au récit, comme le fait que dans le vrai Haru Tennô Shô de 1993 (où Rice Shower et Mejiro McQueen se sont affrontés) Mejiro McQueen avait effectivement eu des difficultés à entrer dans sa stalle. Bien évidemment Rice Shower n'avait alors rien à voir là dedans, mais c'est bien vu d'avoir tourné cet évènement pour renforcer l'intimidation de McQueen par Rice dans l'anime.
By the way, j'ai pas arrêté de parler des personnages de l'anime qui sont déterminés et qui ont de la volonté et tout, comme si c'était des personnes réelles. Mais il va sans dire que ça vient aussi de cette narration créée de toutes pièces sur la base des résultats des courses. C'est comme ça que les persos sont *écrits*. Similairement, les 3 teams qu'on suit dans les 2 saisons (Spica, Rigil, Canopus) n'existent pas en vrai, et ont été créées for plot purposes. Je ne sais pas pour Spica et Rigil, mais les membres de la team Canopus sont à la base des chevaux qui ont en commun leur absence de victoire en course G1. Stylé.
Vraiment ça me fume.
Je tenais aussi à applaudir -de nouveau- la qualité de production de l'anime dans son ensemble. Uma Musume: Pretty Derby saison 2 est le tout premier anime produit par le Studio Kai que je mate, et c'est peu de dire que ça m'a enchanté. On est sur une technique aux petits oignons, avec très régulièrement des chouettes moments d'animation, de nombreux plans en 3D qui s'intègrent au montage de manière résolument smooth, et parfois des impressionnants sakugas. Uma Musume S2 est résolument un plaisir pour les yeux.
Fringues toujours, au delà de ces considérations on retrouve quelques inspirations récurrentes pour le reste des vêtements, mais qui se différencient mutuellement dans le choix des formes et des couleurs. On a par exemple plusieurs ensembles de toute évidence basés sur des uniformes scolaire (eux même basés sur des uniformes de marins) avec Silence Suzuka, Grass Wonder, Matikane Fukukitaru et Seiun Sky. Ou des tenues qui ont cette aura bien spécifiques aux tenues d'idol avec Special Week, Mejiro McQueen (S2) ou
Un autre aspect de la DA que j'ai trouvé remarquable dans l'anime c'est l'audio en général. Uma Musume S2 a un sound design tellement propre qu'il en est inspirant, et son OST est fort efficace (la même que la S1 btw). Je pointe ceci du doigt pas seulement car je suis sound designer moi même, mais parce que je pense que ce SD est une vraie valeur ajoutée à l'intensité des courses. Je l'ai mentionné rapidement dans mon précédent post quand je parlais d'Hanebado! ; l'exactitude du sound design était une grosse plus value, qui m'avait fait vivre les matchs un peu plus comme si j'y étais. Dans Uma Musume c'est pas tant que les sonorités m'étaient familières, mais plutôt que "on s'y croirait".
Ca passe par des choses comme le bruit des stalles, les acclamations du public, et -surtout- par les bruits de pas des des coureuses dans l'hippodrome. Avec leurs imposants fers aux pieds et -tout bêtement- leur condition de filles-jument, les foulées des coureuses sont lourdes et puissantes. Et c'est parfaitement retranscrit au sound design et au mixage. Un excellent exemple pour illustrer ceci c'est ce long plan dans l'épisode 13 (à 11mins 14) où Akasaka Misato fait le point sur l'état de la course, coureuse après coureuse, et que la camera suit en travelling l'énumération : on ressent alors presque physiquement le passage d'une coureuse, car la force de sa course est soutenue au mix.
Du coup il y a ça.
Et puis il y a tous les effets sonores utilisés pour signifier la vitesse des coureuses, en particulier tout ce qui se passe à l'approche de la ligne d'arrivée, dans l'effort final. Le bruit du pied de Teiô qui s'enfonce dans le sol pour signifier la puissance qu'elle accumule et l'impulsion qui s'en suit, signalant le début de ce sprint explosif. Le sifflement continu des coureuses qui fendent l'air avec une vitesse fulgurante. L'épisode 8 avec le Haru Tennô Shô c'est un festival sur ce point là, entre les whoosh et les détonations, le SFX de crépitement de braises quand les yeux de Rice s'embrasent... bref le sound design soutient beaucoup l'image, qui suggère elle même que les deux concurrentes sont chacunes en train de donner le meilleur d'elles mêmes, et plus encore.
Le tout sur fond de musique souvent assez prenante. L'OST de la saison 2 est identique à la S1 je pense, which also means on garde les tracks diablement efficaces auxquelles ont était habitués. L'écouter à part m'a fait pleinement réaliser 2 choses : 1/ la plupart des tracks véhiculent pas mal d'intention dans le mood qu'elles cherchent à mettre en place 2/ pour plusieurs tracks il est très facile de faire du montage dans la musique. De nombreuses pistes sont fondamentalement des très courtes "phrases" répétés, qui s'étoffent plus ou moins d'instruments ou de motifs avec chaque nouvelle "boucle". Quelque part ça me rappelle ce qu'on essaie parfois de faire avec de la musique dynamique pour les jeux vidéos, où on ajuste en temps réel le nombre et la nature des layers qui se jouent en fonction des évènements (une partie de l'OST de l'anime est utilisée dans le jeu, mais pas pour de la musique dynamique). Bref, cette structure en boucles et en motifs facilite le montage, et permet d'ajuster de manière très smooth la durée d'une zik, et de déplacer ses différents points d'emphase pour coller exactement avec les évènements qu'elle appuie.
Par exemple, au cas où vous ne vous en seriez pas rendu compte, je pense qu'on a entendu quelque chose comme une petite dizaine de variations de la track 05 - 心臓破りの坂 (Shinzô Yaburi no Saka) au cours des 2 saisons + OAVs. Des "variations" sur son montage, pour la raccourcir et coller à l'action, quitte à l'interrompre complètement. Si vous voulez l'entendre par vous même, je dirais que c'est très obvious au climax du Haru Tennô Shô (épisode 8), quand l'héroïne Rice Shower se révèle : la "3ème partie" de la musique est précédée d'un silence, pour appuyer le propos de Rice, et reprend plus loin que là où elle a été interrompue, proche de la fin où les mélodies véhiculent l'idée que c'est la conclusion.Tout ceci donne une tambouille audio qui prend aux tripes, et qui se retrouve intensifié par la hype du public, et le volcan en éruption Akasaka Misato qui commente avec l'énergie d'une supernova. Parce que niveau voice acting aussi on est sur -comme disent les jeunes- un excellent bail. Je pense que la performance de Akesaka Satomi dans le rôle de Akasaka Misato c'est vraiment *mon highlight*, niveau voice acting. Mais pour la plupart des persos on reste sur des tas de prestations super solides ! Bien qu'elle parle d'elle à la 3e personne c'est toujours un plaisir d'écouter Manaka Iwami dans le rôle de Rice Shower (moins dans le jeu mobile). Oonishi Saori nous a proposé une Mejiro McQueen fichtrement convaincante dans son rôle d'ôjô-sama fière et raffinée, et je vis pour les "sonotôri desu !" ("exactement !") de Hina Tachibana en Satono Diamond. Noguchi Yuri et -en particulier- Yamana Aya ont grandement contribué à mon affection pour respectivement Mejiro Palmer et -surtout- Daitaku Helios ! J'vous ai parlé en long en large et en travers de ce que j'aime chez Nice Nature, et ça inclus l'acting de Maeda Kaori, et je suis convaincu que l'accent de Matikane Fukukitaru proposé par Hiyori Nitta est une vraie valeur ajoutée à son personnage de diseuse de bonne aventure. Toono Hikaru a rendu Matikane Tanhauser particulièrement précieuse et fun en saisissant l'essence un peu loufoque du personnage, et.... je vais pas toutes vous les faire, je commence à manquer de formulations, mais vraiment c'est un plaisir d'écouter tout ce que cast de voix et d'intonations.
Je mentionne tout ça non pas parce que c'est exceptionnel, mais car c'est maitrisé, et je pense que c'est toujours bien de pointer du doigt le travail sur l'audio, car on y pense moins :> Je dirai qu'au delà des problèmes purement techniques sur l'audio, le sound design et le montage musique de la S1 me paraissaient moins pertinent et "on point" (ça restait solide, mais à un niveau moindre). Là vraiment Sudio Kai ils régalent, c'est super propre, les bonnes cases sont cochées, c'est ce qu'on attend d'une prod audio sérieuse, c'est un délice,.... et ce dés l'opening !
Est-ce que je m'apprête réellement à *clore* ce post qui s'étale déjà trop en longueur avec *l'opening* ? Bien évidemment. Je suis chez moi je fais ce que je veux.
Assez fréquemment, dans mon anticipation enthousiaste d'une nouvelle saison d'un anime qui m'a plu, une certaine hype va se former à l'idée de découvrir les nouveaux génériques d'ouverture et de fermeture, et en particulier pour les animes dont la première saison ont proposé des génériques fous. Mob Psycho 100, Yuru Camp, Kobayashi-san no Maid Dragon, Shingeki no Kyojin, Hibike! Euphonium, etc, la liste est GIGANTESQUE. Autant d'animes qui ont su se montrer fort enthousiasmants, et dont au moins un des génériques était sensas ; autant de saisons 2 pour lesquelles je me réjouissais à l'idée d'en découvrir les nouveaux génériques.
On est complètement là dedans avec Uma Musume ; la S1 a proposé un opening assez formidable, et s'il est vrai que je l'avais complètement oublié en commençant la S2, j'avais toujours le souvenir que cet OP m'avait beaucoup plu. J'en attendais donc pas mal du nouvel OP de la S2. And they delivered.
J'avais mentionné être assez indifférent à la musique typée Jpop produite dans l'industrie des idols, mais qu'il y avait pas mal de contre-exemples avec des titres qui *cliquent* chez moi. Welp, Yume Wo Kakeru ça clique de ouf. Avec la S1 j'étais pas ouf fan de Make Debut à l'époque (j'ai appris à l'aimer depuis, mais au début elle était pas ouf à mon goût) ? Mais Yume Wo Kakeru là ? Oh là là on est sur des mélodies et motifs qui me saucent pas mal, avec des très chouettes choeurs ; c'est une chanson au mood fort enthousiaste et exalté, supportée par l'énorme énergie qui se dégage de l'instru, avec une basse joueuse et ces cuivres triomphaux là. Beaucoup d'emphase dans la chanson aussi, et je m'en réjouis. J'adore l'emphase.Oh et est-ce que j'ai déjà mentionné mon goût pour les changements de tonalité vers l'aigu au sein même d'une chanson (a.k.a "modulation" ("parallèle", je crois)) ? Quand c'est bien utilisé ça casse une monotonie avant qu'elle n'ait le temps de se mettre en place, comme si on changeait l'éclairage ambiant, c'est extrêmement rafraichissant et ça peut momentanément décupler l'impression d'énergie véhiculée par la musique. C'est très puissant aussi pour renforcer l'emphase (j'adore l'emphase). Vraiment dans les bonnes mains ça me botte de ouf. On en retrouve dans plusieurs de mes chansons préférées, j'en mange tout les jours au ptit dej, et y'en a plusieurs fois dans Yume Wo Kakeru. Quel régal, c'est grisant. L'emphase de l'arrivée du refrain est renforcée par la modulation, et on transitionne vers la 2e moitié du refrain avec une nouvelle modulation, ce qui donne un effet de surenchère galvanisante assez satisfaisante.
Maintenant, il s'agit pas seulement de la zik bien sur : cet opening est bon car la zik et les visuels se soutiennent mutuellement de toutes leurs forces, et en particulier au refrain. C'est par exemple l'ouverture des stalles *juste avant* le refrain pour l'annoncer, avant qu'il n'explose avec le public. Ou alors les nombreux plans flashy qui contribuent à marquer les temps et rythmer la musique : Teiô qui ouvre la porte avec énergie en sortant du dortoir, puis qui ouvre la porte de la salle de réu de la team Spica, ou Matikane Fukukitaru qui s'avance vers sa boule de cristal, etc.... y'a plein de petites choses comme ça, ça fait une symbiose qui te fait voir avec les oreilles et entendre avec les yeux. Oh et après y'a les trucs sémantique aussi ! Le "TRY" du refrain est timé sur les encouragements de l'Entraineur a.k.a le personnage le plus légitime de vouloir que ses pouliches fassent de leur mieux. Ou alors mon préféré, les "Hora" d'encouragement des adorables supporters Kitasan Black et Satono Diamond ! Vous me dites si vous trouvez que j'enfonce des portes grandes ouvertes hein, c'est juste qu'il y a tellement de pêche dans cet OP, il se passe tout le temps un truc, c'est un vrai plaisir. J'adore cette énergie.
Ah et j'en ai pas parlé jusqu'à présent mais c'est encore une porte grande ouverte ; quels beaux sakugas. J'avais mentionné plus haut que nous montrer le team Canopus en action nous permettais de voir le mood sur leur visage et tout, mais cette section est tellement dynamique et puissante ! Y'a moulte vivacité dans leur mouvements, et ce n'est pas que ça, les plans ont beau être courts on lit suffisamment l'action pour voir leurs postures et gestuelles respectives. C'est particulièrement flagrant avec Ikuno Dictus qui court avec un profil très bas (aérodynamique j'imagine) qui véhicule une impression de célérité dans ce sprint qu'elle vient d'entamer ! Ou la posture très droite de Twin Turbo et sa cadence régulière, avec ce mouvement de caméra suuuuper smooth, c'est exquis.
Aaaaaaaah, fantastique cet OP. Uma Musume S2 a été diffusé cet hiver, mais son opening était déjà un de mes préférés de l'année ; l'année est bientôt finie et c'est toujours un de mes favs.Et vous savez ce qui se termine aussi ? CE POST mdr.
La vérité c'est que j'ai toujours très envie de vous raconter mon affection pour notre duo d'outrunners de la hype -Daitaku Helios et Mejiro Palmer-, ou les soutiens que sont Satono Diamond et Kitasan Black, ou de mon changement d'opinion sur maître Twin Turbo, etc... Heck, j'ai skip à peu près toute l'intrigue principale avec Teiô et McQueen pour aller plutôt chercher des trucs de l'ordre du détail et tout.
J'avais aussi dans l'idée de mentionner ma légère frustration avec Mihono Bourbon qui ne développe pas son propos quand Rice lui fait de part de sa conviction que "l'esprit transcende le corps", alors que le dépassement de soi -et ses conséquences- c'est littéralement le plot de l'anime, et en particulier de la 2e moitié de cette S2. J'ai un vif souvenir d'avoir eu instantanément beaucoup d'attentes de cette conversation entre Rice et Bourbon, et tout aussi vite une certaine frustration quand elle a été instantanément désamorcée. Je pense que c'est ma principale déception de la S2, et à plus forte raison car je me délecte des intéractions entre Mihono Bourbon et Rice Shower. Dommage.
Mais au delà de ça, ptain, c'est peu de me dire que cette saison 2 m'a emballé. Vous m'avez déjà entendu parler de la saison 1 quand je l'ai matée y'a 3 ans ? Je pense pas ? Mais là je me suis retrouvé à en faire 2 articles (tout deux extrêmement longs) ?? Fichtre ! Mais finalement c'est un peu ça la conclusion ; là right now je me sens vachement investi dans Uma Musume. Et c'est pas seulement à cause du jeu hein, comme je disais dans le précédent post je pense pas avoir déjà re-maté un anime aussi vite que Uma Musume S2. Heck c'est l'anime qui m'a donné le plus de frissons ever, un des animes pour lesquel j'ai autant d'affection pour le plus de persos (niveau gacha dans le jeu chui un peu en sueur mdr), et mon premier anime d'idol (cet aspect est quand même super moindre, mais il existe, et ça fait partie des choses que j'aime dans l'anime). Genre, mon expérience de visionnage de cette saison 2 franchement elle était *puissante*.
C'est une réussite, y'a pas d'autres mots, et je n'arrive pas à visualiser un seul aspect sur lequel la S1 -que j'ai bien aimé still- a été meilleure.
Aucune idée d'où est-ce que je voulais aller avec ce post. Après tout je voulais juste parler de l'anime. Mais je pense que la finalité de tout ceci c'est qu'au bout du compte je suis juste.... ouais complètement emballé. La question est maintenant de savoir combien de temps va durer cette euphorie :9
Mon royaume pour un anime *sur le roller* de la trampe de Uma Musume: Pretty Derby saison 2. Ah et une saison 3 aussi. We need more Gold Ship.
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Et maintenant un épilogue de ces deux articles !
- J'ai finalement installé le jeu Uma Musume sur mon téléphone et mon ordi : après 20000 rerolls j'ai obtenu Matikane Fukukitaru 3* et -bien entendu- Rice Shower (j'ai même re-vécu l'épisode 8 in game pour mon tout premier clear du scenario URA ptdr), et j'ouvre l'oeil pour une bannière avec Nice Nature, donc, yes, le risque que ça devienne une obsession supplémentaire c'est pas 0. Je pense que la barrière de la langue va un peu me retenir, mais still, jpp de moi :D
For the record ça s'installe sans souci sur Android et PC, et y'a moultes ressources traduites pour nous aider à naviguer dans les menus et jouer correctement. Si le jeu vous tente, je vous invite très fortement à jeter un oeil aux ressources dispo sur le reddit et sur le Discord. C'est un peu compliqué et honnêtement je pensais que je ne m'en sortirait pas, mais on s'y fait étonnament vite. Faut juste poser son cul quelques minutes pour lire.
Je constate qu'aussi prenantes soient les courses dans le jeu, elles ne me donnent quasiment pas de frissons, donc cette abondance de vibes ça reste finalement exclusif à l'anime (et surtout la S2). Elles sont poignantes (gros taff pour rendre les courses cool franchement) et un peu stressantes vu que t'as aucun contrôle dessus mais : pas de frissons.
D'ailleurs, yes, les vraies courses de chevaux (auxquelles on a assisté dans l'anime (comme celle ci)) me donnent des frissons. Largement moins que l'anime, mais c'est pas 0 non plus :> C'est pas trop le cas pour des courses avec des chevaux auxquels j'ai pas d'attachement. Pour le moment...
...Car j'ai mentionné dans le précédent post mon total non intérêt pour les courses hippiques, et ce n'est plus d'actualité. Je n'ai pas *beaucoup* d'intérêt pour cette discipline pour autant, d'ailleurs pour le moment c'est limité aux persos qui apparaissent dans l'anime ou le jeu, et y'a des fortes chances que ça ne dure pas bien longtemps. Mais. Ca m'intéresse légèrement now. Typiquement, je me délecte pas mal des infos répertoriées sur ce site.
J'ai découvert que l'univers transmédia Uma Musume est plus grand que ce que je pensais, et apparemment il y a plusieurs (?) mangas, dont celui ci avec Oguri Cap. Sauvez moi.
Sauvez moi des fanarts as well mdr. Beaucoup *beaucoup* trop de fanarts de qualité de tous les persos, c'est beaucoup trop cool je me noie dans tant de *goodness*, c'est délicieux. J'ai un ptit .txt avec une liste de fanarts cools que je vois passer sur Twitter, pour pouvoir les poster sur Discord, et même en postant genre 1 fois par heure la liste ne désemplis *jamais*.
Maintenant que ce post est terminé, je suis allé lire l'article d'Amo sur la saison 2. Je l'avais pas lu car je me connais par coeur, influençable que je suis vous auriez retrouvé des bouts de son post dans le mien malgré moi. Mais du coup c'est fait, et c'est un article fort cool, c'qui n'est pas une surprise venant de lui, mais faut pointer du doigt quand même quand les choses sont bien faites et son post est vachement bien fait. Je vous invite fortement à aller le lire, à plus forte raison si vous avez skip des parties de ce post parce que *fuck que c'était long quand même mdr* (pour info je vous en veux pas du tout (j'attends jamais de personne que mes posts géant soient lu intégralement, jamais)), car nos approches sont différentes (on a la même conclusion cela dit : cette S2 était formidable).
- J'hésite à faire un post sur le jeu. Je pense que je n'en ferai pas, mais le jeu me plait pas mal, et j'ai pas grand monde à qui en parler as well (c'qui est normal, vu qu'il est en japonais), alors qu'il y aurait plein de choses à en dire. J'ai aucun espoir pour une localisation en anglais, mais je pense que si ça devait arriver un jour, je risquerai de me retrouver à actually faire un article dessus. En vrai j'y crois vraiment pas, mais finalement, à part Matikane Fukukitaru, qui sait de quoi demain sera fait :9?